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educ - Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: [EDUC]1ère vers ion argumentaire LL<=> enseignement de l'informatique

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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  • From: David Chemouil <david AT chemouil.fr>
  • To: cnestel AT free.fr
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  • Subject: Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: Re : Re: [EDUC]1ère vers ion argumentaire LL<=> enseignement de l'informatique
  • Date: Fri, 18 Oct 2013 15:28:18 +0200

Le 17/10/2013 20:23, cnestel AT free.fr a écrit :
Question : pourquoi l'interopérabilité est-elle exclue des notions
fondamentales
des programmes de technologie en collège ?

Bonne question.


Mais il me semble qu'à ce niveau, ce n'est même plus un problème de
cours d'informatique. C'est un problème de marchandisation de l'école,
en profitant de la "numérisation". Marchandisation qui est effectivement
à combattre de toutes ses forces (et où on voit au passage la même philo
que dans la base élève : créer des travailleurs soumis).

Une fois qu'on a parlé de "marchandisation" on fait quoi ?

On s'allie avec d'autres assos, comme les opposants à la Base Élève ? On va voir du côté des assos de parents, de profs ?


En revanche, quand tu dis que ce n'est pas un problème d'informatique et je
rajoute
technologique. Je ne suis pas d'accord en ce qu'il s'agit d'un nouvel
obscurantisme
qui véhicule tout un tas de contre-vérités de type : la terre est plate.

Je peux développer :)

Je suis tout ouïe (en privé si tu préfères ne pas flooder la liste).


Tu m'apprends qu'ESR est aryaniste. Pourtant, il a écrit le bazar et la
cathédrale qui est un texte de référence et dont les implications sont
aussi vraies pour démontrer que l'approche de l'informatique propriétaire
à l'école, y compris dans la production de code dans certains IUT (et à ce
propos François-Xavier parle de «répétitif passif», concept qu'il faudra,
après examen peut être reprendre et développer) est réflexive de la production
du code des logiciels privateurs.

C'était un jeu de mot. Mais c'est bien un raciste bien timbré. Tout son blog en est farci, je te suggère par exemple : <http://esr.ibiblio.org/?p=142> mais tu en trouveras plein d'autres dans un moteur de recherche.



qu'on met alors dans le même sac toutes les disciplines qui ne sont pas
des sciences selon ce critère. Puis on se sert de cet argument pour les
exclure de l'université, lieu de rassemblement des "champs du savoir".
Si j'ose dire, le critère de Popper est un support au FUD académique.
Qui en est exclu ? La psychanalyse bien sûr pour commencer, que le
critère permet de présenter comme de l'astrologie, une secte, un délire,
enfin ce genre de choses.

Je suis septique. Il me semble qu'il ne faudrait pas mélanger des penseurs
néo-staliniens comme Sokhal avec Franck Popper.

Karl. 7h de cours ça crève bien :-) Mais d'accord avec toi, Popper n'est pas Sokal & Bricmont.

De plus, de nombreux courants
psychanalytiques ne revendiquent pas la psychanalyse comme une science,
Lacan par exemple.

Clairement : Lacan s'est d'ailleurs même référé à Popper pour sa démonstration que la psychanalyse n'est pas une science. À la fin de son enseignement, il s'est me semble-t-il plutôt appuyé sur la notion de tekhnè.

Ce que j'essaie de dire, c'est (1) que le critère de Popper ("Falsifiabilité") contribue à exclure de l'Université ce qui est décrit comme "non-science" (combien de fois j'ai entendu des collègues invoquer le critère ainsi !) et (2) il y a des savoirs "non-scientifiques" (au sens de Popper) mais rigoureux qui ont (pour moi) leur place à l'Université.

david



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