Re: [EDUC] Critique "subtile" du libre

[Laurent Costy <lcosty AT april.org>]

Bonjour à tous,

J'ai lu les retours de chacun.

C'est un article scientifique :
- il est revu par les pairs (normalement)
- il pointe quand même, comme cela doit être le cas pour un article scientifique, de nombreuses références.

A titre indicatif, il a aussi écrit ça (que je n'ai pas lu), téléchargeable sur le site de l'April (!)
http://www.april.org/sites/default/files/VICENTE.pdf

L'article rentre dans la cadre de la sociologie du travail ; ce n'est pas (et cela ne peut pas) être un article militant pour le logiciel libre.
Il pointe le tendance méritocratique dans la manière de gérer les projets de logiciels libres : cette tendance n'est pas nouvelle et a été mainte fois étudiée. En conclusion, il pointe cette méritocratie qui, poussée à sont son paroxysme, rend la société invivable (plus de raisons se révolter). Effectivement, ça peut-être à ce moment là perçu comme une manière de planter un petit épouvantail...

L'autre idée posée dans cet article est celle du contrôle rendu possible par la transparence du code et l'effectif "travail" produit. Pour moi, cet argument n'est pas "lourd" devant la panoptique engendrée par les réseaux sociaux et la prise en compte de l’e-réputation dans le recrutement de nos jours (que ce soit dans l'informatique ou ailleurs !).

Enfin, un élément un petit élément révélateur est l'utilisation du vocable "piratage"(45). C'est d'autant plus maladroit qu'il aurait pu utiliser à ce moment là le terme "fork".

Bref, pour moi, en tant que militant du logiciel libre, ça gratte un peu mais rien de bien lourd.

@+

Le 13/12/2013 09:36, Odile Bénassy a écrit :

Bonjour

À la faveur d'un contact professionnel, je tombe sur 

	http://nrt.revues.org/1070

Sans en avoir trop l'air, ceci est une critique en règle du libre comme arme de guerre d'un nouveau capitalisme.

Pourrions-nous essayer d'y répondre ? Il pose des questions intéressantes, mine de rien.

(je vois d'ici certains groupes de travailleurs, notamment dans le secteur public, se consoler dans les grands bras de Microsoft de ces méchants profiteurs du libre...)   

Bien librement,

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