Objet : Liste de travail pour la traduction de la philosophie GNU (liste à inscription publique)
Archives de la liste
- From: Therese Godefroy <godef.th AT free.fr>
- To: mdemaillard AT gmail.com
- Cc: trad-gnu AT april.org
- Subject: Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture
- Date: Fri, 12 Aug 2011 15:49:46 +0200
Bonjour Marc,
Voici la relecture de greve-clown : greve-clown.fr_tg.po et greve-clown_tg.html
En principe les 2 textes sont identiques.
Téléchargement
J'ai été chercher le .po sur http://cvs.savannah.gnu.org/viewvc/www-fr/philosophy/greve-clown.fr.po?root=www-fr&view=markup
(que j'appelle page 1) en utilisant le lien download. Au lieu de se télécharger gentiment, il s'est affiché dans une nouvelle fenêtre où les caractères accentués et autres étaient remplacés par des zigouigouis. Bizarre...
Adresse de la 2e page : http://cvs.savannah.gnu.org/viewvc/*checkout*/www-fr/philosophy/greve-clown.fr.po?revision=1.9&root=www-fr
Je suis remontée d'un cran dans l'arborescence, et ai essayé de télécharger le fichier greve-clown.fr.po. Devinez quoi. C'est du code source html, avec peut-être un lien vers la page 1 mais pas trace de texte !
Un copier-coller sur la page d'origine a rajouté des guillemets assez gênants, j'ai donc copié-collé la 2e page et remplacé tous les zigouigouis.
Pas simple comme système.
Mise en page
Celle de la traduction anglaise me semble débile : le titre ne dit même pas de quoi ça parle.
J'ai interverti certaines chaînes, un peu condensé, rajouté une ancre pour l'explication de CLOWN et des balises pour retrouver la mise en page standard du site GNU. Cela affecte les chaînes 2 à 5, et 47. La chaîne 4 est vide.
Titre, etc.
1) "Discours" a pour moi une connotation péjorative (discours électoral, discours d'inauguration), même si certains sont dans les livres d'histoire.
Je verrais mieux "intervention" (10 à 20 min - dans les programmes de colloques, on parle souvent de "résumé des interventions"). Mais ce n'est qu'une impression perso.
J'ai laissé "discours" dans la note de début, dans le sens "_expression_ orale".
2) "Permission statement" (en anglais dans le texte allemand) : "Déclaration de droits" ?
3) Enlevé la traduction en français de la référence au texte original, comme sur la version en anglais.
4) Note > Note de la version en anglais.
Hors-sujet : "native American" dans la version en anglais est un peu ambigu. Pour beaucoup de gens, ça veut dire "American Indian" :
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/en/wiki/Native_Americans_in_the_United_States
Chaîne 8
1) "L'origine se situe quelque part dans le passage des années 70 aux années 80" me fait un peu tiquer mais à part "transition", je ne vois pas quoi mettre d'autre.
ou bien "entre les années 70 et les années 80", mais alors ce serait un intervalle de temps infiniment petit commençant le 31 déc 79 à minuit...
2) "amassage du code"
Suggestion : retourner la phrase pour mettre "accaparer" qui fait plus penser à de l'accumulation égoïste.
3) "People were forced to yield to licenses that bound them to make sure that no one else had access to these programs."
"Die Leute wurden gezwungen, sich Lizenzen auszuliefern, die sie dazu verpflichteten, die Programme niemandem sonst zugänglich zu machen."
"Les gens ont été forcés de se soumettre à des contrats de licence qui les empêchaient de rendre les programmes accessibles à qui que ce soit."
D'autres idées ?
Chaîne 12. Complété la traduction. Petit problème :
"The GNU kernel—project name “HURD”—has an extremely ambitious layout that proved to be very slow and clumsy in development."
"Der GNU Kernel jedoch - Projektname ``HURD'' - war zu ehrgeizig konzipiert und erwies sich in der Entwicklung als recht schwerfällig."
J'ai finalement traduit "clumsy" par "malcommode" (c'est aussi le sens de schwerfällig ?) - d'autres idées ?
"Le noyau GNU - projet dénommé « HURD » - a une architecture extrêmement ambitieuse et son développement s'est révélé très lent et malcommode."
Chaîne 21
"Tout doit-il vraiment être toujours brevetable et plaçable sous une licence ?"
"Plaçable" m'a fait tiquer, et mon correcteur orthographique aussi.
"Doit-on vraiment accepter que tout puisse faire l'objet d'un brevet et d'une licence ?"
Chaîne 24
"The train of thought that now appears to be establishing itself within some firms is to give users access to the source code but not grant any other rights. Improvements are obediently being sent back to the firm that advances it's product with them."
"Nun scheint sich im Augenblick eine Denkweise auszuprägen, die dahin geht, den Usern zwar Zugriff auf den Sourcecode zu gestatten, ihnen aber keine anderen Rechte einräumt. Verbesserungen müssen brav bei den Firmen abgeliefert werden, die dann damit ihr Produkt verbessern."
J'ai un peu modifié la 2e phrase :
"Pourtant, une tendance se développe aujourd'hui qui consiste, certes, à donner à l'utilisateur un droit de regard sur le code source, mais à ne lui accorder aucun autre droit. Il doit sagement renvoyer ses améliorations à l'entreprise, qui ainsi améliore son produit."
Chaîne 36. Mis la traduction de FUD dans l'acronyme pour alléger le texte.
Le reste est plus ou moins cosmétique.
Cordialement,
Thérèse
Le jeudi 11 août 2011 à 16:03 +0200, Therese Godefroy a écrit :
Bonjour, Je viens de commencer la première relecture de greve-clown. En relisant ce vieux message, je m'aperçois que nous avons les mêmes problèmes : poedit et gtranslator ne sont pas adaptés à des textes aussi longs. On n'a pas de vue d'ensemble. Je suis revenue à gedit (éditeur de texte de Gnome), qui a un correcteur orthographique (très gourmand en CPU, mais bon...) et surtout la fonction chercher-remplacer sur l'ensemble du texte. Je le règle sur 80 colonnes avec le mode de coloration qui va bien (html, gettext ou autre) et je ré-enregistre à la fin dans poedit pour inscrire la date de révision dans l'en-tête. Cordialement, Thérèse
# This is the French translation of http://www.gnu.org/philosophy/greve-clown.html # Copyright (C) 2008 Free Software Foundation, Inc. # This file is distributed under the same license as the greve-clown.html page. # Marc de Maillard, 2008. # Cédric Corazza <cedric.corazza AT wanadoo.fr>, 2008. # msgid "" msgstr "" "Project-Id-Version: greve-clown\n" "POT-Creation-Date: 2008-08-25 16:25-0300\n" "PO-Revision-Date: 2011-08-12 15:40+0100\n" "Last-Translator: Therese <godef.th AT free.fr>\n" "Language-Team: French <trad-gnu AT april.org>\n" "MIME-Version: 1.0\n" "Content-Type: text/plain; charset=utf-8\n" "Content-Transfer-Encoding: 8bit\n" "Language: fr\n" msgid "Speech at the CLOWN - GNU Project - Free Software Foundation (FSF)" msgstr "Intervention au CLOWN - Projet GNU - Free Software Foundation (FSF)" msgid "Speech by Georg C. F. Greve in Paderborn (Germany), 5. 12. 98 at the CLOWN." msgstr "Histoire et philosophie du projet GNU" msgid "<small> Copyright © 1998 Georg C. F. Greve.<br /> Permission statement <a href=\"#Permission\">below</a><br /> <br /> Dies ist eine Übersetzung der Rede, das<br /> <a href=\"/philosophy/greve-clown.de.html\">Deutsche Original</a><br /> ist ebenfalls verfügbar und wird empfohlen.<br /> </small>" msgstr "<em>Intervention de <a href=\"mailto:greve AT gnu.org\";>Georg C.F. Greve</a" msgid "<a href=\"http://gnuhh.org\">Georg C. F. Greve</a> <a href=\"mailto:greve AT gnu.org\";><greve AT gnu.org></a><br /> History and Philosophy of the<br /> GNU Project<br />" msgstr "" msgid "<em>This speech was given at the CLOWN (Cluster of Working Nodes), <br /> a 512-node Cluster project of Debian GNU/Linux machines in the<br /> University of Paderborn, Germany.<br /> <br /> 5. December 1998 </em>" msgstr "<small> Copyright © 1998 Georg C. F. Greve<br /> Déclaration de droits : <a href=\"#Permission\">voir ci-dessous</a><br /> <br /> Dies ist eine Übersetzung der Rede, das<br /><a href=\"https://www.gnu.org/philosophy/greve-clown.de.html\">Deutsche Original</a><br />ist ebenfalls verfügbar und wird empfohlen.<br /><br /></small>" msgid "<strong> [Note: In translating this speech I have tried to stay as close as possible to the original speech that I have given in German. Breaking up the German structures and turning them into reasonable English has been quite some work, and I would like to thank my roommate Doug Chapin, a good friend and native American who helped me with some phrases and words. The translation will never hold the same emotions and implications but I think we got very close…] </strong>" msgstr "<strong> [Note de la version en anglais : En traduisant ce texte, j'ai essayé de rester aussi près que possible de l'intervention que j'avais faite en Allemagne. Reconstruire les phrases allemandes pour les transformer en un anglais correct a demandé un certain travail, et je voudrais remercier mon colocataire et ami Doug Chapin, qui est d'origine américaine, de m'avoir aidé à traduire quelques mots et expressions. La traduction n'arrivera jamais à transmettre les mêmes émotions et implications que le discours, mais je pense que nous en sommes très proches… ]</strong><br/>" msgid "During the preparation of this speech I have read several documents and spoken to a lot of people. In doing so I realized that even people whose jobs have been created more or less directly by the GNU project did not know it's true meaning. In the overall rush we are experiencing at the moment, it seems that a basic awareness of the roots has been lost. Tonight I hope I'll be able to uncover some of those roots again." msgstr "En préparant cette intervention, j'ai lu pas mal de documents et parlé avec un certain nombre de personnes. Il m'est ainsi apparu que même les gens dont le travail est issu plus ou moins directement du Projet GNU ne réalisent pas du tout sa signification. J'ai l'impression que, dans l'excitation du renouveau que nous vivons aujourd'hui, une partie de la conscience de ces racines a disparu. Ce soir, j'espère pouvoir vous faire redécouvrir un certain nombre de ces racines." msgid "The origin lies somewhere in the transition from the 70's to the 80's, when the software industry became what we accept so willingly today. In the initial competition, some firms took to hording code as a survival strategy. While attempting to support this behaviour's legality, they created phrases like “Software Piracy” because they suggest that something is lost when software is copied. People were forced to yield to licenses that bound them to make sure that no one else had access to these programs." msgstr "L'origine se situe quelque part dans le passage des années 70 aux années 80, quand l'industrie du logiciel est devenue ce que nous considérons aujourd'hui comme allant de soi. Au début de la concurrence, les entreprises ont choisi comme stratégie de survie d'accaparer le code. Pour soutenir légalement cette pratique, elles ont créé des expressions comme « piratage informatique », qui suggèrent que la copie fait perdre quelque chose. Les gens ont été forcés de se soumettre à des contrats de licences qui les empêchaient de rendre les programmes accessibles à qui que ce soit." msgid "When a friend asked you whether he could copy a program from you, you immediately faced a dilemma. There are no disadvantages for you in copying the program, and it doesn't deteriorate during the copying process… it would be more restrictive if he asked you to pass the salt, since you can't both use it at the same time. The politics of the companies forced you to <b>choose</b> between legality and friendship." msgstr "Quand un ami vous demandait la permission de copier un de vos programmes, vous étiez placé devant un dilemme. La copie ne lèse personne, car le programme ne se détériore pas au cours du processus de copie… Vous auriez perdu beaucoup plus s'il vous avait demandé de lui passer le sel, car deux personne ne peuvent pas se servir en même temps. La politique de ces entreprises a forcé les gens à <b>choisir</b> entre légalité et amitié." msgid "A lot of people were upset about this and most of them copied the program anyway—very often using lame excuses that were mostly aimed at calming their own troubled consciousness (induced by the firms' choice of words). The absolute hit was probably “If I would use it more often I would pay it” … a phrase that probably everyone caught himself using if he ever had to rely on proprietary software." msgstr "Cela a énervé beaucoup de gens, dont la plupart ont continué malgré tout à faire des copies. Ils les faisaient souvent avec de très mauvaises excuses, qui servaient principalement à apaiser la mauvaise conscience que les entreprises suscitaient en eux par leur choix de mots. La meilleure excuse était probablement « si je l'utilisais plus souvent, alors je l'achèterais »… Cette phrase, quiconque a été confronté à un logiciel propriétaire se l'est sûrement déjà dite au moins une fois." msgid "One man found this situation unbearable. Used to the early days, the (as he says himself) “paradise,”, where freedom and responsible use of the possibilities determined the situation, Richard Stallman envisioned the concept of a completely free system. Very quickly it became clear that this system would be Unix-compatible and it was baptized—recursive acronyms were very popular back then—GNU, which means “GNU's Not Unix.”<br /> Stallman gathered some people who shared his fascination with a free system and founded the GNU Free Software Foundation, of which he is still the president today." msgstr "Un homme, cependant, a trouvé cette situation insupportable. Habitué à la liberté et à l'utilisation responsable des opportunités des premiers jours, « paradisiaques » selon ses propres termes, Richard Stallman a développé le concept de système libre au début des années 80. La prise de conscience que ce nouveau système serait compatible avec Unix est venue assez vite, et l'enfant fut baptisé (les acronymes récursifs étant à l'époque très en vogue) GNU, ce qui signifie <i>« GNU's Not Unix »</i> (GNU N'est pas Unix). Stallman a rassemblé autour de lui quelques personnes tout aussi enthousiastes à l'idée de créer un système libre, et a fondé la <i>GNU Free Software Foundation</i> (Fondation pour le logiciel libre GNU), dont il est encore aujourd'hui président." msgid "Since first of all a Unix system requires a large set of components, it became clear that these were the the first step towards a completely free system. The GNU FSF worked on implementing them, and by the beginning of the 90's the GNU system was complete (with the exception of the kernel).<br /> The GNU kernel—project name “HURD”—has an extremely ambitious layout that proved to be very slow and clumsy in development. Fortunately at this point Linus Torvalds's first Linux kernel was in the test phase, and when he saw the work already done by the GNU FSF he put his kernel under the GNU GPL and made it the kernel of the GNU system." msgstr "Puisqu'un système Unix a besoin en premier lieu d'un large ensemble de composants, il devint évident que ces derniers constitueraient la première étape vers un système entièrement libre. La GNU FSF travailla donc à l'écriture de ces programmes, et au début des années 90 le système GNU (à l'exception du noyau) était complet.<br /> Le noyau GNU - projet dénommé « HURD » - a une architecture extrêmement ambitieuse et son développement s'est révélé très lent et malcommode. À ce moment-là heureusement, Linus Torvalds était en train de tester le premier noyau Linux, et quand il a vu le travail déjà accompli par la GNU FSF il a mis son noyau sous la GNU GPL (licence publique générale GNU) et en a fait le noyau du système GNU." msgid "There is no need to tell the rest of the story since most of us have experienced it themselves." msgstr "La suite de l'histoire n'a pas besoin d'être racontée, puisque la plupart d'entre nous l'avons vécue." msgid "A little earlier I said that Richard Stallman envisioned the concept of Free Software—what I didn't tell you about was the Philosophy that stands behind it." msgstr "J'ai dit précédemment que Richard Stallman a imaginé le concept de logiciel libre. Ce que je n'ai cependant pas développé est la philosophie qui se trouve derrière." msgid "The “Free” in Free Software does not refer to the price but to “Freedom”. This is no unproblematic topic and recently some of the visionaries of the movement (like Eric Raymond) have begun to talk about “Open Source” because “Freedom” has an uneasy sound to it for most people. Freedom rings of “making world a better place” and insecurity. It rings of change, and change frightens many people. To numb this fear, other licenses for free software have been invented in order to make the concept digestible for more people and to avoid scaring the industry." msgstr "L'adjectif « libre » dans logiciel libre ne se réfère pas au prix mais à la « liberté » [NdT : en anglais, logiciel libre se dit <i>free sofware</i>, mais <i>free</i> peut vouloir dire gratuit ou libre]. Ce concept ne va pas sans poser quelques problèmes, et certains précurseurs du mouvement (comme par exemple Eric Raymond) ont ces derniers temps commencé à parler d'« open source », car « liberté » sonne désagréablement aux oreilles de la plupart des gens. Liberté sonne comme « rendre le monde meilleur » et comme « incertitude », donc comme « changement » ; et le changement fait peur à beaucoup de gens. Pour endormir cette peur, d'autres licences ont été inventées pour le logiciel libre. Elles sont censées rendre le concept plus digeste pour ces personnes, et ne pas effrayer l'industrie." msgid "That is the reason why the GNU Project dislikes the term “Open Source.” We think it makes more sense to take away people's fears of the idea instead of blurring the concept. Only if users and firms are aware of the importance of freedom can we avoid falling back into old patterns." msgstr "Mais c'est précisément la raison pour laquelle le projet GNU rejette le terme « open source ». Nous pensons qu'il est plus sensé de rassurer les gens sur l'idée originale, plutôt que d'affaiblir le concept. C'est seulement quand les utilisateurs et les entreprises auront pris conscience de l'importance de la liberté, que sera évité un retour en arrière vers l'ancien mode de pensée." msgid "The philosophy of the GNU Project says that <b>everyone</b> shall have the granted right to use a program, to copy it, and to change it to make it fit his or her needs. The <b>only</b> restriction the GNU General Public License makes, is that <b>NO ONE</b> has the right to take away this freedom from anyone else." msgstr "La philosophie du projet GNU est que <b>CHACUN</b> devrait avoir le droit d'utiliser un programme, de le copier et de l'adapter à ses propres besoins. La seule restriction qu'applique la licence GNU GPL est que <b>PERSONNE</b> n'a le droit de retirer cette liberté à d'autres." msgid "When an author puts his code under the GNU GPL, the freedom is an inseperable part of his program. Of course, this is a thorn in the side of a lot of businesses eyes because it stops them from taking the code, modifying it, and then selling it as a proprietary program. As long as there are people who try to live the dream of instant wealth it is this freedom that stops firms like Microsoft from corrupting the future development of our system." msgstr "Quand un auteur a placé son code sous la licence GNU GPL, la liberté est liée irrémédiablement avec son programme. C'est naturellement une épine dans le pied de nombreuses entreprises, puisque cela les empêche de modifier le code pour ensuite le vendre en tant que logiciel « privateur » (propriétaire). Tant qu'il y aura des gens qui rêvent de s'enrichir rapidement, c'est cette liberté qui empêchera les entreprises comme Microsoft de corrompre le développement futur de notre système." msgid "The most used argument against the GNU Philosophy is probably that software is the “intellectual property” of the programmer and it is only right if he can decide the price for which the program is distributed. This argument is easy to understand for everyone since it is exactly what we have been told to believe during the last 20 years." msgstr "L'argument de loin le plus courant contre la philosophie GNU est que le logiciel serait la « propriété intellectuelle » du programmeur et que ce serait son droit de pouvoir décider à quel prix le programme doit être publié. Cet argument est très compréhensible par la plupart des gens, puisqu'il suit précisément la façon de penser qui nous a été inculquée durant les vingt dernières années." msgid "Reality is a little different, though. Private programmers who can live off selling self-written software are the exception. Usually they give their rights to the firm they work at and this firm earns the money by restricting access to that program. Effectively, the firm has the rights for that program and decides it's price —not the programmer." msgstr "La réalité est cependant différente. Les personnes vivant uniquement de la vente de logiciel écrit par leurs soins sont l'exception. D'habitude les programmeurs concèdent leurs droits de manière contractuelle à une entreprise, qui gagne ensuite de l'argent en limitant l'accès à ce programme. C'est donc en réalité l'entreprise qui possède les droits du programme et décide de son prix, et pas le programmeur." msgid "A lawyer who invents an especially brilliant strategy has no right to claim it as his “intellectual property;” the method is freely available to anyone. Why do we so willingly accept the concept that every line of code—no matter how poorly written or uninspired it may be—is so unique and incredibly personal ? The zeal for control has taken over in a way that even human genes are subject to patents…although usually not by the people who “use” them. Should really <b>everything</b> be allowed to be patented and licensed?" msgstr "Si un avocat développe une défense particulièrement intelligente, il ne peut pas ensuite la faire valoir comme sa « propriété intellectuelle » ; sa méthode est disponible pour tous. Pourquoi acceptons-nous si facilement le principe que chaque ligne de code (peu importe qu'elle soit sans originalité ou bâclée) serait si unique et si extraordinairement personnelle ? La folie du contrôle va aujourd'hui si loin que le génome humain peut être breveté (mais habituellement pas par ceux qui l'« utilisent »). Doit-on vraiment accepter que <b>tout</b> puisse faire l'objet d'un brevet et d'une licence ?" msgid "This is the question that is one of the core thoughts of the GNU Project. Let us just imagine there would be no such concept as patented software or patenting software would be unusual because everyone published his programs under the GNU GPL." msgstr "C'est précisément cette question qui représente l'un des points-clefs du projet GNU. Imaginons simplement qu'il n'y ait aucun droit sur des logiciels brevetés, ou que breveter un logiciel ne soit pas habituel, car tout le monde publierait ses programmes sous la GNU GPL." msgid "Solutions for standard problems that had to be solved over and over again can be accessed easily. No one has to waste his time ever again to work on the same problem dozens of times—programmers could search for new ways and approach new problems. If a group of users needs a certain feature in a program they just hire a programmer and let him implement it. Freed of the limitations of licenses and money only two criteria would determine the development of programs: demand and quality." msgstr "Il serait alors possible de recourir à des solutions existantes pour les problèmes standards, pour qui auparavant on devait à chaque fois trouver une nouvelle solution. On ne gaspillerait plus de temps à résoudre les mêmes problèmes encore et encore. Les programmeurs pourraient explorer de nouvelles voies et résoudre de nouveaux problèmes. Quand un groupe d'utilisateurs aurait absolument besoin d'une nouvelle fonctionnalité dans un programme, il se contenterait de trouver un programmeur pour la mettre en œuvre. Libérés des limitations des licences et de l'argent, ils ne tiendraient plus compte que de deux éléments pour le développement d'un programme : le besoin, et la qualité." msgid "Speaking of quality—nowadays more and more firms realize that allowing the users to access the sourcecode gives them a huge advantage. To say it in a simple way: more eyes can see more. Solutions that are unimaginable for one person are painfully obvious for someone else. Due to this advantage Free Software is very often so much better than its proprietary counterpart. The train of thought that now appears to be establishing itself within some firms is to give users access to the source code but not grant any other rights. Improvements are obediently being sent back to the firm that advances it's product with them. Basically as a gigantic gratis development division. If we do not pay attention to these things <b>now</b> it might happen that in 5 years we will have to pay for a version that has been produced by applying our own patch." msgstr "À propos de qualité : pour les entreprises, il devient de plus en plus clair aujourd'hui que l'accès des utilisateurs au code source a un énorme avantage. Dit simplement : plus d'yeux voient plus de choses. Des solutions qui apparaissent inimaginables à certains sont évidentes pour d'autres. Grâce à cet avantage, le logiciel libre est souvent meilleur que son pendant propriétaire. Pourtant, une tendance se développe aujourd'hui qui consiste, certes, à donner à l'utilisateur un droit de regard sur le code source, mais à ne lui accorder aucun autre droit. Il doit sagement renvoyer ses améliorations à l'entreprise, qui ainsi améliore son produit. Quasiment une gigantesque division de développement bénévole. Si nous ne faisons pas attention <b>aujourd'hui</b>, et que nous ne défendons pas nos droits au logiciel libre, il se peut que, dans 5 ans, nous devions payer pour obtenir une version développée avec notre propre correctif." msgid "The concept of software as “intellectual property” carries the seed of doom inside itself (please forgive me for the pathos here). As long as we accept this concept, we accept the danger that another firm will attempt to take control. Microsoft is <em>not</em> evil incarnate as some people seem to percieve. Microsoft is <em>the natural consequence</em> of the widely accepted system." msgstr "Le principe du logiciel en tant que « propriété intellectuelle » porte en lui le germe sa propre chute (veuillez pardonner le pathos de cette phrase). Aussi longtemps que nous accepterons ce concept, nous accepterons également le danger qu'une nouvelle entreprise essaie de s'approprier le contrôle. Microsoft n'est <em>pas</em> le mal personnifié, comme ont l'air de le penser certains. Microsoft est la <em>conséquence</em> naturelle d'un système globalement accepté." msgid "The fear of sawing the branch you're sitting on is also commonly spread, but completely irrational. Better programs lead to more users that have other needs and new ideas, creating more demand. The structure will change to fit the new situation but work will increase rather than decrease—and it will become less routine and hence more interesting." msgstr "La peur de scier la branche sur laquelle on est assis est également largement répandue, mais néanmoins complètement irrationnelle. De meilleurs programmes amènent plus d'utilisateurs, qui ont d'autres envies, de nouvelles idées, et ainsi créent un nouveau besoin. La structure va se modifier afin de s'adapter à la nouvelle donne, mais il y aura plutôt plus de travail que moins, ce travail sera moins routinier et deviendra plus intéressant." msgid "The last common fear that remains is the fear over lack of recognition. Well, the respect held for the frontmen of the different philosophies speaks for itself. I on my part would prefer to be as respected as Linus Thorvalds or Richard Stallman than having the reputation of Bill Gates." msgstr "Enfin, il y a la peur assez répandue du manque de reconnaissance. Eh bien, la reconnaissance que les figures de proue des différentes philosophies reçoivent parle d'elle-même. Pour ma part, je préférerais être reconnu de la façon que l'est Linus Torvalds ou Richard Stallman plutôt que d'avoir la réputation de Bill Gates." msgid "Admittedly, this does sound like bettering the world and idealism, but a lot of the really great ideas were driven by the wish to make the world a little better." msgstr "Je le reconnais, tout cela a une teinte d'idéalisme et d'amélioration du monde, mais une grande partie des idées qui ont vraiment fait bouger ce monde étaient empreintes du souhait de le rendre un petit peu meilleur." msgid "And to settle one point very clearly: no, the GNU Project is not agains capitalism or firms in general and it is not against software firms in particular. We do not want to diminish the potential for profit—quite to the contrary. Every firm is being told to make as much money as they can off the sale of software, the documentation and the service—as long as they stick to the basic principles of Free Software.<br /> The more these firms earn the more they can invest into the development of new software. We do not want to destroy the market, we just want to fit it to the times." msgstr "Pour mettre les choses au clair : non, le projet GNU n'est pas contre le capitalisme et les entreprises en général, ni contre les entreprises de développement de logiciels en particulier. Nous ne souhaitons pas non plus limiter la possibilité de faire du profit, bien au contraire. Chaque entreprise sera tenue de faire le plus d'argent possible grâce au logiciel… tant qu'elle s'en tiendra aux principes du logiciel libre. Plus ces entreprises gagneront d'argent, plus elles pourront investir dans le développement de logiciels. Nous ne voulons pas faire disparaître le marché, mais l'adapter à l'époque actuelle." msgid "One short note about the basic principles: of course Free Software also requires free documentation. It doesn't make any sense to free the successor of the book—software—while accepting control of the direct digital equivalent. Free documentation is as important as Free Software itself." msgstr "Une petite remarque sur les principes de base : naturellement une documentation libre fait partie du logiciel libre. Cela a peu de sens de libérer le successeur du livre, le logiciel, et en même temps d'accepter un contrôle sur son équivalent numérique. La documentation libre est tout aussi importante que le logiciel libre lui-même." msgid "Maybe someone discarded my statement about seeking to “fit the market to the times” as a rethorical stament—but it is an important point in the GNU Philosophy:<br /> the time when software was only relevant for a few freaks and some firms is long gone. Nowadays software is the pathway to information. A system that blocks the pathways to information and in doing so the access to the information itself <b>must</b> be reconsidered." msgstr "Quelqu'un a peut-être qualifié ma déclaration que nous voulons « adapter le marché à l'époque actuelle », de figure de rhétorique ; pourtant c'est un point capital de la philosophie GNU. L'époque pendant laquelle les logiciels n'étaient intéressants que pour une poignée de dingues <i>(freaks)</i> et pour les grosses entreprises, est révolue depuis longtemps. Aujourd'hui, le logiciel signifie l'accès à l'information. Un système qui limite la disponibilité du logiciel, et ainsi l'accessibilité à l'information, <b>doit</b> susciter le doute." msgid "Quand Éric Raymond a publié le <i>Halloween Document</i>, il a déclenché des sentiments allant de l'euphorie à la paranoïa. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, il s'agit d'une étude interne de Microsoft, dans laquelle sont discutées les forces et faiblesses du logiciel libre en général et de Linux en particulier. L'auteur arrive à la conclusion que Microsoft n'a que deux possibilités d'échapper à cette menace." msgstr "Quand Eric Raymond a publié le « Halloween Document », il a déclenché des sentiments allant de l'euphorie à la paranoà¯a. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, il s'agit d'une étude interne de Microsoft, dans laquelle sont discutées les forces et faiblesses du logiciel libre en général et de Linux en particulier. L'intéressé est arrivé à la conclusion que Microsoft n'a que deux possibilités d'échapper à cette menace." msgid "The first is the creation of new or modification of old protocols documenting them only poorly or not at all, so that only Windows-based machines will have a working implementation." msgstr "La première est la création de nouveaux protocoles (ou la modification d'anciens) qui, dorénavant, ne seraient pas documentés du tout, ou bien très mal. Ainsi, seuls les ordinateurs fonctionnant sous Windows pourraient disposer d'une implémentation fonctionnelle de ces protocoles." msgid "One example of this tactic is the protocol used by HP “Cxi” printers which have entered the market as extremely cheap “Windows-Printers.” The specifications have only been given to Microsoft, so these printers are not usable by any other system." msgstr "Un exemple d'application de cette tactique est la série « Cxi » des imprimantes HP, qui ont été amenées à prix imbattables sur le marché en tant qu'« imprimantes Windows ». Les spécifications ne furent divulguées qu'à Microsoft, de sorte que ces imprimantes ne puissent être utilisées par aucun autre système d'exploitation." msgid "I have been told by a “professionally trained” computer salesperson that the “for Windows” sticker means that the printer needs a very special kind of RAM that only Windows machines have—that's why it cannot be used under Linux. Something like this confuses the typical user, which brings me directly to the second described tactic." msgstr "Un « vendeur spécialisé » m'a expliqué que « pour Windows » signifiait que l'imprimante aurait besoin d'une mémoire particulière, dont ne disposerait que Windows, et qu'ainsi il était impossible de l'utiliser sous Linux. Naturellement, cela embrouille tout utilisateur normal, ce qui m'amène directement à la deuxième tactique décrite." msgid "These tactics are usually gathered under the synonym “FUD” (Fear Uncertainty Doubt) and were used by IBM long before Microsoft unconvered them. The idea is clear: If you make someone uncertain enough, he or she will not dare to make <b>any</b> decission, effectively remaining in his or her current position. That is the thought." msgstr "Elle est habituellement abrégée par « <acronym title=\"Fear Uncertainty Doubt - peur, incertitude, doute\">FUD</acronym> » et a été utilisé bien avant Microsoft par IBM. L'idée est simple : une fois qu'une personne a été suffisamment désorientée, elle n'ose plus prendre <b>aucune</b> décision et s'accroche à sa position actuelle. C'est du moins l'idée." msgid "For all times, education has been the arch-enemy of superstition. We must not allow education to be hindered by allowing ourselves to become split." msgstr "De tout temps, l'éducation a été l'ennemie de la superstition. Pour ne pas gêner le courant d'éducation entre nous, nous ne devons pas nous laisser diviser." msgid "The most recogniziable split in the recent history has been the already noted distinction between “Open Source” and “Free Software.” Telling both concepts apart is not an easy task even for most insiders and it is only understandable if viewed in a historical context. Since this is a central point I'd like to say a few words about it." msgstr "La division la plus évidente de ces derniers temps se situe dans la distinction dont j'ai parlé précédemment entre l'« open source » et le « logiciel libre ». Garder séparés les deux concepts est souvent difficile même pour les initiés, et il est difficile de comprendre la différence sans se replacer dans le contexte historique. Comme c'est un point central, je voudrais encore m'y attarder un peu." msgid "With the completion of the GNU System with the Linux Kernel there was suddenly a complete, powerful, free system available. This inevitably had to raise the public's attention sooner or later." msgstr "Après l'achèvement du système GNU par l'inclusion du noyau Linux, un système libre complet, puissant et fonctionnel devenait soudain disponible. Cela devait inévitablement, tôt ou tard, attirer l'attention du public." msgid "When this attention came a lot of firms were disconcerted by the word “Free.” The first association was “no money” which immediatly meant “no profit” for them. When people then tried to tell them the “Free” truly stands for “Freedom” they were completely shaken." msgstr "Quand cette attention s'est manifestée, de nombreuses entreprises ont été déconcertées par le mot « libre ». Elles l'ont immédiatement associé à « gratuit », ce qui pour elles signifiait « sans profit ». Quand on a tenté de leur expliquer que « libre » signifiait en fait « liberté » et non pas « gratuité », l'idée était déjà devenue définitivement suspecte pour l'industrie." msgid "Infected by this insecurity and doubt the idea arose to avoid words like “Free” and “Freedom” at all costs. The term “Open Source” was born." msgstr "De cette confusion est très rapidement née l'idée d'éviter à tout prix les mots « libre » et « liberté ». L'expression « open source » était née." msgid "Admittedly it is easier to sell the idea is you use the term “Open Source” instead of “Free Software.”<br /> But it has the consequence that the “newbies” have no knowledge or understanding of the original idea. It splits the movement and leads to incredibly unproductive trench wars that waste a huge amount of creative energy." msgstr "Effectivement, il est certainement plus facile de vendre l'idée en parlant d'« open source » plutôt que de « logiciel libre ». Mais cela conduit aussi à ce que les « nouveaux » n'aient plus aucune notion de ce qu'était réellement l'idée de base. Cela a divisé le mouvement et conduit à des guerres de tranchées extrêmement improductives, dans lesquelles beaucoup d'énergie créatrice a été gaspillée." msgid "A larger interested audience does not mean we should talk less about the underlying philosophy. Quite to the contrary: the more people and firms do not understand that this freedom is also in their interest, the more we need to talk about it. The Freedom of software offers a huge potential for all of us—firms and users." msgstr "Qu'un plus grand public soit intéressé ne signifie pas qu'il soit nécessaire de moins parler de la philosophie soutenant le mouvement. Au contraire : plus il y a de personnes et d'entreprises qui ne comprennent pas que cette liberté est aussi dans leur propre intérêt, plus nous devons en parler. La liberté du logiciel apporte un énorme potentiel à chacun d'entre nous, entreprise comme utilisateur." msgid "The plan is not to remove capitalism or destroy firms. We want to change the understanding of software for the benefit of all participants to fit the needs of the 21 century. This is the core of the GNU Project." msgstr "Le but n'est pas de remplacer le capitalisme ou de détruire des entreprises. Nous voulons adapter l'utilisation du logiciel aux nécessités du 21e siècle pour le bénéfice de tous. C'est le cœur du projet GNU." msgid "Each of us can do his share - be it in form of a program, documentation, or just by spreading the word that there is another way of handling things." msgstr "Chacun de nous peut y participer, que ce soit sous la forme d'un programme, d'une documentation, ou simplement en expliquant à d'autres personnes qu'il existe une autre manière de régler les choses." msgid "It is crucial to explain to the firms that Free Software is <b>no threat</b>, but an opportunity. Of course this doesn't happen overnight but when all participants realize the possibilities and perspectives, all of us will win. So if you are working in the software business, make yourself at home with the topic, talk about it with friends and colleagues. And please refrain from trying to “missionize” them—I know most of us have this tendency - the arguments speak for themselves. Give them the time and the peace to think it over and to befriend themselves with the concept. Show them that the concept of Freedom is nothing to be feared." msgstr "Il est particulièrement important de faire comprendre aux entreprises que le logiciel libre n'est <b>pas une menace</b>, mais bien une chance. Naturellement cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais quand les possibilités et les perspectives apparaîtront clairement à toutes les personnes impliquées, nous pourrons tous en profiter. Donc si vous travaillez vous-même dans une société informatique, penchez-vous sur ce thème, discutez-en avec vos amis et vos collègues. Et n'essayez pas de les « convertir » (je sais que malheureusement la plupart d'entre nous ont tendance à le faire). Les arguments parlent d'eux-mêmes. Donnez-leur le temps, laissez-les calmement se pencher sur ce thème et se l'approprier. Montrez-leur que le concept de liberté n'est pas quelque chose qu'ils doivent redouter." msgid "I hope I was able to convey the philosophy or at least stimulate consideration of some new ideas. If you have questions or would like to discuss some things, I'll be here all night and all questions are welcome. I wish everyone a very interesting night. Thank you." msgstr "J'espère que j'ai réussi à vous transmettre cette philosophie, ou du moins à amener l'un ou l'autre d'entre vous à réfléchir. Si vous avez des questions ou envie de discuter, je reste volontiers ce soir à votre disposition. Sinon je nous souhaite à tous une soirée très intéressante. Merci beaucoup" #. TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes. msgid "*GNUN-SLOT: TRANSLATOR'S NOTES*" msgstr " " msgid "Please send FSF & GNU inquiries to <a href=\"mailto:gnu AT gnu.org\";><em>gnu AT gnu.org</em></a>. There are also <a href=\"/contact/\">other ways to contact</a> the FSF." msgstr "Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a href=\"mailto:gnu AT gnu.org\";><gnu AT gnu.org></a>. Il existe aussi <a href=\"/contact/contact.fr.html\">d'autres moyens de contacter</a> la FSF." msgid "Please send comments on this speech to Georg Greve <a href=\"mailto:greve AT gnu.org\";><em>greve AT gnu.org</em></a>" msgstr "Merci d'envoyer des commentaires sur ce discours à Georg Greve <a href=\"mailto:greve AT gnu.org\";><em>greve AT gnu.org</em></a>" msgid "Please see the <a href=\"/server/standards/README.translations.html\">Translations README</a> for information on coordinating and submitting translations of this article." msgstr "Veuillez consulter le <a href=\"/server/standards/README.translations.fr.html\">README des traductions</a> pour des informations sur la coordination et la soumission de traductions de cet article." msgid "Copyright © 1998 Georg C. F. Greve <br /> <a id=\"Permission\">Permission</a> is granted to make and distribute verbatim copies of this transcript as long as the copyright and this permission notice appear." msgstr "Copyright © 1998 Georg C. F. Greve <br /> La <a id=\"Permission\">permission</a> est donnée pour la reproduction exacte et la distribution intégrale de cette transcription sur n'importe quel support d'archivage, pourvu que cette notice soit préservée." #. TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits. msgid "*GNUN-SLOT: TRANSLATOR'S CREDITS*" msgstr "Traduction : Marc de Maillard.<br />Révision : <a href=\"mailto:trad-gnu@april.org\">trad-gnu@april.org</a>" #. timestamp start msgid "Updated:" msgstr "Dernière mise à jour :" msgid "Translations of this page" msgstr "Traductions de cette page"Title: Intervention de G. Greve au CLOWN - Projet GNU - Free Software Foundation (FSF)
Histoire et philosophie du projet GNU
Intervention de Georg C.F. Greve
au colloque du CLOWN
à l'université de Paderborn (Allemagne) le 5 décembre 1998
Copyright © 1998 Georg C. F. Greve
Déclaration de droits : voir ci-dessous
Dies ist eine Übersetzung der Rede, das
Deutsche Original
ist ebenfalls verfügbar und wird empfohlen.
[Note de la version en anglais : En traduisant ce texte, j'ai essayé de rester aussi près que possible de l'intervention que j'avais faite en Allemagne. Reconstruire les phrases allemandes pour les transformer en un anglais correct a demandé un certain travail, et je voudrais remercier mon colocataire et ami Doug Chapin, qui est d'origine américaine, de m'avoir aidé à traduire quelques mots et expressions. La traduction n'arrivera jamais à transmettre les mêmes émotions et implications que le discours, mais je pense que nous en sommes très proches… ]
En préparant cette intervention, j'ai lu pas mal de documents et parlé avec un certain nombre de personnes. Il m'est ainsi apparu que même les gens dont le travail est issu plus ou moins directement du Projet GNU ne réalisent pas du tout sa signification. J'ai l'impression que, dans l'excitation du renouveau que nous vivons aujourd'hui, une partie de la conscience de ces racines a disparu. Ce soir, j'espère pouvoir vous faire redécouvrir un certain nombre de ces racines.
L'origine se situe quelque part dans le passage des années 70 aux années 80, quand l'industrie du logiciel est devenue ce que nous considérons aujourd'hui comme allant de soi. Au début de la concurrence, les entreprises ont choisi comme stratégie de survie d'accaparer le code. Pour soutenir légalement cette pratique, elles ont créé des expressions comme « piratage informatique », qui suggèrent que la copie fait perdre quelque chose. Les gens ont été forcés de se soumettre à des contrats de licences qui les empêchaient de rendre les programmes accessibles à qui que ce soit.
Quand un ami vous demandait la permission de copier un de vos programmes, vous étiez placé devant un dilemme. La copie ne lèse personne, car le programme ne se détériore pas au cours du processus de copie… Vous auriez perdu beaucoup plus s'il vous avait demandé de lui passer le sel, car deux personne ne peuvent pas se servir en même temps. La politique de ces entreprises a forcé les gens à choisir entre légalité et amitié.
Cela a énervé beaucoup de gens, dont la plupart ont continué malgré tout à faire des copies. Ils les faisaient souvent avec de très mauvaises excuses, qui servaient principalement à apaiser la mauvaise conscience que les entreprises suscitaient en eux par leur choix de mots. La meilleure excuse était probablement « si je l'utilisais plus souvent, alors je l'achèterais »… Cette phrase, quiconque a été confronté à un logiciel propriétaire se l'est sûrement déjà dite au moins une fois.
Un homme, cependant, a trouvé cette situation insupportable. Habitué à la liberté et à l'utilisation responsable des opportunités des premiers jours, « paradisiaques » selon ses propres termes, Richard Stallman a développé le concept de système libre au début des années 80. La prise de conscience que ce nouveau système serait compatible avec Unix est venue assez vite, et l'enfant fut baptisé (les acronymes récursifs étant à l'époque très en vogue) GNU, ce qui signifie « GNU's Not Unix » (GNU N'est pas Unix). Stallman a rassemblé autour de lui quelques personnes tout aussi enthousiastes à l'idée de créer un système libre, et a fondé la GNU Free Software Foundation (Fondation pour le logiciel libre GNU), dont il est encore aujourd'hui président.
Puisqu'un système Unix a besoin en premier lieu d'un large ensemble de composants, il devint évident que ces derniers constitueraient la première étape vers un système entièrement libre. La GNU FSF travailla donc à l'écriture de ces programmes, et au début des années 90 le système GNU (à l'exception du noyau) était complet.
Le noyau GNU - projet dénommé « HURD » - a une architecture extrêmement ambitieuse et son développement s'est révélé très lent et malcommode. À ce moment-là heureusement, Linus Torvalds était en train de tester le premier noyau Linux, et quand il a vu le travail déjà accompli par la GNU FSF il a mis son noyau sous la GNU GPL (licence publique générale GNU) et en a fait le noyau du système GNU.
La suite de l'histoire n'a pas besoin d'être racontée, puisque la plupart d'entre nous l'avons vécue.
J'ai dit précédemment que Richard Stallman a imaginé le concept de logiciel libre. Ce que je n'ai cependant pas développé est la philosophie qui se trouve derrière.
L'adjectif « libre » dans logiciel libre ne se réfère pas au prix mais à la « liberté » [NdT : en anglais, logiciel libre se dit free sofware, mais free peut vouloir dire gratuit ou libre]. Ce concept ne va pas sans poser quelques problèmes, et certains précurseurs du mouvement (comme par exemple Eric Raymond) ont ces derniers temps commencé à parler d'« open source », car « liberté » sonne désagréablement aux oreilles de la plupart des gens. Liberté sonne comme « rendre le monde meilleur » et comme « incertitude », donc comme « changement » ; et le changement fait peur à beaucoup de gens. Pour endormir cette peur, d'autres licences ont été inventées pour le logiciel libre. Elles sont censées rendre le concept plus digeste pour ces personnes, et ne pas effrayer l'industrie.
Mais c'est précisément la raison pour laquelle le projet GNU rejette le terme « open source ». Nous pensons qu'il est plus sensé de rassurer les gens sur l'idée originale, plutôt que d'affaiblir le concept. C'est seulement quand les utilisateurs et les entreprises auront pris conscience de l'importance de la liberté, que sera évité un retour en arrière vers l'ancien mode de pensée.
La philosophie du projet GNU est que CHACUN devrait avoir le droit d'utiliser un programme, de le copier et de l'adapter à ses propres besoins. La seule restriction qu'applique la licence GNU GPL est que PERSONNE n'a le droit de retirer cette liberté à d'autres.
Quand un auteur a placé son code sous la licence GNU GPL, la liberté est liée irrémédiablement avec son programme. C'est naturellement une épine dans le pied de nombreuses entreprises, puisque cela les empêche de modifier le code pour ensuite le vendre en tant que logiciel « privateur » (propriétaire). Tant qu'il y aura des gens qui rêvent de s'enrichir rapidement, c'est cette liberté qui empêchera les entreprises comme Microsoft de corrompre le développement futur de notre système.
L'argument de loin le plus courant contre la philosophie GNU est que le logiciel serait la « propriété intellectuelle » du programmeur et que ce serait son droit de pouvoir décider à quel prix le programme doit être publié. Cet argument est très compréhensible par la plupart des gens, puisqu'il suit précisément la façon de penser qui nous a été inculquée durant les vingt dernières années.
La réalité est cependant différente. Les personnes vivant uniquement de la vente de logiciel écrit par leurs soins sont l'exception. D'habitude les programmeurs concèdent leurs droits de manière contractuelle à une entreprise, qui gagne ensuite de l'argent en limitant l'accès à ce programme. C'est donc en réalité l'entreprise qui possède les droits du programme et décide de son prix, et pas le programmeur.
Si un avocat développe une défense particulièrement intelligente, il ne peut pas ensuite la faire valoir comme sa « propriété intellectuelle » ; sa méthode est disponible pour tous. Pourquoi acceptons-nous si facilement le principe que chaque ligne de code (peu importe qu'elle soit sans originalité ou bâclée) serait si unique et si extraordinairement personnelle ? La folie du contrôle va aujourd'hui si loin que le génome humain peut être breveté (mais habituellement pas par ceux qui l'« utilisent »). Doit-on vraiment accepter que tout puisse faire l'objet d'un brevet et d'une licence ?
C'est précisément cette question qui représente l'un des points-clefs du projet GNU. Imaginons simplement qu'il n'y ait aucun droit sur des logiciels brevetés, ou que breveter un logiciel ne soit pas habituel, car tout le monde publierait ses programmes sous la GNU GPL.
Il serait alors possible de recourir à des solutions existantes pour les problèmes standards, pour qui auparavant on devait à chaque fois trouver une nouvelle solution. On ne gaspillerait plus de temps à résoudre les mêmes problèmes encore et encore. Les programmeurs pourraient explorer de nouvelles voies et résoudre de nouveaux problèmes. Quand un groupe d'utilisateurs aurait absolument besoin d'une nouvelle fonctionnalité dans un programme, il se contenterait de trouver un programmeur pour la mettre en œuvre. Libérés des limitations des licences et de l'argent, ils ne tiendraient plus compte que de deux éléments pour le développement d'un programme : le besoin, et la qualité.
À propos de qualité : pour les entreprises, il devient de plus en plus clair aujourd'hui que l'accès des utilisateurs au code source a un énorme avantage. Dit simplement : plus d'yeux voient plus de choses. Des solutions qui apparaissent inimaginables à certains sont évidentes pour d'autres. Grâce à cet avantage, le logiciel libre est souvent meilleur que son pendant propriétaire. Pourtant, une tendance se développe aujourd'hui qui consiste, certes, à donner à l'utilisateur un droit de regard sur le code source, mais à ne lui accorder aucun autre droit. Il doit sagement renvoyer ses améliorations à l'entreprise, qui ainsi améliore son produit. Quasiment une gigantesque division de développement bénévole. Si nous ne faisons pas attention aujourd'hui, et que nous ne défendons pas nos droits au logiciel libre, il se peut que, dans 5 ans, nous devions payer pour obtenir une version développée avec notre propre correctif.
Le principe du logiciel en tant que « propriété intellectuelle » porte en lui le germe sa propre chute (veuillez pardonner le pathos de cette phrase). Aussi longtemps que nous accepterons ce concept, nous accepterons également le danger qu'une nouvelle entreprise essaie de s'approprier le contrôle. Microsoft n'est pas le mal personnifié, comme ont l'air de le penser certains. Microsoft est la conséquence naturelle d'un système globalement accepté.
La peur de scier la branche sur laquelle on est assis est également largement répandue, mais néanmoins complètement irrationnelle. De meilleurs programmes amènent plus d'utilisateurs, qui ont d'autres envies, de nouvelles idées, et ainsi créent un nouveau besoin. La structure va se modifier afin de s'adapter à la nouvelle donne, mais il y aura plutôt plus de travail que moins, ce travail sera moins routinier et deviendra plus intéressant.
Enfin, il y a la peur assez répandue du manque de reconnaissance. Eh bien, la reconnaissance que les figures de proue des différentes philosophies reçoivent parle d'elle-même. Pour ma part, je préférerais être reconnu de la façon que l'est Linus Torvalds ou Richard Stallman plutôt que d'avoir la réputation de Bill Gates.
Je le reconnais, tout cela a une teinte d'idéalisme et d'amélioration du monde, mais une grande partie des idées qui ont vraiment fait bouger ce monde étaient empreintes du souhait de le rendre un petit peu meilleur.
Pour mettre les choses au clair : non, le projet GNU n'est pas contre le capitalisme et les entreprises en général, ni contre les entreprises de développement de logiciels en particulier. Nous ne souhaitons pas non plus limiter la possibilité de faire du profit, bien au contraire. Chaque entreprise sera tenue de faire le plus d'argent possible grâce au logiciel… tant qu'elle s'en tiendra aux principes du logiciel libre. Plus ces entreprises gagneront d'argent, plus elles pourront investir dans le développement de logiciels. Nous ne voulons pas faire disparaître le marché, mais l'adapter à l'époque actuelle.
Une petite remarque sur les principes de base : naturellement une documentation libre fait partie du logiciel libre. Cela a peu de sens de libérer le successeur du livre, le logiciel, et en même temps d'accepter un contrôle sur son équivalent numérique. La documentation libre est tout aussi importante que le logiciel libre lui-même.
Quelqu'un a peut-être qualifié ma déclaration que nous voulons « adapter le marché à l'époque actuelle », de figure de rhétorique ; pourtant c'est un point capital de la philosophie GNU. L'époque pendant laquelle les logiciels n'étaient intéressants que pour une poignée de dingues (freaks) et pour les grosses entreprises, est révolue depuis longtemps. Aujourd'hui, le logiciel signifie l'accès à l'information. Un système qui limite la disponibilité du logiciel, et ainsi l'accessibilité à l'information, doit susciter le doute.
Quand Éric Raymond a publié le Halloween Document, il a déclenché des sentiments allant de l'euphorie à la paranoïa. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, il s'agit d'une étude interne de Microsoft, dans laquelle sont discutées les forces et faiblesses du logiciel libre en général et de Linux en particulier. L'auteur arrive à la conclusion que Microsoft n'a que deux possibilités d'échapper à cette menace.
La première est la création de nouveaux protocoles (ou la modification d'anciens) qui, dorénavant, ne seraient pas documentés du tout, ou bien très mal. Ainsi, seuls les ordinateurs fonctionnant sous Windows pourraient disposer d'une implémentation fonctionnelle de ces protocoles.
Un exemple d'application de cette tactique est la série « Cxi » des imprimantes HP, qui ont été amenées à prix imbattables sur le marché en tant qu'« imprimantes Windows ». Les spécifications ne furent divulguées qu'à Microsoft, de sorte que ces imprimantes ne puissent être utilisées par aucun autre système d'exploitation.
Un « vendeur spécialisé » m'a expliqué que « pour Windows » signifiait que l'imprimante aurait besoin d'une mémoire particulière, dont ne disposerait que Windows, et qu'ainsi il était impossible de l'utiliser sous Linux. Naturellement, cela embrouille tout utilisateur normal, ce qui m'amène directement à la deuxième tactique décrite.
Elle est habituellement abrégée par « FUD » et a été utilisé bien avant Microsoft par IBM. L'idée est simple : une fois qu'une personne a été suffisamment désorientée, elle n'ose plus prendre aucune décision et s'accroche à sa position actuelle. C'est du moins l'idée.
De tout temps, l'éducation a été l'ennemie de la superstition. Pour ne pas gêner le courant d'éducation entre nous, nous ne devons pas nous laisser diviser.
La division la plus évidente de ces derniers temps se situe dans la distinction dont j'ai parlé précédemment entre l'« open source » et le « logiciel libre ». Garder séparés les deux concepts est souvent difficile même pour les initiés, et il est difficile de comprendre la différence sans se replacer dans le contexte historique. Comme c'est un point central, je voudrais encore m'y attarder un peu.
Après l'achèvement du système GNU par l'inclusion du noyau Linux, un système libre complet, puissant et fonctionnel devenait soudain disponible. Cela devait inévitablement, tôt ou tard, attirer l'attention du public.
Quand cette attention s'est manifestée, de nombreuses entreprises ont été déconcertées par le mot « libre ». Elles l'ont immédiatement associé à « gratuit », ce qui pour elles signifiait « sans profit ». Quand on a tenté de leur expliquer que « libre » signifiait en fait « liberté » et non pas « gratuité », l'idée était déjà devenue définitivement suspecte pour l'industrie.
De cette confusion est très rapidement née l'idée d'éviter à tout prix les mots « libre » et « liberté ». L'_expression_ « open source » était née.
Effectivement, il est certainement plus facile de vendre l'idée en parlant d'« open source » plutôt que de « logiciel libre ». Mais cela conduit aussi à ce que les « nouveaux » n'aient plus aucune notion de ce qu'était réellement l'idée de base. Cela a divisé le mouvement et conduit à des guerres de tranchées extrêmement improductives, dans lesquelles beaucoup d'énergie créatrice a été gaspillée.
Qu'un plus grand public soit intéressé ne signifie pas qu'il soit nécessaire de moins parler de la philosophie soutenant le mouvement. Au contraire : plus il y a de personnes et d'entreprises qui ne comprennent pas que cette liberté est aussi dans leur propre intérêt, plus nous devons en parler. La liberté du logiciel apporte un énorme potentiel à chacun d'entre nous, entreprise comme utilisateur.
Le but n'est pas de remplacer le capitalisme ou de détruire des entreprises. Nous voulons adapter l'utilisation du logiciel aux nécessités du 21e siècle pour le bénéfice de tous. C'est le cœur du projet GNU.
Chacun de nous peut y participer, que ce soit sous la forme d'un programme, d'une documentation, ou simplement en expliquant à d'autres personnes qu'il existe une autre manière de régler les choses.
Il est particulièrement important de faire comprendre aux entreprises que le logiciel libre n'est pas une menace, mais bien une chance. Naturellement cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais quand les possibilités et les perspectives apparaîtront clairement à toutes les personnes impliquées, nous pourrons tous en profiter. Donc si vous travaillez vous-même dans une société informatique, penchez-vous sur ce thème, discutez-en avec vos amis et vos collègues. Et n'essayez pas de les « convertir » (je sais que malheureusement la plupart d'entre nous ont tendance à le faire). Les arguments parlent d'eux-mêmes. Donnez-leur le temps, laissez-les calmement se pencher sur ce thème et se l'approprier. Montrez-leur que le concept de liberté n'est pas quelque chose qu'ils doivent redouter.
J'espère que j'ai réussi à vous transmettre cette philosophie, ou du moins à amener l'un ou l'autre d'entre vous à réfléchir. Si vous avez des questions ou envie de discuter, je reste volontiers ce soir à votre disposition. Sinon je nous souhaite à tous une soirée très intéressante. Merci beaucoup.
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CLOWN (CLuster of Working Nodes) : projet de grappe à 512 nœuds d'ordinateurs sous Debian GNU/Linux
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Therese Godefroy, 11/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Therese Godefroy, 12/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Christian, 16/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Therese Godefroy, 16/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, dernière version, Therese Godefroy, 17/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, dernièr e version, Marc de Maillard, 17/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, dernière version, Therese Godefroy, 17/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Therese Godefroy, 16/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Christian, 16/08/2011
- Re: [TRAD GNU] greve-clown - 1re relecture, Therese Godefroy, 12/08/2011
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