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educ - [EDUC] Moodle

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

Archives de la liste

[EDUC] Moodle


Chronologique Discussions 
  • From: JC Salmon - Collège de Cluses <coclu AT orange.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: [EDUC] Moodle
  • Date: Mon, 12 Mar 2018 19:31:56 +0100

Bonjour,

Je vous vois parler de Moodle comme une solution "éducation",
est-ce un logiciel qui peut remplacer ProNote ?

Et si oui, est-ce entièrement web apache/php/mysql
installable par ftp ?

Merci, c'est pour savoir si je fais fausse route avant de m'y intéresser.

JC

> Le 12 mars 2018 à 11:28, Laurent COOPER <laurent.cooper AT ac-grenoble.fr> a
> écrit :
>
> Bonjour Etienne
>
> Je comprends votre volonté de mettre en avant le logiciel libre et je
> salue la démarche positive qui est enclenchée.
>
> Je ne suis pas sur que l'angle purement comptable soit le bon angle
> d'attaque. Parfois, le bilan global d'un logiciel libre n'est pas
> nécessairement positif d'un strict point de vue comptable si l'on inclue
> toute la maintenance engendrée, la formation, la transition d'une
> solution à une autre.
>
> Le logiciel libre intéressant au niveau local car on transforme une
> économie basée sur les licences en une économie basée sur les services,
> et sur le long terme, tout le monde a à y gagner.
>
> Utiliser un Moodle installé localement plutôt que Google éducation, sur
> le plan comptable, c'est utiliser des ressources en interne pour
> installer le serveur, effectuer la maintenance, avec en particulier la
> gestion des mises à jour de sécurité indispensables.
>
> Si quelqu'un commence à creuser dans cette direction, pas sur du tout
> que ça apparaisse comme positif.
>
> Insister sur la sécurité, la propriété intellectuelle (dans Moodle, les
> résultats des étudiants sont privés, les cours restent propriété de la
> faculté et de leurs auteurs, etc ...), la pérennité des solutions est
> peut être un bon angle d'attaque
>
> Ce n'est que mon point de vue.
>
> Je te souhaite bonne chance pour avancer dans ce domaine
>
> Librement
>
> Laurent
>
>
>
> Le 12/03/2018 à 10:53, Ghislain Fabre a écrit :
>> Bonjour Etienne,
>>
>> Pour Moodle, si tu me dis le nombre d'utilisateurs, le nombre de Go
>> utilisé pour vos ressources dédiées à Moodle je pourrai te dire ce que
>> cela coûterait à la louche en privateur.
>>
>> En infographie / vidéo il y a aussi des pertes énormes de l'argent du
>> contribuable, alors qu'Inkscape, Gimp, Krita, Kdenlive, Openshot sont
>> d'excellentes alternatives. Là aussi tu devrais pouvoir montrer
>> plusieurs milliers d'euros de pertes par an si des suites privatrices
>> sont utilisées, ou d'économie si du libre est utilisé. Si t'as des
>> chiffres là-dessus, il y a de quoi faire aussi.
>>
>> En espérant que cela t'aide,
>>
>> ++
>> Ghis
>>
>> Le 12/03/2018 à 10:22, Étienne Rozé - ESP a écrit :
>>> Bonjour,
>>>
>>> Siégeant depuis peu au CA de mon Université, je m'initie petit à petit
>>> (et avec un peu de mal) à la comptabilité et autre comptes budgétaires
>>> et financiers…
>>> Pour l'objet que nous concerne, je me posais la question, peut-être
>>> naïve, de savoir si il y aurait un moyen de "valoriser" comptablement,
>>> rien que par les économies qu'ils engendrent, les logiciels libres
>>> utilisés par l'établissement (au moins ceux choisis globalement à des
>>> endroits "stratégiques " par exemple chez nous Moodle, Drupal sans
>>> parler des différentes distributions linux et il y en a bien d'autres
>>> ). Je me dis que ces "richesses" utilisées souffrent d'être invisibles
>>> dans les comptes pour qu'elles soient pris au sérieux au delà d'un
>>> certain cercle.
>>> Je sais bien que le débat n'est pas simple (économie ou non) et suis
>>> bien sûr convaincu que la valeur du logiciel libre dépasse les aspects
>>> uniquement comptables mais le rôle de la comptabilité étant de
>>> présenter au plus juste — de son point de vue — la réalité, il me
>>> semble qu'il y a là angle mort. Me trompe-je ?
>>> Je compte aborder le sujet avec notre agent comptable mais j'aimerai
>>> avoir des éléments pour étayer ma discussion… merci par avance !
>>>
>>> Bonne journée !
>>>
>>> Étienne Rozé
>>>
>>>
>>> Le 01/03/2018 à 00:26, Étienne ANDRÉ a écrit :
>>>> Salut,
>>>>
>>>> ----- Mail original -----
>>>>> De: "Rémi Boulle" <mail AT remiboulle.fr>
>>>>> Le 28/02/2018 à 12:06, Eda Nano a écrit :
>>>>>> C'est
>>>>>> entièrement injuste que quand les autres postes Mac de mon labo
>>>>>> payent 15 euros par mois pour avoir Illustrator, les logiciels
>>>>>> libres de mes ordi de travail, ceux du serveur de développement,
>>>>>> ceux du serveur de déploiement, ceux du cluster de calcul, toutes
>>>>>> des machines cruciales pour nous labo de bioinformatique, c'est
>>>>>> totalement absurde que ces logiciels libres là n'aient rien de la
>>>>>> part des labos.
>>>>> 100% d'accord. Cela m'a toujours frappé/choqué que des établissement
>>>>> payent des licences Microsoft ou autre alors que LibreOffice (par
>>>>> exemple) est déployé gratuitement sur tous les postes. Lorsqu'on
>>>>> propose
>>>>> à ces mêmes établissement de donner même 10% du prix total des
>>>>> licences
>>>>> Microsoft à une fondation, on a l'impression de demander à jeter de
>>>>> l'argent par les fenêtres. Ce ne serait que justice de la part d'un
>>>>> organisme public.
>>>>>
>>>>> Cela ne semble pas rentrer dans les cases des dépenses possibles pour
>>>>> un établissement. Un intendant/gestionnaire de la liste peut-il
>>>>> confirmer ?
>>>> Allô, j'écoute ?
>>>> Attention, dans la réponse qui suit, il y aura peut-être de vrais
>>>> morceaux de troll méchant intendant anti-profs ;-p
>>>>
>>>> Je vais m'attacher à la pure forme de la dépense publique : pour faire
>>>> sortir l'argent public (comprendre : sacré) de la caisse, il faut une
>>>> pièce justificative. A priori et en temps normal, c'est une facture
>>>> réglant une prestation dont le service est attesté bien réalisé par
>>>> l'ordonnateur (le chef d'établissement/président d'université dans ce
>>>> qui nous intéresse).
>>>>
>>>> Si l'on reste dans cette banalité de la prestation réalisée, pour le
>>>> Logiciel Libre il y aurait alors deux voies de facturation envisageables
>>>> :
>>>>
>>>> 1- l'abonnement à un service d'assistance-maintenance du logiciel par
>>>> une SSLL, mine de rien la plus grosse boîte du monde libre, RedHat,
>>>> semble assez bien s'en porter
>>>>
>>>> 2- la commande de fonctionnalités nouvelles dans un logiciel : mon lycée
>>>> a Habsolument besoin de ce petit module dans LibreOffice, et passe
>>>> commande de sa confection à qui (à peu près n'importe qui) peut le lui
>>>> développer, en demandant au passage que le code soit versé au projet.
>>>> Mais attention, on ne paie qu'après livraison.
>>>>
>>>> Autre possibilité, le soutien franc et massif, mais ce ne peut pas être
>>>> une décision du seul ordonnateur :
>>>>
>>>> 3- pour faire un don à une cause, la pièce justificative de la dépense
>>>> est alors un acte de l'assemblée délibérante de l'établissement public
>>>> (conseil d'administration), acte soumis à contrôle de légalité. Mais sur
>>>> des engagements financiers modérés cela ne pose pas de problème
>>>> fondamental, hormis de réunir un consensus suffisant au CA (une instance
>>>> où il est de bon ton de faire joujou à la ghrande polithik, alors c'est
>>>> pas trop dur de se mettre d'accord contre les vilains GAFAM, faut bien
>>>> que cette ambiance aberrante ait des bons côtés)
>>>>
>>>>
>>>> Le problème, c'est qu'il faut un décideur (l'ordonnateur) absolument
>>>> convaincu de la nécessité d'agir ainsi. Or même un proviseur super
>>>> bien-pensant, sympa et tout, si on lui propose de verser 1000 € à la FSF
>>>> (ou Framasoft ou l'April ou que sais-je) ou bien de rendre possible le
>>>> voyage des 1e STMG au Futuroscope, il choisira toujours la seconde
>>>> option, c'est fatal.
>>>>
>>>> Si en plus il a dans son intendance un mien collègue qui se mêle de ce
>>>> qui ne le regarde pas et se permet de sauter sur les freins au titre de
>>>> je ne sais quelle règle qui interdirait de payer pour ce qui peut
>>>> apparaître pour formellement gratuit au premier abord, ou qui trouverait
>>>> que c'est pas assez cher comparativement à Krosoft et savonnerait la
>>>> planche, et c'est plutôt courant, ça devient quasiment impossible.
>>>>
>>>> J'essaie de faire entrer le virus libriste dans mon métier, et j'ai une
>>>> petite victoire à mon actif : le site web de l'association des agents
>>>> comptables http://espaceple.org que je gère tournant avec SPIP, j'ai
>>>> obtenu à deux reprises que l'association fasse un geste vers la
>>>> communauté. Il était parfaitement assumé que c'était une dépense
>>>> somptuaire, pour la beauté du geste, mais je n'ai pas rencontré de
>>>> résistance parmi les autres cadres de l'association. D'ailleurs ça me
>>>> fait penser que je vais renouveler l'opération, ça fait trop longtemps
>>>> la dernière fois. Mais mon association regroupe les plus réveillés des
>>>> collègues, nous ne sommes pas aussi représentatifs que nous le
>>>> souhaiterions.
>>>>
>>>>
>>>> Concrètement, si l'on veut faire bouger les lignes vraiment, il faut
>>>> agir sur plusieurs fronts à la fois :
>>>>
>>>> a) faire copain avec des chefs d'établissement geeks qui serviront de
>>>> référence auprès de leurs collègues
>>>>
>>>> b) avoir en tête mon argumentaire ci-dessus et le diffuser auprès des
>>>> responsables financiers qui devront admettre qu'il est conforme à la
>>>> réglementation, et ne pas ajouter de frictions là où il n'y en a pas
>>>>
>>>> c) plutôt qu'espérer faire marcher les profs, àmha il faut attaquer les
>>>> inspecteurs : eux voient le problème du coût global des logiciels
>>>> privateurs, et seraient des disséminateurs idéaux du virus libriste
>>>>
>>>> d) toujours tenter d'attendrir les collectivités assurant le financement
>>>> avec les économies en perspective, la localisation de l'emploi etc.
>>>>
>>>> e) jouer sur les élèves politisés/organisés qui devraient pouvoir ramer
>>>> dans le même sens que nous. A titre d'exemple je compte lancer un jour
>>>> dans les pattes de mes élèves de l'éco-club le concept de "donnons les
>>>> vieux PC du lycée mais avec Linux dessus". Suivant les profils, en leur
>>>> faisant carrément faire des méga-install-parties, soit par un
>>>> partenariat avec Emmabuntus/Emmaüs ou l'équivalent (ou les deux)
>>>>
>>>>
>>>> Voilà quelques éléments. Je reste à la disposition de tout membre de la
>>>> liste qui voudrait s'armer d'arguments pour attaquer le problème dans
>>>> son bahut. Si ça pouvait démultiplier mes toujours trop modestes
>>>> contributions financières à la communauté, j'en serais ravi.
>>>>
>>>> Librement,
>>>>
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