Re: [EDUC] Visio-conférence

["d.michon" <d.michon AT laposte.net>]

Le 11/11/2020 à 12:39, Laurent COOPER a écrit :

Bonjour

    Bonjour Laurent ,

Le 11/11/2020 à 09:25, "d.michon" (d.michon AT laposte.net via educ Mailing List) a écrit :

      En
        quoi si c'est "destiné à des réunions interprofessionnelles"
        "ça" ne le serait plus pour des classes virtuelles avec des
        élèves" ? Moi je dirais "heureusement alors".

Via, renaviso et renater rendez-vous sont destinés au personnels et dimensionnés pour. Cela représente "seulement" 800 000 personnes qui l'utilisent de façon ponctuelle

La classe du CNED est dimensionnée pour absorber les plus de 12 millions d’élèves de façon quasi continue en cas de confinement important

Oui en théorie seulement :

Des chiffres sont été avancés par la sous traitances. Dans les faits nous n'en avons pas constaté les effets.

Cumul du nombre total "d'inscriptions", "inscrits réguliers" dont les plis postaux, plus "École à la maison n'a sans doute pas été le nombre de connexions simultanées. Un total de 12 millions d'inscrits solliciatn divers services de façon discontinue n'est pas "capacité d'absorber" le même nombre en visio-conf et de façon continue .

    Aujourd'hui encore, que ce soit lors d'un "regroupements" de 250
    enseignants en viso pour une formation continue, ou lors d'équipes
    pédagogique entre 15 et 20 personnes , (ce que l'organisme dénomme 
    "classe virtuelles"),  on annonce  à chaque fois " L'image et les
    autres micros sont coupés pour assurer une stabilité minimum" (et le
    tchat avec du coup pour l'attention des intervenants) . Mais cela ne
    diminue pas tous les effets de la latence pour autant, alors que
    nous ne sommes plus dans les circonstances du confinement du mois de
    mai dernier.

Ce débordement de super centres à la GAFAM n'a d'efficacité que si les centres multiplexés sont déployés en tout point du territoire. Le Futuroscope n'est pas "tous les centres" ni tous les points, à moins de phagocyter tous les clusters de toutes les universités et de tous les rectorats à la fois. Et pourquoi pas en réquisitionnant également des serveurs d'établissements qui ont développé leur propres solutions ?

On est bien obligé dans ces conditions de compter sur d'autres relais.

Permettre au premières platerforme d'absorber ce flux demanderait à augmenter leurs capacités d'un ou deux ordres de grandeur, ce qui a un coût. Comme l'argent a déjà été utilisé pour mettre à niveau la classe virtuelle du CNED, en tant que contribuable, j'aurais du mal à comprendre qu'on dépense une deuxième fois cet argent

En conclusion,  nous ne devrions pas aller sur d'autres services parce que ceux qui sont déjà mis en place sont déjà monnayés ?

Qu'est ce qui conditionne les RGPD ? D'avoir été monnayé à cet effet ?

On nous annonçait que ces structures absorberaient tout le flux. Cela n'a pas été le cas.

Depuis , nous ne savons pas qui a décidé d'accorder des deniers supplémentaires pour permettre au CNED de monnayer des VPN supplémentaires.

Au final , un grand nombre de collègues, déçus de ces services ont fini par dégager sur d'autres serveurs. Le gage de stabilité n'avait pas progressé pour autant.

Nous ne devrions plus rien revendiquer et passer outre des solutions libres bien que moins gourmandes en coût de licences, en ressources , en brevets et en énergie ?

Si l'open source et le libre sont si onéreux, en effet, pourquoi nous battre ?

Nous ne sommes tout de même pas de si vilains utopistes :)

Cordialement,

Didier M

Laurent

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