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educ - Re: [EDUC] EduNathon : nous sommes déboutés en référé

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] EduNathon : nous sommes déboutés en référé


Chronologique Discussions 
  • From: Sergio Iborra <sergio.iborra AT free.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] EduNathon : nous sommes déboutés en référé
  • Date: Sat, 17 Sep 2016 14:30:12 +0200

Le 17/09/2016 à 12:31, Olivier Guillard a écrit :
Les stratégies françaises en matière de numérique et de de
développement logiciel sont emblématiques de notre jacobinisme.

Quand nos crânes d’œufs auront-ils compris qu'un atout mal utilisé
peut finalement devenir un sérieux handicap ?

La mutualisation est certes indispensable lorsque des investissements
lourds et justifiés ne peuvent pas être portés localement.

Mais lorsque mutualisation se traduit par religion de la
centralisation (républicaine et laïque ben sûr), alors à l'intérêt
général se substitue l'éloignement des décisions aux besoins et aux
réalités de terrain.

Pour quel résultat ? C'est simple : il suffit de regarder le
décrochage français au sein d'une économie désormais globalisée.

En matière de numérique et de logiciel, l'organisation à la française
coute des centaines de millions d'€uros chaque année pour des
résultats souvent catastrophiques. (voir le projet louvois par exemple
: https://fr.wikipedia.org/…/Logiciel_unique_à_vocation_inter…
Coût de ce seul projet pour la collectivité : 500 millions d'euros au
bas mot -espérons que ce budget aura au moins fait vivre des
entreprises françaises et qu'il n'aura pas seulement été brulé en
licences logicielles échappant à l'impôt- ).

Cela fait plus de 30 ans que le paradigme "penser globalement agir
localement" a été adopté par toutes les sociétés modernes et on
constate ça marche partout ou cela est intelligemment appliqué.

La France, elle, se distingue et installe tous les dispositifs de
centralisation garantissant que le local ne pourra agir que lorsque le
global a pensé pour lui.

Une fois encore, tout n'est pas tout blanc ou tout noir : sur un même
sujet, la mutualisation est nécessaire dans certains cas, elle est
contreproductive dans d'autres. Mais dans tous les cas, la
mutualisation ne se décrète de toutes façons pas.

Voici un petit article ludique et sans prétention qui vient d'attirer
mon attention sur l'informatique à l'école : il illustre bien à mon
sens le mal français.

https://grisebouille.net/mcdonalds-dans-les-cantines-scolaires/

Partagé sur facebook (je sais, c'est très mal) avec le commentaire qui
précède :
https://www.facebook.com/olivier.guillard.14/posts/10154537340307248

Bien à vous,

---
Olivier


Le 16 septembre 2016 à 16:00, Sébastien Saunier <ssaunier AT mions.fr> a écrit :
Bonjour,

Je partage avec vous ce lien plein de bon sens, une belle synthèse... Merci
Grisebouille

Un lien qui vous fera sourire, à diffuser sans modération !

https://grisebouille.net/mcdonalds-dans-les-cantines-scolaires/

Bonne fin de semaine,

Sébastien
(La Mouette / Collectif Edunathon)

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Bonjour,

Il me semble que tu te trompes d'adversaire, et aurais tendance à jeter le bébé avec l'eau du bain : ce n'est pas parce que nos dirigeants font une utilisation scélérate du système qu'ils sont censés gérer (temporairement...) que le système est bon pour la casse.

Dans le domaine de l'éducation, ce système garantit le même traitement à TOUS, vise à émanciper tous les élèves (les libérer de la main-mise du "Père" et du père, de l'économie...). Le "local" casse cette égalité qui protège les plus fragiles des influences.

C'est tout le contraire de l'émancipation, de la libération, qui est fait ici par exemple, avec cet accord Microsoft (une entreprise privée qui "fournit" un système privateur et qui reconnait être légalement tenue d'échanger avec la NSA...)

Pourtant ce système républicain a permis à notre pays d'être parmi les plus performants dans pratiquement tous les secteurs (dans quel secteur "sommes-nous décrochés" ?), et je considère le budget de l'éducation comme un investissement et non un coût.

Cordialement,
Sergio





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