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sensibilisation - Re: [SENSIBILISATION] Formats ouverts, pour quoi faire ?

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Re: [SENSIBILISATION] Formats ouverts, pour quoi faire ?


Chronologique Discussions 
  • From: François Poulain <fpoulain AT metrodore.fr>
  • To: sensibilisation AT april.org
  • Subject: Re: [SENSIBILISATION] Formats ouverts, pour quoi faire ?
  • Date: Mon, 28 Feb 2011 14:13:55 +0100

Salut,

Le Mon, 28 Feb 2011 13:20:14 +0100,
Sébastien Dinot <sdinot AT april.org> a écrit :

> Le terme « format libre » est clairement à proscrire car
> inappropriée : la première qualité d'un format est certainement
> d'être strictement défini. Et si quelqu'un décide de créer un nouveau
> format dérivant d'un autre préexistant, on ne peut laisser la
> confusion s'installer.

+1

> Le terme « format interopérable » me semble lui aussi inapproprié au
> sens où l'interopérabilité est selon moi une propriété des logiciels,
> non des formats.

Effectivement, c'est un gros abus de langage que j'ai introduit là.

> Peut-on dire d'un logiciel qui ne connait que son
> propre format - fut-il ouvert - et ignore sciemment les formats
> alternatifs de ses concurrents qu'il est interopérable ? Je pense que
> non à partir du moment où ces formats alternatifs sont documentés et
> librement implémentables.

Effectivement. C'est pourquoi une gouvernance ouverte pour la
définition du format est importante pour réunir les différents acteurs
souhaitant interopérer.

> Au final, je trouve le terme « format ouvert » plus intéressant car il
> est concis et désormais largement répandu. Dans mes conférences, quand
> je parle des formats ouverts, je précise que j'entends par là
> « formats intégralement documentés, librement et gratuitement
> implémentables ».

Je continue néanmoins à penser que « formats ouverts » est bancal.

Finalement, ce qui est important n'est il pas simplement
l'interopérabilité, entendue comme « la capacité que possède un produit
ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à
fonctionner avec d'autres produits ou systèmes existants ou futurs et
ce sans restriction d'accès ou de mise en œuvre » (dixit wikipédia) ?

Amha un format ouvert n'est qu'un critère technique parmi d'autres
permettant l'interopérabilité, et je pense qu'il vaut mieux aborder le
problème sous l'angle de la fonctionnalité (l'interop) que sous l'angle
de la technique. Et ce d'autant plus à l'ère des services en ligne.

Le document vers lequel il faudrait s'orienter serait donc, sous cet
angle :

= L'interopérabilité, pour quoi faire ? =

* Introduction (reprise de la définition EIFv1)
* Échanger des fichiers avec d'autres utilisateurs (dimension spatiale)
* Pérennité des données (dimension temporelle)
* Exemples de formats permettant l'interopérabilité (images, texte,
vidéo...)
* Les risques en cas d'absence d'interopérabilité (division et
impuissance...)
* Logiciels libres et interopérabilité, le duo parfait !

Et sous cet aspect, le message pourrait tout à fait dépasser le seul
message de l'interopérabilité des logiciels pour aborder celui des
services en ligne, prérequis nécessaire à la possibilité de contrôler
ses propres services suivant ses préoccupations propres.

François

--
François Poulain <fpoulain AT metrodore.fr>

L'athéisme n'est pas une thérapie mais une santé mentale recouvrée.
-+- Michel Onfray, Traité d'athéologie -+-




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