Re: [EDUC] : ils vendraient leur mère pour nous fourguer leur mer**

[Patrice Pillot <patrice.pillot AT teletopie.net>]

Aime Vareille a écrit :
> Un kit LL c'est en gros la même idée de fragmentation de l'apprentissage
> que les livres mais c'est principalement du virtuel assisté par des LL.

Un professeur peut-être, aussi, un petit peu quelque part, non ?

> difficile de préciser plus quand on s'attache à prétendre que beaucoup
> de méthodes pédagogiques sont globales et insécables.

Je m'attachais surtout à éviter qu'on décontextualise un élément d'une
pensée complexe (avec laquelle je ne suis pas toujours en phase pour que
les choses soient claires une fois pour toutes). Maintenant j'ai du mal
à saisir en quoi mon opposition sur ce point t'empêcherait de développer
ta proposition mais bon... C'est d'autant plus dommage que je ne sais
toujours pas, sincèrement, ce que tu entends par Kit-LL.

> Effectivement difficile de digérer du global et quasi-impossible de
> pouvoir le structurer : peut-être ça fonctionne mais ça aide pas à
> préparer des kits LL ni même des livres ...

Je ne suis pas sûr du sens de cette phrase. Je ne crois pas en tous les
cas que beaucoup d'enseignants se soient prioritairement soucié de
préparer des livres ou des kits. Généralement leur souci tourne autour
de développer l'envie d'apprendre de  leurs élèves et de nourrir
simultanément cette curiosité, avec généralement une contrainte qui est
celle d'un programme scolaire sur l'élaboration duquel ils n'ont guère
prise et dont ils n'apprécient pas nécessairement la teneur (doux
euphémisme...).

> Sur d'autres listes j'avais évoqué de la nécessité d'équipements
> équivalents pour enseignants et parents : OLPE et OLPP ... et là aussi
> la notion de kit LL bootable sur OLPC a son sens ....

Toujours avec ces réserves sur la signification des termes kit-LL qui
m'échappent, décidément (voilà qu'ils deviennent bootables, à présent
;-) ), je penses que tu soulèves en revanche là un point très
intéressant et assez problématique qui est celui de la culture commune.
Comme tu le faisais remarquer dans un précédent courriel (au sujet des
réseaux sociaux si je me souviens bien) l'ignorance (sans nuances
péjoratives de ma part) de nombre de nos contemporains en matière
d'informatique ne facilite pas le développement d'une réflexion et a
fortiori d'un discours commun sur l'enseignement de et/ou avec
l'informatique.

pp