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educ - Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non


Chronologique Discussions 
  • From: Michel Briand <michel.briand AT telecom-bretagne.eu>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non
  • Date: Sun, 30 May 2010 12:28:39 +0200
  • Organization: Telecom Bretagne

A Brest dans un premier temps les équipements étaient gérés par le CDDP en partenariat avec les animateurs informatiques avec une liberté d'initiative importante.
L'état a progressivement retiré les postes au CDDP.
La gestion des 800 ordinateurs et des réseaux des écoles a été reprise par la ville avec création de postes à la charge de la collectivité.
La gestion du parc est faite avec professionnalisme par la "Direction Informatique et Télécom" de l'agglomération
Mais ici comme  dans la tres grande majorité des collectivités, les milliers de postes de travail sont fermés et sous systéme propriétaires avec peu d' espace de liberté et d'initiative des utilisateurs.
Les logiciels applicatifs sont la plupart libres dans les écoles mais pas le systéme. A la région bretagne il y a une demande des enseignants de systeme proprietaire pour quelques logiciels d'enseignement et la region diffuse les outils bureautiques libres (CD bureau libre free eos) mais seuls les postes de videoprojection sont sous linux.

On aurait besoin d'exemples d'organisation à grande échelle (les ordinateurs des colléges, des lycées, des écoles d'une agglomération) qui favorise une autonomie des acteurs locaux.
Elu local je n'ai guère d'influence sur les choix globaux de la DIT de mon agglomération .. alors il faut montrer par l'exemple.



Guyot a écrit :
Le Saturday 29 May 2010 20.06:35 Yves Combe, vous avez écrit :

  
Enfin l'April pourrait demander que le ministère se dote d'une véritable
politique en matière d'équipements et de logiciels, qui pourrait inclure
les aspects suivant:
- la maintenance des ordinateurs n'a pas à être une responsabilité des
enseignants. L'état doit clarifier avec les collectivité locales cet
aspect et mettre en place (ou faire mettre en place par les
collectivités locales) des équipes dont c'est le métier.
    
Attention. C'est exactement ce qui s'était passé il y a plusieurs années dans 
notre région : l'état prenait en charge l'installation, la surveillance, la 
réparation ... Résultat : économies d'échelle : un très petit nombre de 
techniciens toujours submergés de travail et, en conséquence, un seul système 
d'exploitation autorisée W$ ! Un image identique pour tous les ordinateurs, 
donc toujours les mêmes ordinateurs au mépris des besoins spécifiques de 
chacun et quand ceux-ci deviennent trop lent (à cause de W$), on les mets 
tous à la poubelle et on en rachète des neufs pour lesquels on fait une 
unique nouvelle image, ce qui évite les problèmes.

Je pense donc que ce n'est pas une bonne idée.

Je sais le travail bénévole que la gestion l'informatique demande au profs, 
mais force est de constater que les équipes dont c'est le métiers ne font pas 
mieux que les profs faute de moyens et surtout ont tendance à imposer les 
solutions qui représentent le moins de risques (le fameux "mais tout le monde 
est sous W$ chef, si cela merde c'est donc pas de notre faute) et le moins de 
travail pour eux.

Or, une bonne politique de gestion des ordinateurs passe nécessairement par la 
diversité des solutions adoptées et adaptées à chaque cas. Pour cela il est 
impératif que les utilisateurs restent maître de leur outil informatique. La 
bonne idée est donc, me semble-t-il, de payer des profs pour s'occuper des 
ordinateurs et de leur mettre à disposition quelques techniciens pour les 
épauler. Évidemment, ce n'est pas la solution la moins cher. Mais on peut 
alors privilégier les travailleurs en adaptant les logiciels aux différentes 
machines, plutôt que de dégoûter localement les profs intéressés par 
l'informatique pour gagner de l'argent en créant de trop petites équipes de 
spécialistes qui décideront pour s'en sortir en terme de temps de travail, 
d'imposer une unique configuration. La perte de motivation des profs qui 
s'occupaient des machines, la mise au rebut rapide de machines légèrement 
dépassées et l'insatisfaction de travailler avec des logiciels inadaptés car 
choisis par des techniciens (malgré toutes les commissions de discussions 
entre profs et techniciens, in fine ce sont ces derniers qui décident) est 
alors importante et à mon avis fait perdre plus d'argent qu'elle n'en fait 
gagner.

  
- la neutralité des établissements scolaires doit rendre évidente le
choix des logiciels libres pour leur fonctionnement courant, y compris
sur les postes "côté pédagogie".
    
Entièrement d'accord.

  
- les enseignants qui participent ou développent des logiciels libres
pourà l'enseignement doivent être soutenus par une poilitique claire:
forge d'accueil, recommandation de plateforme (éviter les expériences
sésamath en flash ou eloges en director), décharges éventuelles, etc..
    
Entièrement d'accord. Surtout, il faut leur dire que ce qu'il font et bien. 
C'est très important.


Vincent Guyot
Enseignant (physique)
Lycée Blaise Cendrars
vincent AT cvgg.org
www.cvgg.org
www.informethics.org
  



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