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educ - Re: [EDUC] pronote majoritairement utilisé ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] pronote majoritairement utilisé ?


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: d michon <d.michon AT laposte.net>
  • Cc: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] pronote majoritairement utilisé ?
  • Date: Wed, 13 Apr 2011 17:47:56 +0200 (CEST)


----- "d.michon" <d.michon AT laposte.net> a écrit :

> À propos de Pronote et de son utilisation hypothétiquement
> majoritaire.
>
> Je me demande si les alternatives à Pronote rempliraient toutes ou
> seulement certaines fonctions disponibles dans ce "progicel"
> propriétaire.

Bonjour,

Pour ce qui concerne mon collège, Pronote est arrivé à une époque
où il n'y avait pas encore de produit libre alternatif sur
le marché offrant les mêmes services.

L'usage professionnel de l'ordinateur dans le corps enseignant,
majoritairement féminin, a d'abord été celui de la saisie informatique
des bulletins trimestriels. La transition s'étala sur plusieurs
années avant de devenir une pratique courante.

Le passage à un logiciel libre remplissant les mêmes fonctions
est désormais plus délicat. On est à la fois dans la logique
des logiciels privateurs comme des drogues addictives qu'évoque
Richard Stallman mais également dans une machinerie administrative
comparable, par certains aspects, aux logiciels métiers
propriétaires qu'il est nécessaire d'accompagner.

La prochaine étape sera l'informatique nomade sur tablettes
tactiles.
Si l'open source - je dis "open source" et non "libre" car
derrière ces outils se pose une éthique incompatible avec
le logiciel libre en tant que mouvement social - souhaite
se positionner sur ce marché, elle ne ne doit surtout pas
chercher à concurrencer des technologies périmées mais
s'ouvrir à l'innovation.

Pour le moment, par exemple, un logiciel de type Pronote
gère l'appel électronique. Ce qui provoque un facteur de
stress supplémentaire pour les enseignants confrontés à
des conditions de travail qui se dégradent...
L'enseignant doit non seulement gérer l'entrée en classe
(élément déterminant au déroulement du cours et
la concentration des élèves) mais également gérer
l'allumage d'une machine, le lancement du système avec
le ralentissement anti-virus, l'ouverture de session,
le lancement de Pronote, les problèmes éventuels de bande
passante, l'immobilité, avant de saisir les absents.
Idem pour mettre ensuite les notes.

On peut estimer que selon les cas Pronote fait perdre
jusqu'à 5 minutes de cours.

Il apparaît dont évident que la succession aux logiciels
de type Pronote sur postes fixes et/ordinateurs
portables sera une informatique mobile sur tablettes
tactiles et/ou technologies nomades similaires.




> Il m'a été dit, ceci suite à une discussion sans rapport avec le sujet
> sur la liste sensibilisation, qu'il est "majoritairement utilisé dans
> le secondaire par les administrations d'établissement .
> Pronote, pour lequel je n'ai pas de tableau comparatif dsiponible,
> bien que les notices d'ENT et de ce logiciel de notation soient
> disponibles, car (je ne l'utilise ni mon établissement scolaire) ne me dis
> rien de
> plus que d'autres base de notes.
> De par ma localisation (Amazonienne) je pourrais être appelé à la
> rescousse pour le faire fonctionner en tant que "serveur web" et / ou
> sous wine.

Pronote fonctionne sur le mode client/serveur et peut même fonctionner
via une interface web (moins ergonomique). Il doit même exister
un client dédié Linux. Je ne vois donc pas l'intérêt de passer
par Wine. Autant passer directement à des solutions libres
déjà intégrées à certains ENT comme Prométhée que tu réfères
plus bas (c'est GEPI qui est intégré à Prométhée).


> Mais je ne doute pas du tracquenard vu l'usine à gaz zindozienne qu'il
> semble dissimiler sous son inoffensive apparence de "ch'faistout" et
> donc le nombre d'heure à plancher pour le mettre en œuvre alors que ce
> n'est pas mon rôle en tant que "prosélyte libertiste cinglé" :-)
> Au cas où ces personnes l'accepteraient, sauriez vous si l'on peut
> récupérer sa SBD pour passer sans douleur ... un établissement du
> secondaire à un GEPI, Promethée ou Triade ?
>
> Il me semble que nous avons eu une discussion sur le sujet mais je ne
>
> crois pas que Pronote fut évoqué.
>
> Cela me fait également penser que bien de statistiques et commandes
> d'études administratives restent biseautées à partir du moment où
> elles ne rentrent pas en compte les données du libre. Or si nous balayons
> dans nos proches environnements professionnels, bien des utilisateurs du
> libres sont "tapis dans l'ombre" et ne se manifestent pas et donc ne
> sont pas référencés.
> Alors que sans autre procès de culpabilité, les commerciaux présentent
> les ventes de licence aux re-vendeurs et distributeurs sur catalogue
> trop souvent comme indice de distribution ou d'utilisation en lieu et
> place du nombre réel d'utilisateurs sur site.

Pour les collèges des Bouches-du-Rhône qui ont opté pour Pronote,
l'enjeu au départ n'était pas tant le coût de la licence (de ttes les
manières financée par le Conseil Général) que le service proposé
rassurant pour les chefs d'établissements.
Si un logiciel de type GEPI avait été finalisé à l'époque où de
nombreux établissements avaient opté pour Pronote, la qualité
même du logiciel n'aurait pas suffi.
Il aurait surtout fallu que des sociétés de services travaillant
sur un modèle à la fois concurrentiel et communautaire se
positionnent sur ce marché.
Voir à ce propos "open mairie".

>
> Que vous en semble chers colistiers ?

Aujourd'hui on s'achemine vers des systèmes cumulant
gestion/validation des compétences, cahier de texte électronique,
appel électronique, etc. qui vont tendre vers du cloud
computing.
Je ne suis pas sûr que tous ces éléments soient compatibles
avec la philosophie du logiciel libre.

Amicalement,
Charlie




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