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educ - Re: [EDUC] Droit autour de l'installation du logiciel libre sur du matériel pédagogique

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Droit autour de l'installation du logiciel libre sur du matériel pédagogique


Chronologique Discussions 
  • From: JC Salmon - Collège de Cluses <coclu AT orange.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Droit autour de l'installation du logiciel libre sur du matériel pédagogique
  • Date: Sat, 2 Jul 2016 12:10:50 +0200


> Le 2 juil. 2016 à 11:38, Rémi Boulle <mail AT remiboulle.fr> a écrit :
>
> On 01/07/2016 22:16, Louis-Maurice De Sousa wrote:
>> Le 01/07/2016 à 21:44, Vincent Danjean a écrit :
>>> Bonjour,
>>>
>>> Le 01/07/2016 à 19:07, Thierry Vedel a écrit :
>>>> Un enseignant qui installe un logiciel pour travailler avec ses élèves
>>>> ne fait que disposer de sa liberté pédagogique. Droit , liberté
>>>> pédagogique, remis en question depuis de nombreuses années.
>>>> J'encourage tous les enseignants à installer des logiciels libres.
>>>
>>> Dans l'université où j'enseigne, quand un enseignant à besoin d'un
>>> logiciel pour faire des TP avec ses étudiants, il faut passer par le
>>> service informatique. Les (nombreux) enseignants de l'UFR de Math-Info
>>> ne sont pas administrateurs (heureusement) sur les postes utilisés par
>>> les étudiants.
>>> Quand le logiciel demandé est disponible dans la distribution
>>> utilisée, ça peut aller très vite (quelques jours voire quelques heures).
>>> Si l'installation est plus complexe (où s'il y a un coût induit avec
>>> des licences), il peut y avoir des discussions avec le service info
>>> (pour l'installation) et l'UFR, voire l'université (pour le financement).
>>>
>>> C'est donc juste pour dire que, dans un monde merveilleux avec un
>>> service info compétent, il n'est pas nécessaire à un enseignant
>>> d'administrer les machines/installer les logiciels pour disposer
>>> de sa liberté pédagogique.
>>> Cela dit, je suis très conscient que ce que je décris n'est
>>> pas présent partout, loin de là.
>>
>> Et ne se justifie pas partout.
>> Entre une université, et une école ou un collège, il y a un monde.
>>
>> L'université dispose d'un service informatique, appartenant à
>> l'université.
>>
>> Ce n'est le cas ni dans le premier degré, ni dans le second.
>> Les collectivités délèguent à des entreprises qui ne savent rien de
>> l'enseignement.
>
> De mon expérience personnelle, je pense qu'il faut absolument que les
> enseignants gardent le controle du réseau et des logiciels installés.
> L'informatique est un des moyens d'exercer notre liberté pédagogique, c'est
> à elle de s'adapter à nos besoins et pas le contraire :)
>
> Pour les modalités, comme l'a dit Louis-Maurice, il faut un enseignant
> éclairé/formé sur l'informatique qui fait office de "chef" du réseau.
>
> Comme disait Napoléon : "l'intendance doit suivre" (plus très sûr de
> l'auteur ni du texte exact de la citation). Trop souvent dans les
> établissements les enseignants deviennent "au service" de l'administration
> alors que c'est le contraire qui doit se produire.
>
> Après, oui, dans un monde parfait, il y a un "service informatique" qui
> fait ce qu'il faut pour satisfaire les besoins des enseignants. Dans la
> pratique, c'est plutôt des "non, ce n'est pas possible car..." que l'on
> voit.
>
> ++
> Rémi.

Je suis d'accord avec Rémi,
sur toute la ligne.

Il faut qu'un prof soit déchargé de quelques heures,
car c'est le seul interlocuteur compétent entre les informaticiens et la
pédagogie.

J'ai obtenu cette année une décharge de 4h, prise sur la DG.
C'est contestable, je préférerais des heures fléchées,
mais pas une IMP, qui ne donne pas de temps mais seulement des sous.

Je libère du coup une IMP sur laquelle les collègues se sont jetés comme la
vérole sur le bas-clergé.

JC


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