Re: [EDUC] Commentaires sur un Retour d'expérienc e sur la validation B2I

[Patrice Pillot <patrice.pillot AT teletopie.net>]

Bonjour,

Le 22/06/2010 16:11, cnestel AT free.fr a écrit :
> Gibii a été conçu de telle sorte que l'élève, dès qu'il sent qu'il a acquis 
> une compétence
> peut la demander. N'importe quel enseignant peut lui valider. De ce fait, 
> l'élève
> participe réellement à la constitution de son savoir. Puis, avec l'obligation 
> du B2i
> au  brevet des collèges, on est passé à une validation à la volée, pour entrer
> dans les statistiques...

Qu'entends-tu par "à la volée" ; vous êtes plusieurs à avoir employé ce 
terme sans vraiment le préciser ce qui déroute un peu quand on ne vit pas 
les choses "de l'intérieur".

> Le B2i libre, qui ne peut être en dernière analyse, qu'un B2i de notions de 
> base
> en informatique n'entre pas dans les actuelles dispositions du B2i.

... et l'emploi du terme même de "B2i libre" me semble donc être une source 
de confusion possible et donc à proscrire ...

> Il faut donc proposer autre chose, une alternative qui n'est pas le B2i.

Je crois que le principe d'un enseignement de l'informatique en tant que 
telle (dans le cadre des cours de techno au collège, en tant qu'enseignement 
spécifique au lycée) me semble bien admis par les participants de la liste. 
Reste maintenant à avancer dans la définition du référentiel de cet 
enseignement. Les liens sur les pages ad-hoc du wiki sont dans les archives 
récentes de la liste.

J'en profite pour tenter de répondre à la question posée, je crois par 
Rayna, il y a quelques jours, de savoir si c'est le job de l'April de 
prendre position sur cette question (au lieu de se contenter de promouvoir 
les "outils libres" dans l'éducation - pour rester dans le thème de la
présente liste).

Est-ce que l'April a à cœur de promouvoir les valeurs émancipatrices du 
logiciel libre (et la citation de Fred proposée par Charlie tombe à pic) ?

Si oui, la possibilité d'une mutation véritable (et non marginale, comme à 
présent) de notre société en faveur des logiciels libres ne doit-elle pas 
être fondée sur une prise de conscience par nos concitoyens des dangers de 
l'informatique privatrice et de la nécessité d'une autonomie des individus 
vis-à-vis des technologies sous-jacentes ?

Si oui, comment croire que cette autonomie soit accessible au commun des 
mortels sans la mise en place d'un enseignement disciplinaire véritable ? 
Comment croire que la mise en place de cet enseignement sera possible si 
ceux qui sont le plus à même de comprendre son importance ne se soucient pas 
d'œuvrer à cette mise en place ?

> L'enjeu est politique. C'est une question de programmes scolaires.

Oui ! ergo : http://wiki.april.org/w/Enseignement_de_l'informatique

pp