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educ - Re: [EDUC] Critique "subtile" du libre

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Critique "subtile" du libre


Chronologique Discussions 
  • From: David Chemouil <david AT chemouil.fr>
  • To: Louis-Maurice De Sousa <louis.de-sousa AT pi-et-ro.net>, educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Critique "subtile" du libre
  • Date: Fri, 13 Dec 2013 17:26:58 +0100

(désolé j'ai de gros problème de serveur, je risque de ne pas recevoir de mail pendant un bail... on verra)

Le 13/12/2013 14:05, Louis-Maurice De Sousa a écrit :
Le FUD vise à discréditer un concurrent par des méthodes douteuses :

C'est ce que je pense effectivement. Ce papier veux discréditer le
« Logiciel Libre » par des méthodes douteuses, qui sont celles de
l'amalgame et de l'analyse partielle orientée.

Bon c'est donc là que nous pouvons arrêter la discussion : pour moi, rien ne dit que l'auteur est contre le LL. Si on ne peut pas dire des choses qui, éventuellement, dérangent sur le LL, alors le LL est une religion.


Si ce monsieur veut comprendre/étudier le logiciel libre, il n'a qu'une
chose à faire, lire le site de la FSF et écouter rms. Le reste sont des
approximations.

Franchement...


Le fait que les nazis se soient servis par l'amalgame, l'étude partielle
et contre faite de la philosophie de Nietsche pour justifier leur
barbarie, ne discrédite pas le travail de ce philosophe.

Gnêê ?


Il sera toujours possible de trouver quelqu'un pour dire une stupidité
sur le « Logiciel Libre » voir, ce qui est souvent le cas, ne pas voir
de différence claire entre le « Logiciel Libre » et l'« Open Source ».

La distinction entre LL et OSS, et plus généralement tout le travail sémantique de RMS, est utile pour penser certains phénomènes ou positions philosophico-politiques mais ne doit pas se transformer en mots d'ordre. Sinon on ne pense plus, on en fait que répéter une leçon, fût-elle basée sur une réflexion aussi importante que celle de RMS.


Concernant la distinction LL et OSS, il faut arrêter de se la raconter :
je ne connais pas un partisan du LL qui ne dise pas que 99,99999% des
OSS sont des LL et que c'est la même chose en pratique, et que la
différence se situe essentiellement sur l'insistance des partisans du LL
sur la dimension éthique et politique. Insistance que je rejoins mais,
de fait, ce papier s'intéresse aux discours, en particulier dans le
monde du travail, et une bonne partie du monde du travail se fiche de
cette distinction. Et ça arrange bien les partisans du LL (dont je fais
partie) de citer des OSS à tout bout de champ pour montrer à quel point
le LL, "ça marche" : ne soyons pas hypocrites là dessus.

Ce n'est pas mon cas.
L'OSS marche éventuellement pour l'entreprise, pas pour le citoyen.

Tu n'utilises ni Linux (le noyau) ni des logiciels issus de la fondation Apache ? Tu ne défends jamais le LL à partir de ces exemples ?


Le monde du travail ne se limite pas au monde de l'entreprise.
Les projets autour de « Logiciels Libres » sont des projets humains. Ils
ont donc les grandeurs et les travers des projets humains. Problèmes
d'égo, de pouvoir… Donc dire simplement qu'il y a des problèmes n'a aucun
intérêt.

Il me semble que le propos de l'article est plutôt de montrer qu'il y a aussi des problèmes structurels : le FLOSS en entreprise, par ses divers modes d'organisation (l'aspect panoptique, la méritocratie/do-ocraty), produit des effets qui ne sont pas tous des effets d'émancipation mais aussi de contrôle ou de violence.


Dire que cela induit des modifications de rapports de force dans
l'entreprise réduit la discussion au monde de l'entreprise, et donc
majoritairement, à l'« Open Source ». C'est donc partiel et orienté.

(1) L'OSS n'est pas spécifique aux entreprises.
(2) Je résume donc : comme il a pas parlé de toutes les formes de travail mais qu'il s'est délibérément intéressé à un domaine, son article est à jeter. Wouaouh.


david




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