Accéder au contenu.
Menu Sympa

educ - Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

Archives de la liste

Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non
  • Date: Sat, 29 May 2010 10:41:55 +0200 (CEST)

Salut Julia,

Tu écris :

> Donc si j'ai bien compris ta démonstration, le B2i "c'est de la merde" donc
> on ne fait rien et on laisse Microsoft et Co s'engouffrer dans la brèche.
> Pour avoir lu le B2i en question et l'avoir un peu étudier, je confirme que
> c'est vraiment mauvais, mais n'existe-t-il pas un moyen de "hacker" le B2i
> pour en faire quelque chose de bien ? Tu parles de créer du contenu pour une
> matière non enseignée. Et si nous proposions des cours sur l'internet et
> l'informatique libre, qui permettent de valider une ou plusieurs compétences
> de ce fameux B2i ?

> Julia

En premier lieu j'ai envie de te répondre par un copier/coller trouvé par
le hasard de requêtes sur Google sur un site de la FSU où l'on peut lire ceci
:

"En donnant la priorité aux compétences, les connaissances, les savoirs
passent au second
plan. On n’apprend plus le français, l’anglais, la littérature, on apprend à
communiquer. On
n’apprend pas l’informatique, mais on se forme à utiliser les logiciels « 
Microsoft ». Le
temps consacré à l’élaboration de compétences se fait au détriment de celui
consacré à
l’appropriation de savoirs, et le survol des connaissances a tendance à se
généraliser. De
plus, l’idée qu’il existerait des super-compétences, dites transversales,
indépendantes des
savoirs à mettre en oeuvre, est dénuée de fondement : peut-on développer, par
exemple, la
« capacité à résoudre des problèmes », sans maîtriser les outils
mathématiques à mettre en
oeuvre ?".
Réf : http://sd72.fsu.fr/spip.php?article442

Inutile de dire que j'adhère totalement à cette analyse. Et je considère que
si l'on
devait remplacer l'usage de logiciels "Microsoft" par des "logiciels libres"
(ce qui est
souvent le cas dans les établissements scolaires, mais sous MS Windows), cela
ne changerait
rien à l'affaire.

Jusqu'à preuve du contraire un logiciel libre se définit par 4 degrés de
liberté.

Tant que les programmes scolaires interdiront d'aller plus loin que la seule
utilisation
de logiciels pour valider telle ou telle compétence "transversale" la place
des logiciels
libres au sein du monde éducatif ne vaudra guère mieux qu'un freeware.

En revanche, rien ne t'interdit de proposer une alternative au B2i, ne serait
qu'en
réintroduisant les anciens items supprimés il y a trois ans au motif officiel
qu'il s'agissait davantage
de "connaissances" que de "compétences",





Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page