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educ - Re: Re : Re: [EDUC]consultation européenne sur la réforme du droit d'auteur, part ie éducation

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: Re : Re: [EDUC]consultation européenne sur la réforme du droit d'auteur, part ie éducation


Chronologique Discussions 
  • From: fabio <fabio.pasqualini AT ac-reims.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: Re : Re: [EDUC]consultation européenne sur la réforme du droit d'auteur, part ie éducation
  • Date: Tue, 04 Mar 2014 21:20:31 +0100

Bonjour Charlie,


Le 04/03/2014 11:25, cnestel AT free.fr a écrit :

----- fabio <fabio.pasqualini AT ac-reims.fr> a écrit :
Bonjour,

Ce petit article peut peut-être aider :

http://fr.jurispedia.org/index.php/Droit_de_citation_%28fr%29#La_ou_les_.C5.93uvres_cit.C3.A9es_ne_doivent_pas_constituer_l.27int.C3.A9gralit.C3.A9_de_l.27oeuvre_citante

Par contre, cela concerne évidemment les textes qui ne sont pas libres
de droit ...

a) non seulement :

En droit français, en 2013, et en termes strictement juridiques, la notion «
libre de droits »
n'existe pas..
Réf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Libre_de_droits

b) Mais ceux qui utilisent cette expression entretiennent un amalgame
entre libre et gratuit.

Pour ce qui est disponible, et qui a déjà été évoqué sur la liste,
(attention, tout n'est pas libre de droit, c'est alors indiqué)

http://gallica.bnf.fr/
http://www.gutenberg.org/

Personnellement, ce que je regrette, c'est le fait de ne pouvoir faire
de courtes citations dans un objectif critique.

Pour ce qui est des droits, je trouve important de respecter le droit de
paternité.

Droit phallocrate qui mérite d'être remisé à la poubelle de l'histoire !!!!

Si on souhaite communiquer sur un sujet, on utilise les termes qui sont utilisés dans un cadre commun - ici droit de paternité.

En répondant sur la connotation du terme, qui peut justement appeler à débat (même si ton intervention est tout sauf une ouverture de discussion), je ne comprends pas ton intervention : es-tu opposé au droit de parternité tel qu'on l'entend ou juste au terme qui te paraît peu adapté et trop connoté ?


Au moment où des intégristes fascisants attaquent les études sur le gender,
est-il besoin de rappeler que Beaumarchais initiateur de la version
du droit d'auteur héritée de justesse durant la Révolution (Condorcet
soutenait une autre version) refusait à Olympe de Gouges le statut
d'auteure pour avoir écrit une suite au mariage de Figaro et parce que
femme.
Dans ce contexte le droit à la paternité de notre droit Latin est un
droit phallique qui renvoie également au phantasme du "créateur"
de la "création", alors que les femmes n'auraient droit qu'à une
pro-création.


Et ?

Le droit à la filiation entre l'auteur-e et son oeuvre doit donc
également être redéfini dans les droits de la personnalité.
Et ce d'autant plus que sur Internet, nous sommes pratiquement tous
auteur-e-s !

Pourquoi pas, qu'envisages-tu sur ce sujet ?

Librement,
Fabio


Librement,
Charlie






J'ai pour ma part, vers les années 1996, mis à disposition
sur le net, un ensemble de ressources pédagogiques que j'avais créés
(DI3P). J'ai retrouvé un an après toutes ces ressources sur un site
d'une personne peu scrupuleuse qui avait repris intégralement mes
ressources et mis son nom à la place du mien. J'avoue que cela m'a
profondément démotivé. Le partage commence à mon avis par la
reconnaissance du travail effectué.

De mon point de vue, le partage sans contrepartie financière apporte la
possibilité à des personnes d'accéder à des ressources qu'il ne
pourraient pas accéder sans cela. C'est bien, et c'est une liberté qui
appartient au concepteur/créateur. Maintenant, on peut partir de l'idée
que le travail partagé n'a pas à être reconnu du tout, mais ce sera sans
moi alors ;) ...

Librement,
Fabio

Le 01/03/2014 20:01, Marie-Odile Morandi a écrit :
D'où la nécessité d'une grande simplification pour que l’enseignant qui
fait son travail avec conscience et abnégation au service des élèves qui
lui sont confiés ne se sente pas toujours coupable.

De ma petite expérience on rencontre des enseignants qui se moquent du
problème et des enseignants qui passent beaucoup de temps à préparer
leur travail en regardant toutes les licences espérant que la durée
d'utilisation de ce travail correspondra au temps passé.

Amicalement
/Marie-Odile Morandi/
Le 01/03/2014 18.35, Arnaud Champollion a écrit :
Le 01/03/2014 18:17, fabio a écrit :
Il n'y a pas de problème particulier dans ce cas, je suis dans "le
droit de courte citation".
Je ne suis pas certain d'être toujours dans le droit de courte citation
; passe encore en utilisation privée ou intra-classe, mais pour ce qui
est de partager.
Parfois, notamment sur des textes à remettre en ordre ou texte à trous,
je suis sur des paragraphes entiers, voire plusieurs paragraphes.

Le pire étant pour les CP, où je reproduis les phrases et paragraphes en
entier.

Je veux bien vous montrer quelques fiches de travail, car cette question
justement me taraude depuis un moment, et c'est la raison pour laquelle
elles ne sont pas encore surhttp://ecole.edulibre.org .

Je n'y mets que mes fiches de maths et certaines de lecture seulement
quand il n'y a pas d'extraits de textes.











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