RE: [EDUC] Re: [EDUC] RE: [EDUC] enseignement sup érieur et logiciels libres (suite)

["ROYER Jean-Yves" <royerjy AT wanadoo.fr>]

> -----Message d'origine-----
> De : Nicolas Dumoulin [mailto:nicolas AT dumoulin63.net]
> Envoyé : vendredi 17 juillet 2009 21:03
> À : educ AT april.org
> Objet : Re: [EDUC] Re: [EDUC] RE: [EDUC] enseignement supérieur et
> logiciels libres (suite)
> 
> 
> Le vendredi 17 juillet 2009 19:42:25 Bastien, vous avez écrit :
> > Ivaylo Ganchev <ivaylo.ganchev AT gmail.com> writes:
> > > La mise en page est vraiment une préoccupation 
> tertiaire (soit on ne
> > > s'en occupe pas du tout, soit on règle le problème au 
> début en créant
> > > notre propre style). Alors voilà pourquoi le fait de 
> passer autant de
> > > temps sur la mise en page est une idée absurde pour certains.
> >
> > Admettons qu'il faille répartir son énergie ainsi:
> >
> > - 30% pour l'écriture au kilomètre
> > - 30% pour la structuration (chapitres, sections, parties...)
> > - 30% pour la mise en page (même sous LaTeX on en fait, si si)
> >
> > […]
> >
> > Bah oui, si c'est juste un troll, pourquoi résister...
> 
> Mon avis est que passer du temps sur la mise en page 
> graphique est inutile 
> pour un usage classique, sinon à s'amuser avec les 
> possibilités offerte par 
> l'outil. Pour moi, ça revient à tester la centaine d'écran 
> de veille sur son 
> ordinateur. Par contre, ça peut avoir une réelle utilité si 
> on est éditeur ou 
> que l'on cherche à fournir un document très spécifique.
> Par expérience, je me suis beaucoup amusé avec les styles 
> dans Word il y a 
> longtemps, dans OOo writer il y a quelques années, et dans 
> mes premières 
> années de LaTeX. Aujourd'hui, quand j'écris un document je 
> passe 90% du temps 
> à rédiger le texte, sauf quand c'est pour une revue qui a 
> mal fait son boulot 
> et fournit un style LaTeX bancale ou pas de style du tout.
> 
> Je choisis un outil pour gagner du temps et pouvoir 
> travailler efficacement. 
> 

Il y a des manières très différentes de travailler. Vers lesquelles faut-il 
orienter les étudiants, surtout lorsqu'ils utilisent des logiciels libres, ce 
qui est le cas de C2imes qui met bien en parallèle deux logiciels, dont un 
libre ? 

Quand je vois la manière de présenter le clavier aux étudiants du module 
traitement de texte de C2imes (voir : 
<http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a0810f.htm> en 4) il doit être facile 
de diviser le temps de rédaction par deux avec une bonne méthode.

Entre un jeune bien formé à la rédaction avec un clavier qui utilise de bons 
outils pour automatiser la mise en page, et un jeune qui suit les 
recommandations du module C2imes, il doit y avoir un rapport de près de 1 à 4 
dans le temps passé à la phase de rédaction, celui qui met 1 produisant un 
document qui voyage mieux dans l'espace et le temps que celui qui met 4 fois 
plus de temps pour bricoler. 

Si celui qui met 1 est dans un bureau d'études tchèque ou roumain et celui 
qui met 4 est dans un bureau d'études français, quel est le rapport du coût 
du travail fini ? Pas étonnant que certains de nos jeunes disjonctent ! 
Certes c'est caricatural, mais les petits ruisseaux... On peut comprendre une 
partie du stress au travail et des maladies professionnelles dans les bureaux 
par un mauvais apprentissage des outils informatiques.

Quand je vois que 7 universités de l'Est diffusent, avec des logiciels 
libres, 110 000 exemplaires recommandant ces mauvaises méthodes... 

C2imes est remarquable par la mutualisation des ressources et la présentation 
simultanée de plusieurs logiciels. Ce n'est pas suffisant pour former des 
professionnels de l'expression avec un ordinateur. Toute la chaîne doit être 
à l'état de l'art. Comment le faire comprendre ?

Cordialement.

Jean-Yves ROYER