Re: [EDUC] Ordinateur Piqo One : libre et beau

[david96 <david96 AT libertysurf.fr>]

Le 04/02/2016 17:42, Pierre Yann Baco a écrit :

J'ai essayé de monter une salle informatique de démo en Raspberry, mais je me suis heurté aux problèmes suivants:
- Pas de PXE, donc impossible de faire du client léger. Faut installer une config sur la carte mémoire de chaque poste. Pas facile pour les mises à jour quand on en a 20 à faire par école.
- du HDMI et pas de VGA. Les écrans informatique en HDMI sont récents et donc chers (bien plus qu'un VGA 19" en excellent état pour 35 € HT), ou alors il faut un adaptateur HDMI->VGA (+/- 10 €) à connecter à la sortie HDMI du boîtier. Ca commence à être complexe à ranger. Et puis un câble HDMI c'est pas donné non plus (trouvez un constructeur d'écran HDMI qui vous fournit le câble avec...)
- Alimentation externe. Là, ça continue en paquet de nouilles. Comment caser tout ça proprement derrière un écran?
- Ethernet 100 Mbits: Franchement,en 2016 ?
- Pas de Wake On Lan: bien sûr ça ne consomme rien, on peut le laisser allumé. Mais ça chauffe. Et le WOL est bien pratique pour rallumer après une coupure.
- 1 Go de RAM: OOO + Firefox + un jeu ou appli pédagogique en simultané et ça commence à ralentir vraiment. Au point qu'un élève va cliquer, cliquer et recliquer pour lancer un autre programme, ce qui va évidemment ne faire qu'aggraver la situation.
- Les performances: pour un prix total inférieur, le reconditionné est nettement plus performant. Impossible de mettre un Raspberry à côté d'un reconditionné, personne n'en voudrait.
- Enfin, ça ne rend pas vraiment service au logiciel libre. Le financeur et l'utilisateur vont associer les faibles performances au logiciel libre, pas au Raspberry.

Bref, faites l'addition de tout ce qu'il faut autour d'un Raspberry ou équivalent pour obtenir un poste de travail décent, et comparez le à ce que vous pouvez avoir en reconditionné au même prix.

Du coup j'ai remballé mes Raspberry...

Bonjour,

Merci pour ce retour d'expérience, qui certes, freine notre enthousiasme, mais nous incite de facto à réfléchir plus en profondeur…

Amicalement.

David Prudhon.