Re : Re: Re : Re: [EDUC] dyspraxie + ordinateur

[cnestel AT free.fr]

----- Louis-Maurice De Sousa <louis.de-sousa AT pi-et-ro.net> a écrit :

Re Louis-Maurice,

> Toutes les différences que tu pointes sont justes, mais malheureusement 
> encore une fois, le système éducatif mélange allègrement tous ces élèves 
> dans les mêmes classes. Le partage d'expériences et d'informations me 
> parait donc important. La défense des intérêts du libre peut passer par 
> ces échanges. Après, je fais confiance aux lecteurs de cette liste pour 
> ne pas se lancer dans des solutions privatrices, simplement parce que 
> des références à de telles ressources existent dans les informations 
> échangées.
> :-)

Il ne s'agit pas seulement de "classes" dans le sens de "classes d'âge",
mais d'une classe d'équivalence à côté de la plaque, celle des "dys",
où se succèdent pèle-mêle, des "remèdes" globaux (que je trouve par
ailleurs en tant que non "dys" : illisibles), excepté le document de Laurent 
Joëts 
qui fait référence à un article d'ActuaLitté qui relate l'expérience de 
Christian 
Boer, un graphiste néerlandais qui, parti de sa propre dyslexie, propose 
d'autres 
polices de caractèrs permettant de mieux identifier les lettres (grossissement
des arrondis inférieurs des lettres comme les « b », les « p » et les « d », 
importance des espacements, etc.

De plus, cet article a le mérite de préciser que Christian Boer n'affirme pas 
avoir 
trouvé une recette universelle à la dyslexie ; ce qui me permet de considérer 
cet 
article comme sérieux (et pas "saignée générale pour tout le monde", comme 
remédiation universelle des ressources que tu nous a proposées). D'ailleurs,
l'auteur de l'article d'ActuaLitté conclut par : "On notera que la dyslexie 
peut prendre plusieurs formes".

En ce sens,  il y a là une authentique utilité permettant aux professionnels
de proposer aux enseignants de télécharger la police pour les enfants qui 
répondent 
au type de dyslexie qu'ils auraient pu identifier en consultation.

De plus, n'oublions pas que chaque langue produit sa propre dyslexie,
y compris au sein des langues à écriture alphabétique.

Un véritable travail de terrain s'impose et pas des réponses globales
proposées comme des recettes dont le remède peut s'avérer pire que
le mal.

Librement,
Amicalement,
Charlie