Accéder au contenu.
Menu Sympa

educ - Re : Re: [EDUC]TR : Re: [April - Atelier] Réponses des ministères de l' éducation nationale et de la culture à la question écrite sur l'usage du logiciel libre

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

Archives de la liste

Re : Re: [EDUC]TR : Re: [April - Atelier] Réponses des ministères de l' éducation nationale et de la culture à la question écrite sur l'usage du logiciel libre


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: bdesroches AT free.fr
  • Cc: Rémi Boulle <remi.boulle AT gmail.com>, educ AT april.org
  • Subject: Re : Re: [EDUC]TR : Re: [April - Atelier] Réponses des ministères de l' éducation nationale et de la culture à la question écrite sur l'usage du logiciel libre
  • Date: Fri, 6 Dec 2013 09:30:29 +0100 (CET)

Juste deux mots :

----- bdesroches AT free.fr a écrit :
> Certes, cela peut paraître être une solution mais le principal frein à la
> progression du libre dans l'EN tient à deux paramètres principaux selon moi
> :

> 1. les dotations de matériels sont maintenant prises en charge par les
> régions et elles font ce qu'elles veulent sans cadre réglementaire. SI
> cadre réglementaire, elles sont aux ordres et font ce qu'on leur dit.

Oui et c'est même d'ailleurs plus compliqué (collèges -> CG, écoles ->
communes).

J'ai pas le tps de développer, mais il importe d'analyser à l'intérieur
de ce paramètre les sous-paramètres.


> 2. les instructions officielles, les programmes et les formations (initiale
> et continue)
> influencent directement les comportements des profs (et je parles des profs
> EN GÉNÉRAL !!!).
> Là aussi, nos collègues sont bien sympas mais ils font ce qu'on leur dit
> surtout quand
> c'est la hiérarchie qui le dit et ceci est encore plus vrai avec les jeunes
> générations :
> ce sont de bons petits fonctionnaires qui n'ont pas un pet
> d'autodétermination, c'en est même
> un peu consternant...

Trop de paramètres dans ton point 2, qu'il faudrait là
encore décortiquer.

Entre autre, un aspect fondamental : les programmes scolaires.
Nous devons absolument agir sur ce paramètre.



> Donc, à la vue de constat, si on n'agit pas sur les DÉCIDEURS que sont les
> politiques,

Je ne suis pas toutafè d'accord. Nous agissons sur les politiques, mais
c'est loin d'être suffisant. Dans la plupart des ministères, les
technocrates restent quels que soient les changements politiques,
sans oublier les technostructures.
Par exemple, le modèle économique des CNDP, CRDP, etc est adapté
aux modèles économiques des éditeurs privateurs.

De plus, nous négligeons systématiquement un autre paramètre :
l'externalisation de l'informatique de service public, notamment
par le clown en mode SaaS.

Le manque de techniciens, ingénieurs informatique dans l'éducation
favorise et l'externalisation et les logiciels privateurs.



> on ne progressera que de façon infime et on se fait déborder par la vitesse
> du "progrès".
> La méthode que tu préconises "il vaut mieux identifier des volontaires dans
> le monde
> de l'éducation, travailler avec eux et faire tâche d'huile ensuite" est
> celle qui
> est pratiquée depuis les débuts du libre et elle n'a RIEN donné de tangible,

Bien qu'il faille continuer. Je suis encore plus sévère que toi :
le libre ne fait que régresser.




> ce n'est donc certainement pas la BONNE méthode...

Je dirais ce n'est pas LA bonne méthode. Mais c'est une bonne
méthode dans un dispositif plus intelligent.


> dommage, car c'est celle qu'on sait le mieux gérer !

Avec beaucoup d'épuisement et de fatigue. Si tu recenses
la plupart des gens (assoces toutes confondues, et pour
certaiens c'est pratiquement 99%) qui interviennent sur
les listes éducatives du Libre, tu trouveras un pourcentage
infinitésimal de gens de terrain.

En revanche, des maîtres penseurs qui pérorent dans les salons,
conférences, etc, il y en a moult. Mais ils ne sont pas
sur le terrain de l'enseignement face à des élèves.


>
> Nous avons une opportunité en ces temps de crise, c'est que les régions
> ont de moins en moins de pognon et que, quoi qu'on en dise et même si nous
> arrache la langue de le dire, l'aspect financier doit être mis en avant :
> acheter des milliers de licence Office revient plus cher que de se procurer
> les mêmes milliers de copies de LibreOffice, ça c'est un fait, tangible et
> avéré.


Faut pas reculer d'une guerre. Par exemple les tablettes apple en Corrèze
pour les seuls collèges, c'est 1,5 millions d'euros en 2011. Dans les
Bouches-du-rhône on a dépassé de loin les 500 000 ordis portables
sous MS Windows offerts aux élèves.

L'enjeu c'est les tablettes. Même si les licences MS office ne doivent
pas être négligées.

> Je m'excuse d'avoir été un peu long !
meuh non...

Pour moi c'est court.

Bisous libres à tous,
Charlie




Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page