Re: [SENSIBILISATION] Mise à jour du Flye r libre pour le Libre en fête 2009

[stéphane bisaro <sbisaro AT april.org>]

Bastien a écrit :
> "Raphael F." <raf64flo AT gmail.com> writes:
>
>   
> > Sauf que... La personne qui avait cette signature est une femme. La
> > réflexion "sexiste" ne semble donc pas issue de la domination
> > masculine...
> >     
>
> Quand les hommes auront le monopole du sexisme, celui-ci disparaîtra!
>
>   
C'est un sujet fondamental mais je doute que cette ML soit le lieu 
adapté pour en débattre.

De plus la signature en question a été retirée. Cependant, sur le fond 
(comment communiquer), il m'a été répondu que choquer pour attirer 
l'attention et forcer le débat est une méthode facile et qu'il fallait 
mieux user de pédagogie et de persuasion.

Je suis totalement d'accord : utiliser d'autres armes que le matraquage 
dont abuse (entre autres) les adversaires du LL a toutes mes préférences.
Mais faut aussi prendre en compte le contexte : ni l'April, ni la FSF 
n'ont les moyens et les relais qu'ont les lobbies du propriétaire et du 
fermé.
Pas les moyens de faire de grandes campagnes de pub à la tv et dans les 
grands media en général;
Pas (ou peu) de relais parmi les "décideurs", les institutions et autres 
organes de décisions ou d'influences;
Pas (ou peu) d'accès simples aux media : Marc Rosset, Pascal Negre & cie 
peuvent facilement se faire inviter à une émission, je doute que 
Frédéric Couchet ait la même facilité.

Pourtant le temps presse ! Et la (bonne) pédagogie prend du temps.

Internet est le moyen de pénétration probablement le plus efficace pour 
toucher le plus grand nombre. Encore faut-il être visible.
Les recherches sur "Linux", "BSD", "Ubuntu", etc restent malgré tout 
marginales. Peu de personnes non initiés iront d'eux même taper ces mots 
(ou d'autres du même genre) sur Google. Et le temps tourne :)

C'est pourquoi, même si choquer pour interpeller n'a pas ma préférence, 
c'est une tactique valable dans le contexte actuel. Après, on peut 
choisir un autre slogan, cette signature n'était qu'un prétexte (un 
premier support) pour cette réflexion.

Stéphane