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educ - Re: [EDUC] Des arguments MSO / LibO ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Des arguments MSO / LibO ?


Chronologique Discussions 
  • From: Louis-Maurice De Sousa <louis.de-sousa AT pi-et-ro.net>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Des arguments MSO / LibO ?
  • Date: Fri, 19 Sep 2014 12:10:42 +0200

Le 19/09/2014 09:04, fabio a écrit :
Bonjour,

Merci William pour tous ces arguments !

Il sera peut-être aussi nécessaire d'élaborer une stratégie de
communication en interne et en externe car il est toujours difficile
d'infléchir des décisions qui, visiblement, ne sont pas portées par
l'intérêt collectif.

Je n'hésiterais pas à m'appuyer dans ce cas sur l'avis de personnes
extérieures à l'établissment (IPR, services du rectorat, ...) et je
rappellerais en interne le coût des licences (et ce que l'on pourrait
éventuellement faire dans le cadre d'un usage différent) à l'ensemble du
personnel : les instances de l'établissement sont un bon relais : CA,
délégués syndicaux (voir à ce sujet la position des syndicats).

Le coût est un argument dangereux à manier car Microsoft® peut se permettre de rendre gratuit ce qu'il veut quand il veut, le temps qu'il veut.
On peut rappeler que les enseignants ont bénéficié de licences gratuites en 2007, mais pas les établissements ni les élèves. Se sont des pratiques de revendeurs de drogue.

L'argument sur les formats est assez bon et permet de donner l'impression d'être conciliant. Si Microsoft® respecte le format OpenDocument, pas de problème. Cela doit être le format par défaut car le seul standard.
http://www.tice.ac-versailles.fr/logicielslibres/spip.php?article247

Le principale argument pour renouveler des licences Microsoft Office est
la (pseudo) compétence acquise autour de ces outils. Il faut casser cet
argument en le mettant en face des arguments que cite William mais aussi
en montrant, pourquoi pas à travers une formation interne, que cette
compétence est souvent illusoire.

Est-ce qu'on apprend aux élèves à écrire avec Bic® ?
Ou est-ce qu'on leur apprend à écrire ?
Toutes ces entreprises ne font que créer des pratiques qui rendent dépendants, rendant le coût du changement exhorbitant en temps pour l'utilisateur. Le cas du changement de l'orientation de la page dans le menu « fichier » de Word® est un bon exemple. C'est débile et cela contraint l'utilisateur à *retenir* cette débilité. Quand ça disparait, il est perdu.

Quelques bonnes idées sur la bataille iOS® et Android® :

http://www.frandroid.com/dossiers/236539_android-ou-ios-switching-costs-separent-mondes


Mais, rien de neuf depuis ça :
https://www.gnu.org/education/edu-why.html
«
Les entreprises du logiciel privateur utilisent écoles et universités comme tremplin pour atteindre les utilisateurs et ainsi imposer leurs logiciels à la société dans son ensemble. Elles proposent des réductions, voire des exemplaires gratuits de leurs logiciels privateurs aux établissements d'enseignement, pour que les étudiants apprennent à les utiliser et en deviennent dépendants. Une fois que les étudiants auront leur diplôme, ni eux, ni leurs futurs employeurs ne se verront offrir d'exemplaires au rabais. Ce que font essentiellement ces entreprises, c'est de recruter les écoles et les universités comme démarcheurs pour amener les gens à une dépendance permanente à vie.
»

--

Louis-Maurice De Sousa




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