Accéder au contenu.
Menu Sympa

transcriptions - Re: [Transcriptions] « Internet, démocratie , dangers » par Benjamin Bayart — Ubuntu-party 1 0.10 — Paris : quelques petites erreurs et points d e désaccord

Objet : Transcription de fichiers son ou de videos de conférences (liste à inscription publique)

Archives de la liste

Re: [Transcriptions] « Internet, démocratie , dangers » par Benjamin Bayart — Ubuntu-party 1 0.10 — Paris : quelques petites erreurs et points d e désaccord


Chronologique Discussions 
  • From: Julia Buchner <julia AT buchner.fr>
  • To: Garreau Alexandre <galex-713 AT galex-713.eu>
  • Cc: April Transcriptions <transcriptions AT april.org>
  • Subject: Re: [Transcriptions] « Internet, démocratie , dangers » par Benjamin Bayart — Ubuntu-party 1 0.10 — Paris : quelques petites erreurs et points d e désaccord
  • Date: Sun, 28 Jul 2013 13:40:43 +0200

Bonjour Alexandre,

Je n'ai pas encore tout lu, mais je vais regarder cela.
Petite question de curiosité : nous avons un wiki pour soumettre des corrections / améliorations, y a-t-il eu un soucis qui a fait que tu n'as pu l'utiliser ?

Librement,
Panda


Le 27 juillet 2013 00:01, Garreau Alexandre <galex-713 AT galex-713.eu> a écrit :
  Bonjour, j’ai pu remarquer quelques petites erreurs (de transcription,
de grammaire, d’orthographe) et quelques points où je ne suis pas
d’accord sur la transcription de la ponctuation dans la transcription de
la conférence « Internet, démocratie, dangers » donnée par Benjamin
Bayart à l’Ubuntu-party 10.10 à Paris :

  J’ai trouvé ces erreurs en citant un gros bout de cette transcription
tout en regardant la vidéo en même temps (j’avais d’abord regardé la
vidéo pour chercher des petites citations et ensuite décidé que copier–
coller la transcription de tout le bout qui m’intéressait), j’ai trouvé
quelques points sur lesquels j’étais en désaccord. Alors j’aimerais
expliquer ce avec quoi je ne suis pas complètement d’accord, pourquoi,
pour qu’éventuellement ce soit corrigé, ou pas si j’ai tort, si vous en
trouvez le temps.

> Dans les dangers, il y a la question de la culture, qui est toujours
> intéressante ; alors pour ceux qui n'ont pas repéré, on va dire du mal
> des marchands de musique, des marchands de films, et de la loi HADOPI.
  Les deux phrases étant relativement indépendants, et entrecoupées
d’une respiration plus longue que la précédente, je mettrais plutôt un
point-virgule.

> Il faut que l'on se mette d'accord sur la définition de la culture.
> Soit vous en prenez une définition extrêmement moderne, qui dit que si
> c'est en vente à la Fnac, c'est de la culture. Et donc comme j'y ai
> trouvé des cahiers blancs et des stylos… un cahier c'est de la
> culture. Soit vous en prenez une définition un peu plus ancienne, et
> en fait, on appelle « culture » la référence commune que partagent un
> groupe d'êtres humains et qui lui permet de communiquer.
  Il y a une pause avant le « qui dit que […] » : or une pause (virgule
ou autre ponctuation) avant un pronom relatif peut changer son sens.
  Puis après « culture » je trouve qu’on sent bien qu’il s’arrête et que
la phrase est finie.
  Et après « des cahiers blancs et des stylos », il marque une
hésitation balbutiante qui pourrait tout-à-fait — selon moi — être un
effet rhétorique, et que je marquerais par des points de suspension, à
moins de vraiment y transcrire « heu… donc… voilà… un cahier c’est de la
culture » (je trouve que ça a un effet sur le charme du discours).
  Enfin avant le « soit […] » il y a une pause assez longue et un
changement de ton qui me ferait penser qu’il s’agit d’un changement de
phrase. Mais toutefois j’ignore si une quelconque convention veut que
« soit […] soit […] » soit entrecoupé par un point-virgule, donc je ne
suis pas certain de ce point.

> Si nous pouvons communiquer, c'est parce que nous parlons la même
> langue ; si nous parlons la même langue, c'est parce que nous avons la
> même culture : si quand je dis « un mulot » vous comprenez que c'est
> une souris et pour les plus cultivés d'entre vous, vous comprenez que
> c'est une référence à un sketch des Guignols de l'info, c'est bien que
> nous avons des références culturelles en commun.
  Les deux « si […] » étant assez liés et rapprochés je propose de les
séparer par un point-virgule.
  Avant le « si quand je dis “un mulot” […] » il y a une pause assez
longue par rapport au reste et étant un exemple concret suivant un fait
général, je tendrais à mettre un deux-points.

> La culture, ce sont ces références-là. La culture, ce n'est pas
> forcément des trucs compliqués ! Ça *peut être* des références
> compliquées, savantes et intelligentes… Je ne sais pas, si vous aussi
> vous avez lu Rabelais on peut disserter sur ce que raconte Gargantua
> ou ce que raconte Pantagruel (pas le sujet) : ce qui s'appelle
> culture, ce sont ces éléments communs. C’est à dire que *la* culture,
> ce sont ces éléments communs.
  On sent nettement une exclamation dans « La culture, ce n’est pas
forcément des trucs compliqués ! », et une emphase dans « peut être » (à
mettre en italique, typographiquement, mais à mettre en _<em>_ en HTML,
pour faire bien sémantique). Il y a un « heu… » après « compliquées,
savantes et intelligentes » (qui, au fait, prend une virgule après
« compliquées », étant une énumération) et ce serait mieux de le marquer
par des points de suspensions. Puis je vois pas pourquoi le « pas le
sujet » n’est pas transcript…
  Il est un peu soufflé et rapide mais on peut entendre un « ç…a dir’
que » ’fin « c’est à dire que » en bon français, juste avant « *la*
culture ce sont ces éléments communs » (le « la » est lui aussi en
emphase à propos).

> Basiquement tout à l'heure quand je disais un « kikoolol »… Il y a
> vingt ans j'aurais sorti ce mot là à mes parents, aucune chance qu'il
> sachent ce que c'est. Aucune. Aujourd'hui, ils commencent à avoir
> vaguement entre-aperçu des choses qui se racontent sur MSN, par leurs
> petits-enfants ou par leurs enfants, et donc ils *arrivent* à se dire
> que « tiens, peut-être effectivement ça doit faire référence à ça ».
> On commence à avoir ces éléments de culture commune qui apparaissent.
  On sens une nette pause et un changement de ton après « “kikoolol” »
et on peut vaguement entendre « Il y a vingt ans _que_ j’aurais sorti
[…] », le « que » étant faiblement dit, et n’ayant pas vraiment
grammaticalement sa place dans la phrase je l’aurais enlevé plutôt que
de le confondre avec une virgule.
  Il ne dit pas « ils commencent vaguement à avoir entre-aperçu […] »
mais « ils commencent à avoir vaguement entre-aperçu […] » : c’est
important dans le sens où « vaguement » fait partie de la continuité du
rallongement de phrase qu’il utilise pour montrer à quel point c’est
partiel (je prend ça aussi pour un effet rhétorique). Il manque un
« donc » avant le « ils arrivent » et d’ailleurs « arrivent » est en
emphase (là aussi ça sert à montrer que c’est partiel).

> Donc, un élément échangeable — un élément qui s'échange — est par
> définition un élément culturel, et réciproquement, un élément culturel
> est par définition un élément qui s'échange.
  Il y a un « donc » sauté en début de phrase et je mettrais plutôt « un
élément qui s’échange » entre tirets sur quadratin (tirets longs) et
espaces insécables. Mais j’ai oublié la règle qui sépare l’utilisation
des virgules et des tirets longs donc là non plus je n’en suis pas
certain ^^".


> La conséquence de la guerre que nous font tous les gens marchands de
> culture c'est : si ils gagnent (imaginons qu'ils y arrivent), on ne
> s'échange plus de musique ni de films qui soient basiquement sous
> copyright, dans un monde où on peut s'échanger de la vidéo facilement,
> où on peut donc faire passer ses idées d'une personne à l'autre en
> disant « tiens, regarde, telle scène de tel film, ça m’rappelle le
> prof c’matin, c'est trop marrant. ».
  Il ne dit à aucun moment « que » après le « c’est », et marque une
pause assez longue, du coup je mettrais un deux-points.
  « imaginons qu’ils y arrivent » serait selon moi parfait entre
parenthèses, et le deux-point ici pourrait donc être remplacé par une
virgule, étant déjà utilisé plus tôt et n’étant pas si long comme pause.
  Ensuite il ne dit pas « ou » mais « ni ».
  J’ai passé, repassé, encore et encore, et il n’y a pas de « l’ », il
dit « où on peut s’échanger » et non « où l’on peut s’échanger ». Alors
soit on ne met pas le « l’ » comme c’est encore le cas une fois juste
après ; soit on l’ajoute ensuite et on passe « l’ » dans l’interminable
liste d’abréviations et machins retirés du langage oral mais toujours
présents dans le langage écrit de la langue française et on participe à
faire du français une langue toujours plus complexe et toujours plus
incompréhensible pour les étrangers.
  Pour le « tiens, regarde, telle scène de tel film, ça me rappelle le
prof ce matin, c’est trop marrant », il manque un point, et les
abréviations, je pense (mais je suis pas sûr), faisaient partie du
registre de langage de l’adolescent, nan ? Du coup il vaudrait peut-être
mieux les transcrire elles aussi.

> En supposant que l'on ne fasse pas passer ça par les scènes des films
> que ces gens-là vendent, on va le faire passer par autre chose. Je
> sais pas par quoi, mais on le fera forcément passer par quelque chose.
> Il y aura bien une culture commune qui s'établira. Si *techniquement*
> il n'est pas possible que ce soit la culture issue de l'industrie du
> divertissement, ce sera autre chose. Ce sera des vidéos qu'on a
> trouvées gratuitement sur Internet et qu'on a le droit de diffuser, ce
> sera de la musique que l'on a trouvée ailleurs que chez un marchand de
> musique.
  Il ne dit pas « par des scènes de films que ces gens-là vendent » mais
« par les scènes des films que ces gens-là-vendent »
  Puis il ne dit pas « Je ne sais pas par quoi » mais « Je sais pas par
quoi ». Ce n’est pas une erreur grammaticale mais un usage très en vogue
pour abréger la façon de parler en retirant les particules inutiles.
  Il ne dit pas « mais on va forcément le faire passer par autre chose »
mais « mais on le fera forcément passer par autre chose ». Il y a une
très fine nuance.
  Le « techniquement » est en emphase.
  Il dit « des vidéos qu’on a trouvées gratuitement sur Internet » et
pas « des vidéos que l’on a trouvées gratuitement sur Internet ». De
même il dit « et qu’on a le droit de diffuser », et non « et que l’on a
le droit de diffuser ». Ici s’applique la même remarque que plus tôt.

> C’est à dire que la conséquence immédiate de tout ça… Quelle valeur a
> un film dont vous ne pouvez pas parler ? Iriez-vous au cinéma voir un
> film dont vous ne pourriez pas discuter après ? Je veux dire, hormis
> si vraiment l'actrice a des gros seins… Je veux dire, hormis quelques
> cas très précis… où on revient quand même sur la question du porn… Je
> veux dire… iriez-vous voir un film que vous ne pourriez pas raconter,
> et dont vous ne pourriez pas parler ?
  Ici le petit « C’est à dire », abrégé et soufflé caractéristique de
Benjamin Bayart est plus audible.
  Après « tout ça », selon moi ce n’est pas une pause précédant une
explication où un exemple, mais une suspension et un changement de
discours. Selon moi les points de suspensions sont ici beaucoup plus
adaptés.
  Puis le « Je veux dire » est répété avant « hormis quelques cas très
précis » et avant « Iriez-vous voir un film […] », très vite et bas, peu
audible, mais il l’est. Ça *peut* (pas sûr) tenir de l’anaphore, et du
coup avoir son importance, du coup selon moi vaut mieux le transcrire
aussi.
  Puis une fois de plus, il ne dit pas « où l’on revient […] » mais « où
on revient […] ».
  Enfin il dit « et dont vous ne pourriez pas parler ? » avec un « et »
devant.

> Or, de nos jours, si vous parlez de quelque chose sur Internet… Je
> veux dire vous n'allez pas faire une dissertation par écrit à la
> machine à écrire comme en 1930 ! Vous allez le raconter avec des
> images ; vous allez le raconter avec des bouts de vidéo ; vous allez
> le raconter avec des bouts de bande-son, avec des montages rigolos. Si
> vous pouvez pas faire ça, ça vous sert à rien.
  La phrase commence par « Or, », ça a son importance stylistique.
  Il y a encore « Je veux dire », ça pourrait être un tic, mais ça a son
influence sur l’effet que fait le discours. Puis la phrase se termine
après « 1930 » selon moi, et n’a pas de raison de se prolonger après. Et
elle m’a l’air exclamative.
  Je séparerais l’énumération de phrases suivante par des
points-virgules, celles-ci étant assez indépendantes et la pause étant
un peu plus longue que celle d’une virgule.
  Enfin encore une fois il n’emploi pas « ne », et le registre de
langage *a* un effet rhétorique.

> Quelle valeur a ce film s'il n'est pas une référence commune ?
> Iriez-vous vous emmerder à vous enfermer pour 10€ dans une salle
> obscure à regarder quelque chose qui n'est pas une référence commune ?
> qui est un film qui cite des… qui fait référence à plein d'éléments
> qui ne vous parlent pas parce que vous avez pas vus les films d'avant,
> et que de toute façon vous pourrez raconter à personne donc qui pour
> vous sera pas un élément de communication utile.
  Avant « un film qui cite […] » il dit « qui est », c’est peu audible,
mais on l’entend. Je ne le met pas en majuscule car il s’agit de la
continuation de la phrase précédente qui se terminait aussi en « qui
n’est pas […] », le tout formant donc une anaphore. De ce fait il s’agit
de la continuation de la phrase précédente et le point d’interrogation a
valeur de virgule (sisi ça existe).
  C’est embrouillé là : il ne dit pas « qui cide des références à plein
d’éléments » mais « qui cite des… qui fait référence à pleins d’éléments
». Il a changé d’avis en cours de phrase car le mot « cite » n’était pas
adapté à son exemple (quand on dit citer en général on pense au fait de
rapporter un discours mot par mot : fait référence était plus adapté).
Néanmoins je le garderais car il peut évoquer en lui même d’autres
exemples à l’auditeur/lecteur.
  Il dit « vous avez pas vu » et pas « vous n’avez pas vu ». Ici c’est
particulièrement audible puisqu’il fait la liaison du « s » final de «
vous ».
  Il ne met pas de « ne » à « vous pourrez raconter […] » et « pour vous
sera pas un élément […] ».

> Si ces gens-là arrivent à faire en sorte qu'on ne puisse plus
> s'échanger leur contenu alors leur contenu n'a plus de valeur. Le
> contenu de l'industrie du divertissement n'a de valeur que parce que
> *nous* l'échangeons. Parce que nous l'échangeons alors il a de la
> valeur.
  De nouveau le « l’ » fantôme (il a dû avoir une mort violente pour
continuer à nous hanter comme ça ! ^^) dans « à faire en sorte qu’on ne
puisse plus ».
  Puis il y a une erreur difficile à dénicher au premier abord mais qui
finit en erreur grammaticale grossière : « leur contenu » dit à haute
voix peut être aussi bien singulier que pluriel. Néanmoins ensuite il le
répète (et la figure de style de croisement de noms
dont-j’ai-encore-oublié-le-nom fait qu’il le *répète* et que donc c’est
forcément le même nombre grammatical) et le verbe s’accorde « leur
contenu n’a ». Or « leurs contenus n’a » est une faute de grammaire
puisque le verbe s’accorde et que l’on devrait alors dire « leurs
contenus n’ont ». Du coup « leur contenu » est singulier : CQFD.
  Le « nous » est mis en emphase par une pause et un geste de la main,
cela peut aussi bien être le cas à l’écrit par de l’italique (ou ici la
balise HTML <em> en tout cas). Le « Parce que » aussi est mis en emphase
de la même façon.

> Parce que on fredonne la même chanson, parce que on cite les paroles
> de la même chanson, parce qu'on cite les mêmes bouts de films, parce
> que quand je vous dis « les cons ça ose tout c'est même à ça qu'on les
> reconnaît » vous êtes nombreux à voir de quel film je parle… C'est
> pour tout ça que ces contenus ont une valeur.
  Il sépare bien le « parce que » du « on » afin de faire une anaphore
sur « Parce que » sans s’embêter avec la liaison phonétique (et aussi
parce que le début de l’anaphore commençait avec « Parce que nous »), du
coup il ne dit pas « parce qu’on » comme il l’a fait jusqu’ici, et comme
il le fait juste après. Il ne dit toujours pas « l’ ».
  Ici une toute petite faute d’orthographe : on a oublié l’accent
circonflexe au « reconnait » de « les cons ça ose tout c’est même à ça
qu’on les reconnait ».
  Ensuite il commence une nouvelle phrase, ainsi je terminerais la
précédente avec des points de suspension et la nouvelle avec une
majuscule.

> Donc la conséquence immédiate de la guerre qu'ils nous livrent, c'est
> que si l'industrie du divertissement gagne et arrive à faire en sorte
> qu'on ne puisse plus échanger ses contenus, elle en sera la première
> victime. Les contenus qu'elle possède n'auront plus de valeur. La
> seule valeur réside dans l'échange que nous pouvons en faire.
  Le « l’ » fantôme est de retour dans « qu’on ne puisse plus » !

> Il y a plein de questions derrière, qui sont des questions utiles et
> intéressantes, sur comment on fait pour rémunérer les créateurs, sur
> comment on fait pour essayer de calmer la tristesse des actionnaires
> de Vivendi qui vont perdre de l'argent… Il y a plein de questions
> utiles et intéressantes dedans. Mais il y a une réponse dont je suis
> certain, c'est qu'on continuera à avoir de la culture, même si c'est
> sans ces gens-là. Donc je suis pas inquiet : la disparition de la
> création et la disparition de la culture, c’est juste pas possible.
  Les propositions « comment on fait pour rémunérer les créateurs » et «
comment on fait pour essayer de calmer la tristesse des actionnaires de
vivendi qui vont perdre de l’argent » ne sont pas des questions et sont
précédées par « sur » en plus de faire partie de la même phrase.
Celle-ci est bien terminée par une suspension, donc autant mettre des
points de suspensions.
  Encore une fois un « l’ » fantôme, qu’il est là mais qu’en fait il est
pas là, dans « c’est qu’on continuera ».
  « je suis pas inquiet » (sans « ne » encore une fois, déjà qu’on
transcript pas le « chuipa » propre au français oral et pas au français
écrit, et qu’on participe à complexifier cette langue encore plus : on
croirait une langue morte, genre le latin à l’époque de Dante) est
précédé de « Donc », qui a encore un effet rhétorique et stylistique
là-dedans. De plus il serait selon moi mieux suivi d’un deux-points que
d’une virgule.

> Donc il y aura forcément une création culturelle. La grande question
> c’est de savoir s'il y aura une création culturelle faite par… nos
> marchands de modèles en plastique ou faite autrement. Et il est à
> souhaiter pour eux que nous continuions pendant longtemps à échanger
> leur contenu gratuitement entre nous, et donc à donner de la valeur à
> ces contenus.
  Il dit « la grande question c’est de savoir » et non « la grande
question est de savoir ».
  Après le « par » il y a une hésitation, volontaire ou non, qui a un
effet sur la sémantique du discours (et sur la pensée attachée aux gens
désignés).
  Puis il y a une vraie erreur de transcription dans le fait que c’est «
marchands de _rondelles_ en plastique » et non « marchands de modèles en
plastiques » qu’il dit.
  Il dit « à échanger leur contenu gratuitement entre nous » (d’ailleurs
j’imagine que « leur contenu » doit toujours être singulier du coup)
avec « gratuitement » et non « à échanger leur contenu entre nous ».

Voilà c’est tout ^^, alors j’espère que vous trouverez le temps de me
répondre voir de corriger ça (ça fait beaucoup je sais, j’aurais
peut-être dû envoyer une diff en .patch…) ou de discuter sur les machins
ou je suis juste en désaccord :)


--
Pour gérer votre abonnement à la liste transcriptions et vos informations personnelles :
http://listes.april.org/wws/info/transcriptions




--
Julia Buchner



Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page