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educ - Re: [EDUC] La ville de Munich abandonne officiellement Linux pour Windows

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] La ville de Munich abandonne officiellement Linux pour Windows


Chronologique Discussions 
  • From: Vincent Le Mieux <vincent.le-mieux AT ac-lille.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] La ville de Munich abandonne officiellement Linux pour Windows
  • Date: Sun, 19 Feb 2017 09:14:33 +0100
  • Authentication-results: vip.april.org; dkim=pass reason="1024-bit key; unprotected key" header.d=ac-lille.fr header.i= AT ac-lille.fr header.b=PrMpdRTJ; dkim-adsp=pass; dkim-atps=neutral

Bonjour Etienne ,

C'était quoi ton projet ?

Cordialement

Vincent Le Mieux
Le 18/02/2017 à 20:44, Étienne ANDRÉ a écrit :
Bonsoir,

En aucun cas une solution ayant des répercussions liberticides ou pas comme le choix d'un logiciel privateur ou libre ne devrait, dans une collectivité publique, être confiée à un technicien de terrain. Le pouvoir politique devrait s'en emparer, et en fonction de son inclinaison, recruter des techniciens (DSI etc.) capables de donner forme à ses choix.

Si un conseil municipal souhaite utiliser des LL, alors le DGS le fera connaître dans son annonce de recrutement du DSI et de son équipe. Qui, cela tombe bien, sont presque toujours des contractuels, et presque jamais des fonctionnaires territoriaux, vu que la fonction publique ignore à ce jour autant les métiers de l'informatique qu'en 1970.

Au ministère de l'Education, ce sont des technos de la DSI qui dictent la politique informatique du ministère, et les politiques s'en désintéressent. Sinon le partenariat félon entre la ministre actuelle et Krosoft n'aurait jamais vu le jour. Ce sont ces gens-là qui ont imposé que le prochain système financier des établissements secondaires serait centralisé sous SAP (10 M€, pour commencer). Les mêmes qui utilisent le concours Impulsions, censé favoriser l'innovation, pour repérer les emmerdeurs et les dégommer : le projet que j'ai porté l'année dernière a été sèchement écarté par un représentant de la DSI au jury, sous prétexte que je faisais "de la concurrence" au logiciel officiel. Mais je dis ça parce que je suis aigri.

Librement,


----- Mail original -----
De: "Olivier Guillard" <mairie AT guillard.nom.fr>
À: "educ" <educ AT april.org>
Envoyé: Samedi 18 Février 2017 20:21:50
Objet: Re: [EDUC] La ville de Munich abandonne officiellement Linux pour Windows



Bonsoir,



je me méfie au contraire du pragmatisme,
doctrine de ceux qui ne prennent pas le temps de réfléchir
globalement.
A force de vouloir imposer des choix absolus par le haut, le terrain
ne suit plus. Le monde est trop complexe et varié pour que
l'exclusivité soit une orientation viable.

Une commune s'inscrit dans un écosystème : je n'imagine pas qu'on
puisse envisager une solution unique qui marcherait quelque soit la
ville ou le village, éternellement et dans tous les cas de figure. A
bien y "réfléchir globalement", je crois bien que ce serait
terrible.


Mes deux cents...



Cordialement,

----
Olivier





Le 18 février 2017 à 20:00, JC Salmon - Collège de Cluses <
coclu AT orange.fr > a écrit :


Bonjour,

je me méfie au contraire du pragmatisme,
doctrine de ceux qui ne prennent pas le temps de réfléchir
globalement.

JC


Le 18 févr. 2017 à 16:51, Vincent Mabillot <
vincent.mabillot AT free.fr > a écrit :

Sans parler du "à la serpe", force est de reconnaître que lorsque
tu place un système ou un autre au centre de ton infrastructure,
ça va être structurant justement.

Le choix du cœur de technologie n'est donc pas anodin et à des
conséquences pour les autres choix (surtout lorsque des systèmes
limitent ou privatisent l'interopérabilité).

Le 18/02/2017 à 16:13, Olivier Guillard a écrit :
Bonjour,

les résolutions "à la serpe" du genre : "on passe la ville en
logiciel libre", ou "on passe la ville sous windows" n'ont pour
moi strictement aucun sens.

Un conseil municipal peut éventuellement donner des orientations,
comme par exemple "priorité au logiciel libre" voire fixer des
règles contraignantes comme "prescriptions pour que les cahiers
des charges référencent les solutions libres disponibles sur le
marché quand on a un projet informatique" ou encore "obligation
de motiver son choix lorsqu'on opte pour une solution
propriétaire" mais dire "obligation absolue d'utiliser les
logiciels libres" tout comme "obligation d'utiliser windows" est
stupide et contreproductif à mon sens.

Il existe des situations ou opter pour un logiciel propriétaire
peut-être le meilleur choix. Linux peut-être dans une ville plus
efficace à l'école ou à l'état civil mais inexploitable à
l'urbanisme, ou inversement dans une autre ville.

Bref, cessons d'être crispés dans des idéologies rigides et soyons
avant tout pratiques et pragmatiques.

Cordialement


Le 17 février 2017 à 12:18, david96 < david96 AT libertysurf.fr > a
écrit :
Bonjour ami libriste,

Mauvaise nouvelle :(

« Le conseil municipal de Munich, en Bavière, a voté hier un
retour à Windows sur les postes de travail de la ville. Depuis
deux ans, des critiques s'élevaient sur l'utilisation de Linux et
d'applications open source sur une grande partie du parc
informatique municipal, alors que de nombreuses applications
spécifiques utilisées par la ville fonctionnent sous Windows. »



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