Re: [EDUC] Pronote et PAI/PAP - votre avis

["Vincent-Xavier JUMEL (April)" <vxjumel AT april.org>]

Le 2022-09-28 16:19, Moebius a écrit :
> Ahhhh, «Laissons un peu faire le temps»...tu ne t'en ai peut-être pas
> aperçu mais ça fait longtemps que le temps est épuisé, c'est même pire
> : adieu GEPI par exemple! Dans 10 ans... on peut imaginer aisément de
> quoi il retournera.
Je ne suis pas sur. Je pense qu'il y a des cycles. Je n'ai pas dit que 
tous les indicateurs étaient bons, je dis juste qu'il y a des points 
positifs.

J'ai utilisé GEPI, mais honnêtement, il a été torpillé de l'intérieur 
(cf. le message d'Étienne André). À partir de là, …

> Ce n'est pas du tout l'impression que j'ai eu, mais alors pas du tout 
> du tout...
> Quant à tout déléguer au chef d'établissement comme l'écrit M. Bocquet
> «en réalisant ou en faisant réaliser des audits et en étant conseillé
> par des collaborateurs vigilants (...)», hihihi..
Oui, je concède que cette phrase possède un potentiel humoristique quand 
on connaît la réalité de ce que font les proviseurs/chefs 
d'établissement. Mais ça n'est pas en attaquant sur ces points que nous 
pourrons convaincre qu'il faut du Logiciel Libre.

> Alors là, un grand classique, le report final des problèmes sur «les
> enseignants qui
> modifient/ajoutent des devoirs au dernier moment sur les cahiers de 
> texte en
> ligne» ; on franchit un joli cap là.
Je ne faisais que reprendre des maux qui ont été imputés à Pronote pour 
illustrer mon propos sur le choix des bons outils pour un combat ou un 
autre.

> Il y a une société qui fait en
> une année 5000000€ de bénef en tondant les établissements (et je ne
> sais rien des salaires versés, primes et autres stocks-options qui
> pour certains doivent sans doute, au total, dépasser un petit peu le
> smic horaire) et en imposant un logiciel fermé et c'est la faute au
> pauvre pékin qui, exténué en fin de journée, oublie de noter les
> devoirs ?! Pas mal...
Je n'ai pas dit ça. D'ailleurs, j'ai cru comprendre que 5 000 000 € 
c'était le CA et non le bénéfice (qui est plus compliqué à calculer). 
Honnêtement, je pense que c'est compliqué de savoir. En l'occurence, si 
le problème est réellement la liberté du logiciel, le fait que celui-ci 
soit payé ne devrait pas poser de problème ?

> En fait, c'est un paragraphe intéressant car il juxtapose des faits
> sans rapport de causalité : logiciels propriétaires vs libres,
> utilisation intrusive de l'informatique qui est une problématique
> indépendante de la précédente et une conclusion sans rapport également
> avec la problématique libre/privé ou plutôt éducation nationale/boîte
> privée.
Justement, je les ai juxtaposé, sans causalité, mais ils sont 
indissociable dans toute réflexion sur cette question et reviendront 
systématiquement ensemble quand tu en discutes avec le public (prof, 
élève, parent, …)

> > Ne pas oublier le rasoir de Hanlon : « Ne jamais attribuer à la 
> > malveillance
> > ce que la bêtise suffit à expliquer ».
> C'est souvent vrai dans d'espace individuel, mais à l'échelle de
> grandes organisations structurées, je n'y crois vraiment pas.
Au contraire, j'y crois : dans une grande structure, la création d'un 
plan malveillant requiert beaucoup d'énergie, alors que l'accumulation 
de petites bêtises est quasi naturelle.

Cordialement,
--
Vincent-Xavier JUMEL GPG Id: 0x2E14CE70 http://thetys-retz.net

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