Re: [SENSIBILISATION] Guide d'argumentaire à destin ation des apriliens eux-mêmes

[Vincent Calame <vincent.calame AT exemole.fr>]

> J'ajouterais également:
>
>  - Version « informaticien »
>  - Version « décideur / entrepreneur »
Voici les arguments (un peu excessifs et pas totalement vérifiés, bien 
sûr, ce ne sont pas des arguments « à écrire »).

Version « invocation des grands anciens » : « IBM, Sun, Google 
soutiennent le logiciel libre. Ce ne sont pas des enfants de chœur, ils 
le font parce qu'ils y ont un intérêt bien compris. De fait, le logiciel 
libre est le seul cadre possible pour développer des logiciels de plus 
en plus complexes dans un processus multi-acteurs : Microsoft excepté 
(avec les résultats que l'on sait pour Vista), plus aucun acteur n'a les 
capacités de développer seul une gamme complète de logiciels 
correspondant aux services qu'il veut vendre. ».

Ça, c'est pour un informaticien mais ça peut être utilisé pour toute 
personne qui a une approche entreprenariale. Autre version pour un 
informaticien :

Version « SAAS, Web 2.0 et autres trucs à la mode » : « À l'heure des 
services en ligne, de l'informatique distribuée, de la convergence entre 
téléphonie et portable, à quoi bon se battre pour le nombre de licences 
installées sur des postes destinés à disparaitre. Le logiciel lui-même 
n'est plus qu'un maillon dans une chaine globale de production et de 
gestion de l'information. L'informatique, ce n'est pas seulement du 
développement mais de plus en plus de la configuration et de 
l'assemblage d'éléments existants. Avec une distribution GNU-Linux on a 
un ensemble de logiciels complets mais on ne devient pas administrateur 
système en un jour. »



Version « Intelligence économique »: « Savez-vous que dans 
l'Administration française, ce sont les militaires les plus actifs dans 
la promotion et l'utilisation des logiciels libres ? Rien d'étonnant : 
quand on gère des données aussi sensibles que celles touchant à la 
sécurité nationale, il est indispensable d'avoir la maitrise des 
logiciels qui les traitent quotidiennement. Et vous, à l'heure de 
l'intelligence économique, les données de votre entreprise sont-elles 
pas également trop sensibles pour les confier à des logiciels dont, au 
fond, vous ne savez rien ? ».

Ça, c'est à destination d'un chef d'entreprise respectable ou d'un 
décideur : l'invocation de l'Armée, ça a toujours son effet.


Version « éditeur informatique ». « Pour les non-informaticiens, 
l'informatique est un outil hostile, un passage obligé, une contrainte 
avec lequel il faut faire avec. Les clients détestent être dépendants, 
ils subissent la dépendance imposée par le logiciel propriétaire mais un 
jour ou l'autre, ils se rebellent et font la migration. Le capital le 
plus important que doit entretenir un prestataire informatique avec ses 
clients, c'est la confiance. Et lorsqu'on est éditeur, publier ses 
logiciels comme logiciel libre est de meilleur moyen de créer la 
confiance avec ses clients car ils ne sentent pas les pieds et poings 
liés. Une fois cette confiance établie, les clients prendront en main le 
logiciel et seront très rapidement demandeurs de services, de 
développements supplémentaires. Et comme on préfère toujours s'adresser 
au bon dieu qu'à ses saints, l'éditeur original aura toujours une 
longueur d'avance sur d'autres prestataires qui utiliseraient son 
logiciel ».


Et enfin, une dernière petite image pour se payer la tête de Microsoft

Version « URSS » : « Microsoft, c'est l'Union Soviétique : un mastodonte 
qui tient par le contrainte avec ses satellites « certifiés Windows » 
aussi indépendants que l'étaient les  « pays frères ». Et comme l'Union 
Soviétique, c'est la lourdeur même de Microsoft qui va provoquer sa 
chute. Vista, c'est l'Afghanistan de Microsoft. »

Vincent