Re: [EDUC] Sur l'open-washing en France

[Samuel Ballé <sballe AT sbcmaroc.com>]

Je suis complètement d'accord avec toi et je pense que seul le peuple peut se changer lui même. La piste que je vois pour cela est de commencer par repenser une constitution qui représente les objectifs que le peuple se fixe. Tant sous forme d'idéaux sur le principe des droits de l'homme, que sur la mécanique que nous sommes capables d'inventer pour rénover nos institutions et les rendre plus fiables.

Le fameux contrat social de Rousseau.

J'ai regardé par exemple ce qui a été tenté par Etienne Chouard. Mais si la volonté de reprendre une bonne base y est, elle s'y fait sur un contexte élitiste. Toujours avec un système représentatif et pas dans un esprit libre.

Pour sortir de l'impasse de la critique je souhaite que soit construite une nouvelle démocratie ouverte. Qui ne soit pas obligatoirement en conflit avec l'existant, mais qui pose les problèmes de la bonne façon et qui tente d'y répondre avec des outils modernes (et libres).

Quelqu'un peut-il lire ma proposition et à défaut de souhaiter y participer me donner un premier feedback. C'est juste un texte...

http://democratux.org/

Sam

Le 14/12/2016 à 12:58, Olivier Guillard a écrit :

Bonjour,

intéressant ces débats, étant donné que j'ai tendance a penser qu'on a les personnalités politiques qu'on mérite, spécialement dans une démocratie, je me permettrai en guise de grain de sel d'offrir cette  perspective :

1- la démocratie est une belle chose puisqu'elle permet de placer à certaines responsabilités des personnalités choisie par le peuple (responsabilités qui d'ailleurs au passage sont réduites aujourd'hui à peau de chagrin).

2- Si il y a aujourd'hui tant de défiance envers les politiques, est-ce qu'il ne faudrait donc pas changer le peuple pour que l'on ait alors une chose de voir de bonnes personnes élues ?

3- Si la réponse à la question "2" est "oui", alors vient celle-ci : qui est en mesure de changer le peuple ? Si on estime que ce sont les politiques, alors on peut se demander pourquoi il le feraient puisqu'il ce faisant ils ne seraient plus élus.

Bref et trêve de plaisanteries, je trouve qu'on exagère : les hommes politiques ne sont pas "tous pourris". Quelque soient les partis et même les idées, il y a aussi beaucoup de gens sincères et qui ont le sens du service dans cette population, pas plus pas moins qu'ailleurs. A cet égard, il me plaît à penser que les statistiques d’intégrité (versus véreux) ne sont pas pires chez les politiques que dans le reste de la population (voire qu'elles soient même bien meilleures qu’ailleurs, ouvrons les yeux).

Un des problèmes bien sûr est que les média ont la fâcheuse tendance à ne chercher QUE l'extraordinaire, le coup tordu ou le scandale : le grossier est bien plus vendeur que le brave type qui essaye juste de faire son job n'est pas ?

Alerter sur les dérives est certes indispensable, mais n'y a-t-il pas beaucoup de complaisance à ne s'attacher QU'au scandale ?

Bref, finalement je n'étais peut-être pas forcément dans la plaisanterie en préambule :

si il y a aujourd'hui tant de défiance envers les politiques dans une démocratie comme la notre, est-ce qu'il ne faudrait pas changer le peuple ?

D'ailleurs, il parait que ça marche beaucoup mieux dans certains pays (nordique notamment) : un état d'esprit peut-être ?

Cordialement,

---

Olivier

Le 12 décembre 2016 à 23:01, Ghislain Fabre <ghislain.fabre AT open-elearning.com> a écrit :
Le 12/12/2016 à 20:06, mdn a écrit :
Le problème ne vient pas spécialement de personnage politique en soit.

Le soucis c'est la protection contre la corruption.
Comment faisons nous pour vérifier que un ministre, un députer ne sois
pas soudoyer pas un lobby ?

+1, très bonne question.
Comment d'autres pays gèrent cet aspect ? Quels outils et dispositifs a-t-on en France  ? Comment en tant que communautés d'électeurs pourrions-nous conditionner notre vote à tel candidat seulement s'il respecte une charte définit par les citoyens qui donnerait plus de transparence sur les pressions des lobbys non démocratiques, et présenterait des solutions de s'en protéger ?
+
Ghis
En voyant ce qu'il se passe en korée du sud (et des révélation
wikileaks), je me demande si nos élue ne doivent pas tout simplement ne
plus avoir de vie privée pendant leur mandat.

Nous somme en plein milieux d'une sombre partie de l'histoire.

Le 12/12/2016 13:03, Jérôme CHOAIN a écrit :
nos institution ne sont pas démocratiques, pourquoi feraient-elles la
promotion de ce qui a pour vocation de les mettre au chômage.
Les élus n'aiment pas internet, c'est une menace pour eux.
​
​Comment peut-on venir parler de gouvernement ouvert dans un pays sous la
botte ​de Valls et Cazeneuve?
jerome



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