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educ - Re : Re: [EDUC]M�moire �tudiant : Logiciel Libre et enseignement sup �rieur

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re : Re: [EDUC]M�moire �tudiant : Logiciel Libre et enseignement sup �rieur


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: Thibaud Roudier <troudier AT singularity.fr>
  • Cc: David CHEMOUIL <David.Chemouil AT onera.fr>, educ AT april.org
  • Subject: Re : Re: [EDUC]M�moire �tudiant : Logiciel Libre et enseignement sup �rieur
  • Date: Wed, 7 Mar 2012 12:22:48 +0100 (CET)


----- Thibaud Roudier <troudier AT singularity.fr> a écrit :
> Bonjour,
>
> Je pense qu'il y a eu incompréhension. Je vais donc préciser ma question :
> Concernant l'utilisation de logiciel libre en tant qu'outil pédagogique,
> existe il des directives officielles du ministère de l’Éducation
> nationale, lois, décrets, quels qu'ils soient ? Où les enseignants sont
> ils "livrés à eux mêmes" pour ce qui est des moyens informatiques ?
>
> J'espère que c'est plus clair. :)

Il semble effectivement que David Chemouil n'ait pas compris ta question
qui concernait l'usage en tant qu'outil pédagogique (SIC).

Il me semble que ton travail aurait dû également se diriger vers
la réforme LRU. Par exemple si tu tapes sur Google les occurrences
"réforme lru logiciels", tu aurais eu un début de réponse.

Pour ce qui concerne Wikipédia, entre autre dans la section Création
de fondations, tu peux lire ceci :

"Dès lors, l'innovation de la LRU ne porte pas tant sur le possible
apport financier venant du privé, déjà prévu par la loi Faure (1968),
mais par la défiscalisation de ces dons. Deux types de fondations sont
prévues : les fondations universitaires, non dotées de la personnalité
morale[28] et les fondations partenariales, dotées de la personnalité
morale et qui peuvent être créées en partenariat avec des entreprises[29].

Les dons aux fondations sont déductibles de l'impôt sur le revenu pour
les particuliers à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % du revenu
imposable[30] et de l'impôt sur les sociétés à hauteur de 60 % dans la
limite de 5 pour mille du chiffres d'affaires [31], comme pour les fondations
d'entreprise et les associations reconnues d'utilité publique. L'Université
Lyon I a été la première à mettre en place ce système, avec une fondation
créée en juin 2007 et à laquelle Microsoft a apporté 180 000 € en novembre
2007, etc.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_aux_libert%C3%A9s_et_responsabilit%C3%A9s_des_universit%C3%A9s

Que tu aurais pu ensuite dans ton mémoire mettre en parallèle avec
les propositions de Richard Stallman qu'il aurait bien aimé voir
reprises par les Candidats à l'élection présidentielle.

Par exemple, celle-ci :

"En particulier, les développeurs de logiciels privateurs ne devraient
pas être en mesure de «donner» des copies à des écoles et réclamer une
déduction d'impôt pour la valeur nominale du logiciel. Les logiciels
privateurs n'ont nulle légitimité dans les écoles.".
http://www.framablog.org/index.php/post/2012/03/06/ecole-logiciel-libre

Enfin, dernier point il aurait été intéressant que tu t'attaches au
SaaS - logiciel comme service et au cloud computing des Espaces numériques
de travail.
C'est déjà le cas dans les collèges des Bouches-du-Rhône où les portails
des établissements ne sont que des interfaces (pour le moment sans API*)
qui desservent des services répartis sur la toile publics, privés, avec
ou sans licence libre (ce qui ne change en réalité rien du tout pour
les utilisateurs finaux. Par exemple, sur Aix-Marseille, le Rectorat
recommande, pour l'échange de fichiers, l'usage de Chamilo fork
de Dokeos), tandis que les notes, B2i, cahier de texte électronique,
livrets dits de compétences sont prises en charge par un logiciel
propriétaire (Pronotes).
Le B2i était avant, dans mon établissement, pris en charge par Gibii,
un logiciel libres sous GNU GPL, mais le choix de la direction s'est
porté sur Pronotes.
J'ai protesté mais en vain. D'une part en ce que les enseignnants
refusent la validation par compétences et ont décidé une grève du
zèle jusqu'au mois de juin (après les élections présidentielles),
je ne pouvais donc pas pour défendre le Libre prôner le B2i.
Les profs dans mon collège ne comprennent que des discours simples,
pas des discours complexes de type (on condamne le B2i mais on ne
pas admettre que l'informatique de service public soit sous-traitée
à des entités privées).
Et de l'autre, l'administration a laissé sous-entendre que Gibii
permettait le flicage statistique - ce qui est vrai - par le ministère
des enseignants.

*API :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Interface_de_programmation

Voili, voilà.

Charlie













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