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educ - Re: [EDUC] Re: [EDUC] pronote majoritairement utilis é ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re: [EDUC] pronote majoritairement utilis é ?


Chronologique Discussions 
  • From: Cedric Frayssinet <cedric.frayssinet AT gmail.com>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: [EDUC] pronote majoritairement utilis é ?
  • Date: Wed, 13 Apr 2011 22:00:42 +0200
  • Domainkey-signature: a=rsa-sha1; c=nofws; d=gmail.com; s=gamma; h=mime-version:in-reply-to:references:date:message-id:subject:from:to :content-type; b=w4l15+ZCefQm2jK+aR6CWNqRQ34H0ElwZB+EXhsTvqaMAQe63VYRisxoWKgyWNqRQ0 eohYFLISmdzi45vMQ2Zih4aPT5CRBOXMtG7gh4xBtDlFouyfozFgm2NwrhZ2kc2mznuR BCKUbyiafcTlbnYZIiabqJHVgPk2zrEWeh8Go=

Bonsoir,

Quoique l'on fasse, il reste un problème majeur : la gestion de l'emploi du temps, que les chefs d'établissements ne sont pas prêts à quitter et que Pronote ou son pendant Notabene fait très bien !

Du coup, quoi de plus simple d'utiliser le même logiciel pour les notes, les absences...

Ceci dit, des alternatives arrivent :

- Sconet Notes et Absences, peut-être pas libre mais gratuit excepté le coût des clés OTP... tiens tiens, d'ailleurs... Pourquoi on n'impose pas à Pronotes une authentification forte ? Les téléservices sont dans la roadmap, et les parents devraient pouvoir s'y connecter sous peu, si ce n'est déjà fait ? Avantage : utilisable sur un client linux ou léger, chose que Pronote fait très mal car pas de client linux, sauf si module .net mais encore plus cher !
- GEPI, intégré sur Scribe mais il faut qu'il soit accessible mais peut être aussi hébergé par Sylogix (de mémoire)
- Le cahier de texte de Pierre Lemaitre, un must niveau ergonomie, je n'ai pas rencontré un prof qui s'en plaint...

Le problème dans tout cela : le manque d'informations des chefs d'établissements ! Dans toutes mes formations, j'en parle aux gestionnaires réseaux qui font remonter les infos, et petit à petit, je constate un engouement vers Sconet Notes, logiciel que les établissements connaissent déjà... çà fait moins peur :)

Cédric



Le 13 avril 2011 18:54, Gilles Lassus <gilles.lassus AT ac-bordeaux.fr> a écrit :
En ce qui concerne la gestion de l'appel dans les classes, il faut noter que l'excellent cahiers de texte en ligne de Pierre Lemaitre
http://www.etab.ac-caen.fr/bsauveur/cahier_de_texte/
qui est un logiciel libre, comporte une fonction "appel dans les classes" qui est simple et rapide.
Dans ma classe, avec mon poste sous ubuntu :), le délai entre le 1er démarrage le matin et l'appel effectif est de moins d'une minute, ce qui me convient totalement.
En ce qui concerne Pronote, que je ne connais pas vraiment, il faudrait quand même savoir si le concurrent officiel proposé gratuitement (je crois) par l'E.N (sconet) a une feuille de route qui la tient, la route. Je m'explique : Sconet nous sert à rentrer les notes, gérer les conseils de classes et les bulletins. L'authentification est forte, par système OTP.. Mais rien n'est (ou ne semble...) prévu pour les parents. Alors que Pronote permet un accès parent permettant un suivi régulier des notes des élèves, je suis très étonné que Sconet ne le fasse pas. Quelqu'un sait-il si cela est prévu ?
La question du logiciel privateur se pose quand même clairement : les notes des élèves, à partir du moment où elles deviennent un fichier numérique stocké pour consultation, ne devraient pas dépendre d'une société privée. Ce qui semble naturel pour le dossier médical ne le serait-il donc pas pour le dossier scolaire ?

Amicalement,

Gilles Lassus

ps : d'après Wikipedia à propos de Sconet, dont je me posais la question de la licence :
"Il est à noter que même si certains composants restent propriétaires, cette plate-forme est fondée sur un socle de standards ouverts et indépendants de tout produit commercial à la différence des générations précédentes (obligation d'utiliser un système Microsoft)."

Le 13 avril 2011 17:47, <cnestel AT free.fr> a écrit :


----- "d.michon" <d.michon AT laposte.net> a écrit :

> À propos de Pronote et de son utilisation hypothétiquement
> majoritaire.
>
> Je me demande si les alternatives à Pronote rempliraient toutes ou
> seulement certaines fonctions disponibles dans ce "progicel"
> propriétaire.

Bonjour,

Pour ce qui concerne mon collège, Pronote est arrivé à une époque
où il n'y avait pas encore de produit libre alternatif sur
le marché offrant les mêmes services.

L'usage professionnel de l'ordinateur dans le corps enseignant,
majoritairement féminin, a d'abord été celui de la saisie informatique
des bulletins trimestriels. La transition s'étala sur plusieurs
années avant de devenir une pratique courante.

Le passage à un logiciel libre remplissant les mêmes fonctions
est désormais plus délicat. On est à la fois dans la logique
des logiciels privateurs comme des drogues addictives qu'évoque
Richard Stallman mais également dans une machinerie administrative
comparable, par certains aspects, aux logiciels métiers
propriétaires qu'il est nécessaire d'accompagner.

La prochaine étape sera l'informatique nomade sur tablettes
tactiles.
Si l'open source - je dis "open source" et non "libre" car
derrière ces outils se pose une éthique incompatible avec
le logiciel libre en tant que mouvement social - souhaite
se positionner sur ce marché, elle ne ne doit surtout pas
chercher à concurrencer des technologies périmées mais
s'ouvrir à l'innovation.

Pour le moment, par exemple, un logiciel de type Pronote
gère l'appel électronique. Ce qui provoque un facteur de
stress supplémentaire pour les enseignants confrontés à
des conditions de travail qui se dégradent...
L'enseignant doit non seulement gérer l'entrée en classe
(élément déterminant au déroulement du cours et
la concentration des élèves) mais également gérer
l'allumage d'une machine, le lancement du système avec
le ralentissement anti-virus, l'ouverture de session,
le lancement de Pronote, les problèmes éventuels de bande
passante, l'immobilité, avant de saisir les absents.
Idem pour mettre ensuite les notes.

On peut estimer que selon les cas Pronote fait perdre
jusqu'à 5 minutes de cours.

Il apparaît dont évident que la succession aux logiciels
de type Pronote sur postes fixes et/ordinateurs
portables sera une informatique mobile sur tablettes
tactiles et/ou technologies nomades similaires.




> Il m'a été dit, ceci suite à une discussion sans rapport avec le sujet
> sur la liste sensibilisation, qu'il est "majoritairement utilisé dans
> le  secondaire par les administrations d'établissement .
> Pronote, pour lequel je n'ai pas de tableau comparatif dsiponible,
> bien  que les notices d'ENT et de ce logiciel de notation soient
> disponibles, car (je ne l'utilise ni mon établissement scolaire) ne me dis rien de
> plus que d'autres base de notes.
> De par ma localisation (Amazonienne) je pourrais être appelé à la
> rescousse pour le faire fonctionner en tant que "serveur web" et / ou
> sous wine.

Pronote fonctionne sur le mode client/serveur et peut même fonctionner
via une interface web (moins ergonomique). Il doit même exister
un client dédié Linux. Je ne vois donc pas l'intérêt de passer
par Wine. Autant passer directement à des solutions libres
déjà intégrées à certains ENT comme Prométhée que tu réfères
plus bas (c'est GEPI qui est intégré à Prométhée).


> Mais je ne doute pas du tracquenard vu l'usine à gaz zindozienne qu'il
> semble dissimiler sous son inoffensive apparence de "ch'faistout" et
> donc le nombre d'heure à plancher pour le mettre en œuvre alors que ce
> n'est pas mon rôle en tant que "prosélyte libertiste cinglé" :-)
> Au cas où ces personnes l'accepteraient, sauriez vous si l'on peut
> récupérer sa SBD pour passer sans douleur ... un établissement du
> secondaire à un GEPI, Promethée ou Triade ?
>
> Il me semble que nous avons eu une discussion sur le sujet mais je ne
>
> crois pas que Pronote fut évoqué.
>
> Cela me fait également penser que bien de statistiques et commandes
> d'études administratives restent biseautées à partir du moment où
> elles  ne rentrent pas en compte les données du libre. Or si nous balayons
> dans  nos proches environnements professionnels, bien des utilisateurs du
> libres sont "tapis dans l'ombre" et ne se manifestent pas et donc ne
> sont pas référencés.
> Alors que sans autre procès de culpabilité, les commerciaux présentent
> les ventes de licence aux re-vendeurs et distributeurs sur catalogue
> trop souvent comme indice de distribution ou d'utilisation en lieu et
> place du nombre réel d'utilisateurs sur site.

Pour les collèges des Bouches-du-Rhône qui ont opté pour Pronote,
l'enjeu au départ n'était pas tant le coût de la licence (de ttes les
manières financée par le Conseil Général) que le service proposé
rassurant pour les chefs d'établissements.
Si un logiciel de type GEPI avait été finalisé à l'époque où de
nombreux établissements avaient opté pour Pronote, la qualité
même du logiciel n'aurait pas suffi.
Il aurait surtout fallu que des sociétés de services travaillant
sur un modèle à la fois concurrentiel et communautaire se
positionnent sur ce marché.
Voir à ce propos "open mairie".

>
> Que vous en semble chers colistiers ?

Aujourd'hui on s'achemine vers des systèmes cumulant
gestion/validation des compétences, cahier de texte électronique,
appel électronique, etc. qui vont tendre vers du cloud
computing.
Je ne suis pas sûr que tous ces éléments soient compatibles
avec la philosophie du logiciel libre.

Amicalement,
Charlie


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