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educ - Re: Re : Re: Re : Re: [EDUC]1 ère version argumentaire LL<=> enseignement de l'i nformatique

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: Re : Re: Re : Re: [EDUC]1 ère version argumentaire LL<=> enseignement de l'i nformatique


Chronologique Discussions 
  • From: David Chemouil <david AT chemouil.fr>
  • To: "yannick.pedenon AT free.fr" <ycare8 AT gmail.com>, educ AT april.org
  • Subject: Re: Re : Re: Re : Re: [EDUC]1 ère version argumentaire LL<=> enseignement de l'i nformatique
  • Date: Thu, 17 Oct 2013 14:40:53 +0200

Le 16/10/2013 22:49, Vincent-Xavier JUMEL a écrit :
Primo, l'emploi de logiciels non-libres n'implique pas l'impossibilité
de lire, écrire, partager ses travaux. Sans compter que les étudiants
sont quand même maîtres dans l'art du partage en général, si vous voyez
ce que je veux dire :-) Ce qui ne me dérange pas d'ailleurs du moment
qu'ils acquièrent les savoirs qu'on essaie de transmettre au passage.

Non, il ne l'implique pas, mais il mets un frein non-négligeable à la
transmission. C'est bien parceque tu es dans le supérieur que tu es
rarement confronté au problème de l'élève qui n'arrive pas à ouvrir au
lycée son document réalisé chez lui, souvent avec la dernière version
d'un logiciel privateur.

Tu objecteras qu'une partie de mon travail est de le former à
l'utilisation des logiciels, mais c'est se méprendre sur le temps dont
nous disposons faces aux élèves et aux méthodes d'évaluations qu'on nous
demande d'employer. En particulier, ma direction trouverait inconcevable
que je ne note pas un travail parcque le document n'a pas été rendu dans
le bon format. Dois-je me mettre pour autant à utiliser des logiciels
propriétaires.

Je ne me permettrais pas de dire à quoi ni comment tu dois former tes élèves ! En revanche, et c'est peut-être là qu'il y a un hiatus qui fait que la plupart des chercheurs -même pleins de bonnes intentions- ne perçoivent pas l'enseignement d'informatique de la même façon, je ne vois pas ce problème comme un problème informatique en tant que tel. Comme un problème technique de standards, oui. Comme une façon (liée au capitalisme) d'enfermer les utilisateurs (donc philosophique, politique, économique, juridique), oui.

Je suis par contre tout à fait près à admettre que l'abord de la question se fasse dans un cours d'informatique. Car je suis d'accord que le problème est "démultiplié" dans le "numérique". Et que l'informatique met en évidence le caractère arbitraire du manque d'interopérabilité, i.e que connaître l'informatique montre que les obstacles à l'interopérabilité ne sont pas dus à une impossibilité fondamentale.


On peut faire du «répétitif passif» avec du logiciel propriétaire comme
avec du logiciel libre, la différence est qu'avec le logiciel libre, on
pourra, lorsqu'on aura compris la réalité de la tâche, la mener de façon
différente. Et ça, seul le logiciel libre le garantit.

Je suis désolé mais je ne vois pas de cas *pratique* où ce genre de situation arrive. As-tu un exemple plus concret ? À part programmer dans le cloud, ce qui fait vraiment abandonner toute prérogative, je ne vois pas vraiment de situation concrète où un élève de collège ou lycée, en cours d'informatique, peut se retrouver démuni à cause du proprio.

Je précise encore une fois que je pose ces questions pour faire avancer le schmilblick. Trouver des arguments.

a+

david



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