Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
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- From: Patrice Pillot <patrice.pillot AT teletopie.net>
- To: educ AT april.org
- Subject: Re: [EDUC] RE: [EDUC] Résister c'est créer
- Date: Fri, 16 Jan 2009 23:02:25 +0100
Bonsoir,
ROYER Jean-Yves a écrit :
> Actuellement, il y a une expérimentation pour le B2i adultes
> (http://www.education.gouv.fr/bo/2007/45/MENT0701833C.htm). Nous
> rencontrons des difficultés voisines de celles exposées par Patrice
> et nos réflexions corroborent les siennes.
Merci Jean-Yves pour ce témoignage. Le moins que l'on puisse dire est,
effectivement que nos problématiques et nos approches se recoupent !
> Un document en cours de mise au point tente de faire la synthèse des
> réflexions :
> http://www.formavia.fr/wiki/images/NotesEM_Synth%C3%A8seJean-Yves.odt
Ce travail est bougrement intéressant. J'ai passé une bonne partie de
ma soirée d'hier à vous lire, toi et ton collègue. Bravo. J'encourage
vivement les abonnés de la liste qui n'ont pas encore lu ce document à
le faire. J'ai aussi lu avec plaisir et intérêt ton article du numéro
102 d'EPInet http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a0802c.htm qui a
provoqué tout autant de résonnances chez moi.
Mon point de vue est peut-être biaisé du fait de mon /poste
d'observation/ que j'ai déjà décrit dans d'autres courriels, mais en te
lisant je me demandais ce qui pouvait bien différencier un référentiel
/adultes/ d'un référentiel /fin de secondaire/, (en
mettant de côté les référentiels /spécialisés/, /professionnalisés/) ?
Les compétences /générales/ qui devraient être attendues d'un bachelier
sont-elles (doivent-elles être) différentes de celles attendues à
l'issue d'une formation de remise à niveau (je parle bien des
compétences, pas des modalités d'apprentissage, bien sûr). Pour ma part
je ne vois guère d'éléments du référentiel que vous proposez qui ne
puisse (doive !) intégrer le référentiel "fin de second degré".
> Bien entendu un référentiel de compétences n'a rien à voir avec la
> progression pour les acquérir. Je serais tenté de privilégier au
> début ce qui fait immédiatement gagner en confort et temps pour la
> suite. C'est la seule manière d'atteindre des objectifs ambitieux
> avec moins de temps élève et moins de moyens tout en préparant les
> jeunes à travailler avec un ordinateur sans stress et sans maladies
> professionnelles. Ceci étant dit, je n'ai pas la solution miracle. Il
> me semble néanmoins que quelques règles de bon sens devraient aider à
> prendre la formation par la bon bout.
Comme indiqué dans mon précédent mail, la démarche que j'ai entreprise,
qui me parait la seule logique était de partir de la définition des
objectifs (d'où l'idée du référentiel alternatif) afin d'en déduire les
programmes sur lesquels pourront être bâties les progressions. Celà ne
présuppose aucun jugement de valeur, juste un souci méthodologique.
C'est pour celà que j'ai proposé une méthode de définition du
référentiel par raffinements successifs qui, partant des objectifs
terminaux, devrait permettre, comme l'a bien compris Yves Combe et
comme j'en avais donné un rapide et incomplet exemple dans ma réponse
du 6 décembre (493AEC4E.1050303 AT teletopie.net) à Frédéric Roux, de
parvenir jusqu'aux connaissances de base.
Après, savoir combien de temps passer sur l'apprentissage de telle ou
telle notion, savoir s'il faut consacrer 10 heures ou 54 à l'étude de
la programmation, la numération binaire ou les formats semi-structurés,
même si j'ai quelques commencements d'idées là-dessus, je ne me sens
pas d'autorité (en tous cas pas pour cette tranche d'âge) pour en
parler et je préfère que les personnes compétentes s'emparent de ces
questions - et les encouragent à le faire !
Par contre je me demande si l'on peux penser des /moments/ de cette
formation de manière autonome ? Peut-on sensément mettre sur pied les
programmes du collège sans régler ceux du lycée et de l'élémentaire
simultanément ? Je comprends bien qu'il puisse être tentant de saisir
les opportunités offertes par une réforme en cours d'élaboration mais
ne court-on pas le risque, ce faisant, de donner des verges pour se
faire battre à ceux qui n'ont pas nécessairement les mêmes soucis
éducatifs que nous ? Un participant de cette liste a écrit un jour,
ailleurs : « l'analyse pragmatique n'a de valeur qu'en termes
tactiques, jamais en termes stratégiques ».
Cordialement,
phep
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, (suite)
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, elrik, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Yves Combe, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Philippe-Charles Nestel (Charlie), 12/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, elrik, 12/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Yves Combe, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 11/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Philippe-Charles Nestel (Charlie), 12/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 11/01/2009
- RE: [EDUC] Résister c'est créer, ROYER Jean-Yves, 12/01/2009
- Re: [EDUC] RE: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 16/01/2009
- Re: [EDUC] RE: [EDUC] Résister c'est cr éer, Philippe-Charles Nestel (Charlie), 17/01/2009
- Re: [EDUC] RE: [EDUC] Résister c'est créer, Patrice Pillot, 16/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Jean-Yves Jeannas, 12/01/2009
- Re: [EDUC] Résister c'est créer, Philippe-Charles Nestel (Charlie), 12/01/2009
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