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educ - Re: [EDUC] Rev.de.pres : "Quand les profs dessinent l'Ecole du futur" (Edito de Francois Jarraud)

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Rev.de.pres : "Quand les profs dessinent l'Ecole du futur" (Edito de Francois Jarraud)


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Rev.de.pres : "Quand les profs dessinent l'Ecole du futur" (Edito de Francois Jarraud)
  • Date: Tue, 26 Oct 2010 21:02:15 +0200 (CEST)


----- "François Poulain" <fpoulain AT metrodore.fr> a écrit :

Salut François,


> Par contre, j'ai des réserves sérieuses à me laisser *voler* mes mots
> et expressions (libéralisme, à tout hasard, qui pourrait être autre
> chose qu'une doctrine d'impérialisme économique). Je pense qu'il faut
> aussi se défendre et ne pas simplement abandonner le terrain chaque
> fois qu'il est souillé (cf ma réponse sur sensibilisation@ concernant
> la « création »).

Puisqu'on dévie sur les idéologies, si ça peut te rassurer je n'emploie
pas le mot "pédagogie" désigner le "pédagogisme" que je critique, ni le mot
"libéralisme" pour désigner le "néo-libéralisme", ni le mot "marxien" (dans
lequel je me reconnais) pour désigner le "marxisme".

Pour autant, je considère le libéralisme économique comme une utopie
totalitaire au même titre que je peux considérer le marxisme-léninisme
comme une utopie totalitaire aussi.

Cela étant dit, j'aimerais bien comprendre comment peut fonctionner
le numérique au regard de la théorie libérale classique qui considère
que le marché fixe les prix, conditionnés par la rareté.

J'ai deux billes, j'en vends une. Je suis dans une logique de biens
(marchandises) matériels soumis à la rareté.
Donc si l'offre de billes > que la demande, tendance
à la baisse des prix ;
si l'offre de billes < demande => tendance à la hausse des prix.

Mais dans le territoire numérique où la copie a un taux marginal et
peut tendre jusqu'à l'infini : il n'y a pas de rareté.
Tu as deux infos, j'ai deux infos. On s'échange chacun une info :
on se retrouve chacun avec trois infos. On est bien dans un phénomène
démultiplicateur.

Que devient l'analyse libérale dans ce cas là ?
Je serais curieux de connaître ta réponse en dehors de celle des
prestataires de services (dont le temps de travail, le talent, etc
restituent de la rareté).



> > Pas d'exégèse comme alibi s'il-te-plaît. L'expression a
> littéralement
> > été copiée/collée d'un texte de l'EPI, sans aucune réflexion
> critique.
>
> C'est fort possible, et je ne suis pas en mesure de le vérifier
> (qu'est-ce que l'EPI ?).

Association Enseignement Public & Informatique. C'est l'Epi qui a rédigé
pratiquement la partie Educ de candidats.fr.
L'Epi existe depuis le début des années 80. Et si tous les membres
de l'EPI ne sont pas "libristes", l'EPI est un allié certain
et de poids aux logiciels libres dans l'Education.

Une référence :
http://www.epi.asso.fr/



>
> > De plus, transformer l'école en lieu de formation, c'est oublier que
> > la mission principale de l'école ce n'est pas la formation, mais
> > l'instruction, l'enseignement.
>
> Je ne crois pas, néanmoins, que c'était le but de la remarque.

Je partage complètement le point de vue d'Yves Combe qui dit les
choses mieux que moi :

"Accessoirement, la formation tout au long de la vie, c'est la négation
d'une école exigeante en formation initiale: pas la peine d'insister sur
tel ou tel aspect, on pourra toujours "se former tout au long de sa vie"."

On est donc au moins deux sur la liste à partager une proximité
de point de vue sur cette question.


Amicalement,
Charlie




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