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libreassociation - Re: [LibreAsso] RE: [LibreAsso] Texte de présentat ion de l'ESS aux libristes

Objet : Liste de discussion pour le groupe logiciel libre et monde associatif (liste à inscription publique)

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Re: [LibreAsso] RE: [LibreAsso] Texte de présentat ion de l'ESS aux libristes


Chronologique Discussions 
  • From: La Navette <contact AT la-navette.net>
  • To: libreassociation AT april.org
  • Subject: Re: [LibreAsso] RE: [LibreAsso] Texte de présentat ion de l'ESS aux libristes
  • Date: Thu, 21 Jul 2011 16:07:28 +0200

Sans polémiquer (c'est généralement pour dire qu'on va le faire)
Je sais bien que c'est dans l'air du temps de dire que tout est dans tout et réciproquement mais là restons calme.
Sans parler de lutte de classe, quoique..., la course aux bénéfices et à l'enrichissement personnelles prônés par les écoles libérales au motif que l'être humain ne serait mû en dernier instance que par son intérêt personnelle et que la vie ne serait que combat est une réalité que des milliards d'individus ressentent dans leur chair tous les jours. Le fameux "manger ou être mangé" n'est pas une vue de l'esprit.
Et le monde n'est pas plein d'entreprises bisounours prêtes à accueillir gentiment toutes les intiatives tendant à ce que les citoyens s'approprient ou plus exactement socialisent les moyens de production (ce qui est quand même un peu le fond de l'action du libre comme celui de l'économie sociale).
Quoique qu'on en dise et fasse du point de vue de la RSE (responsabilité sociale de l'entreprise), les actionnaires et les fonds de pension n'ont qu'un objectif, obtenir le meilleur dividende. Et cet objectif structure le monde économique lucratif. Ce qui n'est pas le cas du monde économique non lucratif , même si agissant dans le même milieu (le marché), il est parfois difficile de distinguer ses spécificités. Pour autant elles existent bel et bien. Ne pas distribuer d'excédents c'est conforter ses fonds propres donc être moins tributaire des banques et des investisseurs, do,c gagner en autonomie qui permet de choisir son mode de développement, etc.
Pour autant il est bien entendu qu'il faut rester en contact avec tous  le monde, cela va sans dire, mais sans oublier la phrase resté fameuse du Denis kessler vice-président du Medef "défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !".
Indignons nous dit Stephane Essel.

Alain Détolle
Scop La navette
Faux la montagne


Le 21/07/2011 11:55, ROYER Jean-Yves a écrit :
-----Message d'origine-----
De : Jean-Christophe Becquet [mailto:jcb AT apitux.com]
Envoyé : mardi 19 juillet 2011 22:22
À : libreassociation AT april.org
Objet : Re: [LibreAsso] Texte de présentation de l'ESS aux libristes


Bonsoir,
Bonjour,

Oui, c'est un point très important selon moi, le préjugé : « 
association = gentils / entreprise = marchands = méchants » est 
extrêmement répandu, notamment dans les communautés du libre.
Oui, je trouve cela très regrettable, notamment, c'est un point de vue que l'on rencontre chez des jeunes.

Je milite pour que l'on supprime les formations à l'ESS dans les universités, car cela contribue à construire des frontières alors qu'il y a un continuum entre la multinationale et l'entreprise individuelle avec de mauvais et bons exemples à toutes les échelles et des pratiques diversifiées qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.

Les relations humaines, l'organisation du travail, les bases de l'économie ou de la communication, etc. sont communes à toutes les activités.

Ceci n'empêche pas de percevoir des différences fondamentales dans la répartition des richesses produites ou dans l'exercice du pouvoir. Si le statut privilégie une forme ou une autre, il ne fait pas tout, loin de là. Tous les étudiants devraient connaître toutes les options qui s'offrent pour être mieux à même de s'orienter et d'agir dans leur vie professionnelle.

Depuis que j'ai quitté le monde des entreprises pour celui des associations, je caricature en disant que les patrons propriétaires de leur entreprise ont au moins la reconnaissance du ventre vis-à-vis de leurs salariés, car ils mesurent leur rôle fondamental dans la marche de leurs affaires et le coût d'une mauvaise ambiance (sans négliger qu'ils sont des humains qui aiment souvent vivre dans un contexte apaisé). Je rencontre des associations où même cette reconnaissance n'existe pas car les responsables ne sont pas impactés dans leurs biens par la mauvaise ambiance qui règne et leur ego guide leur conduite sans aucun frein. Ce sont des "managers" qui parfois semblent se venger de je ne sais quoi.

Il faut donc prendre du recul pour juger avec le moins possible d'a priori. On doit retrouver les mêmes travers dans les luttes entre "libre", "Open source" et "propriétaire".

Ceci étant, il est bien que les mondes du libre et de l'ESS se connaissent mieux et collaborent davantage et je tente d'y contribuer.

Librement.

Jean-Yves ROYER







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