Re: [INFAUX] [presse] Genève n'est pas un exemple à suivre!

[Jérôme <jerome AT aranha.fr>]

Le mardi 08 septembre 2009 à 10:44 +0200, Guillaume Allegre a écrit :
> Argument à manier avec des pincettes. 
> Si le principe du vote électronique était accepté, il pourrait
> permettre
> de mettre en place des méthodes de scrutin différentes, comme le vote
> Condorcet ou le "instant run-off", trop fastidieuses à la main,
> et qui peuvent très bien se défendre comme "plus démocratiques".

Je vais reformuler et compléter ma pensée alors. Je pense qu'il y a 2
manière d'envisager le vote électronique.

Une technique de remplacement du vote papier où il n'y a aucune
innovation ni valeur ajoutée en matière politique. Je suis résolument
contre à cause des risques d'erreurs (avérés) ou de manipulations
(avérés) qui n'apportent strictement rien, sinon une "privatisation" des
élections, privatisation (privation) qui déresponsabilise et spolie le
citoyen.

La partie finale et cohérente d'un processus, beaucoup plus large et
transparent, de consultation et de participation des citoyens à la vie
politique EN AMONT des décisions et dans les phases d'élaboration des
projets, dans l'esprit de la politique qu'a mené Hubert Dubedout à
Grenoble en son temps en créant les conseils de quartiers et en
favorisant les associations, bref ce genre d'initiatives permettant aux
citoyen de participer concrètement à l'élaboration et la réalisation des
choix d'urbanisme ou de société les concernant.

Dans le second cas, le vote électronique pourrait avoir son intérêt par
sa souplesse et sa réactivité dans un contexte transparent et limité.