Re: [SENSIBILISATION] Tee-shirt bio équitable

[Étienne GONNU <egonnu AT april.org>]

Salut,

Le mercredi 02 mai 2018 à 14:25 +0200, Ysabeau a écrit :
> Le 27/04/2018 à 19:24, Benjamin Drieu a écrit :
> > Ysabeau <id AT dutailly.net> writes:
> > 
> > > Il faudrait peut-�tre commencer par leur demander d'�tre plus pr�cis sur
> > > "leurs valeurs" parce que bon, ce qui est dit sur le site c'est vague et
> > > fait plut�t discours marketing qu'autre chose ce qui laisse � entendre
> > > que, derri�re, il n'y a rien.
> > 
> > Personnellement, leurs valeurs je m'en cogne, tout comme celles de mon
> > boulanger.  Ce que je sais par contre c'est qu'une partie au moins de
> > leurs tshirts sont certifi�s FWF.  Et �a, �a correspond � ce qu'on
> > recherche en terme d'�thique.
> 
> 
> En l'état je ne leur ferai pas confiance !

Tel que je comprend l'argument de Benjamin, et si c'est le cas je suis 
entièrement d'accord avec lui,
ce qui importe n'est pas d'avoir confiance dans une marque (de mon point de 
vue c'est même antithétique).
Car il faut partir du principe qu'une marque (lire l'entreprise qui est 
derrière) est là pour dégager du profit,  
et qu'elle choisira à cette fin des leviers qui lui paraîtront pertinent. 
Par exemple ; le respect d'une certaine éthique sociale. Pour vendre cela 
elle va pouvoir s'appuyer sur une certification.

De ce point de vu donc, ce qui importe selon moi c'est la confiance que l'on 
accorde à l'autorité certifiante.
Qu'importe les motivations sous-jacentes de l'entreprise pour obtenir ce 
"sésame".

Après j'avoue que je ne connais pas du tout la FWF. Quels sont leurs 
critères, méthodes et moyens de contrôles, 
qui et comment elle se finance, etc.
Mais comme je fais confiance à Isa, je ne fais que déléguer ma confiance d'un 
maillon supplémentaire :)


Sinon, par rapport aux "3 propositions" : 
La "3"
> 3. On imprime des tee-shirts fabriqués au Bangladesh par des fabricants 
> certifiés.
me parait la plus équilibrée en l'état en terme de compromis si on juge la 
certification FWF fiable.

Mes deux centimes,

Étienne