Re: [EDUC] Nouvelle feuille de route : L'enseignement supérieur veut désengager ses services numériques des GAFAM

[jean-yves.mailfert AT laposte.net]

‌

‌Bonsoir.

J'ai lu, entendu de nombreuses fois des échanges sur les outils libres, privatifs.
Pour l'outillage MS, pas certain que l'argument financier soit très efficace, l'art de MS est de faire croire que tout est dispo gratuitement ou presque.

Par contre si l'on reste sur des fondamentaux solides : savoir lire et comprendre une documentation quelque soit l'outil ... On peut laisser de côté les licences MS, y compris pauvrepoint pour faire cinéma pendant ses cours. Le reste de l'argumentaire défensif du logiciel privatif fait sourire, préférer du logiciel qui provoque régulièrement et vite l'obsolescence du matériel ... Bonjour l'éco-responsabilité.
 
C'est mon avis et je le partage.

JY

 

De : "william" <educ AT april.org>
A : educ AT april.org
Envoyé: vendredi 12 Avril 2024 17:27
Objet : Re: [EDUC] Nouvelle feuille de route : L'enseignement supérieur veut désengager ses services numériques des GAFAM
 

Bonsoir à tous et toutes,

peut-être alors faut-il se (ou leur) rappeler que d'autres services ont déjà fait avec succès la transition, avec une économie budgétaire et un soutien de logiciels libres. Cela pourrait intéresser, en ces temps de restrictions, de pouvoir rediriger une partie du budget sur d'autres postes...

• https://linuxfr.org/news/le-logiciel-libre-en-gendarmerie-70-deconomie

Cela nécessite toutefois de l'accompagnement et de la formation à ne pas négliger.

 

Mes 2 cent's

William

 

 

Le 12/04/2024 à 15:21, GONZALEZ Michel a écrit :

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Bonjour,

 

Je trouve cette feuille de route vraiment pleine de bon sens.

Mais le problème (tout comme le combat contre le réchauffement climatique) est d’ordre culturel.

 

Chez nous, sous le couvert de la productivité (mais surtout pour le moindre effort) les utilisateurs rejettent les alternatives opensource qui ne sont pas (selon eux) professionnelle puisqu’elles ne sont pas payantes.

A titre d’exemple : « libreoffice » étant utilisé dans les établissements scolaires, c’est donc un logiciel pour les enfants mais pas pour les professionnels.

L’autre argument est le manque d’interopérabilité entre les documents diffusés par les administratifs et les instances dirigeantes qui estiment ne pas avoir de temps à perdre pour se former sur des outils bureautiques.

Concernant la sécurité, certain détracteurs vont jusqu’à colporter des bruits de couloir accusant ces logiciels d’être porteur de virus.

Et sans oublier que les logiciels open source c’est pour les pauvres.

 

Bref, je ne vais pas faire la liste de toutes les absurdités que je peux entendre.

 

Les GAFAM, les IA, connaissent bien nos cultures. Et nous savons bien que le gain d’argent est une source de satisfaction.

Donc les offres de marchés sont toujours aussi séduisantes.

Le « sevrage » ne se fera pas sans douleur.

 

Pour que cette feuille de route puisse avoir du « poids », il faut des lois.

Des lois qui encadrent les dépenses budgétaires informatiques des établissements.

Et qui fasse apparaître un périmètre «hardware» et un périmètre «software»

Mais aussi un périmètre, don, financement extérieur, mécénat…

N’oublions pas, il y a quelques années, le cadeau financier d’un certain GAFAM à destination de l’éducation nationale afin de maintenir l’addiction à leurs produits.

 

Qu’en pensez-vous ?

 

Cordialement.

 

 

Michel GONZALEZ

 

 

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