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educ - Re: [EDUC] Visio-conférence

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Visio-conférence


Chronologique Discussions 
  • From: Laurent COOPER <laurent.cooper AT ac-grenoble.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Visio-conférence
  • Date: Wed, 11 Nov 2020 19:44:22 +0100


Le 11/11/2020 à 16:47, "d.michon" (d.michon AT laposte.net via educ Mailing List) a écrit :

Oui en théorie seulement :

Des chiffres sont été avancés par la sous traitances. Dans les faits nous n'en avons pas constaté les effets.

Cumul du nombre total "d'inscriptions", "inscrits réguliers" dont les plis postaux, plus "École à la maison n'a sans doute pas été le nombre de connexions simultanées. Un total de 12 millions d'inscrits solliciatn divers services de façon discontinue n'est pas "capacité d'absorber" le même nombre en visio-conf et de façon continue .

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire et c'est détourner mes propos.

C'est l'ordre de grandeur qui est important. La moyenne des élèves utilisait les classes virtuelles du CNED plusieurs heures par jours. On est su plusieurs millions de connexions simultanés.

Via ou Rendez vous sont utilisés par quelques petits pourcent d'enseignant au quotidien. On ne dépasse qu'exceptionnellement les dizaines de milliers de connexions simultanées.

On est donc sur deux ordres de grandeur de différence, un facteur 100 entre les deux grandeurs. C'est pas du tout pareil

Permettre au premières platerforme d'absorber ce flux demanderait à augmenter leurs capacités d'un ou deux ordres de grandeur, ce qui a un coût. Comme l'argent a déjà été utilisé pour mettre à niveau la classe virtuelle du CNED, en tant que contribuable, j'aurais du mal à comprendre qu'on dépense une deuxième fois cet argent

En conclusion,  nous ne devrions pas aller sur d'autres services parce que ceux qui sont déjà mis en place sont déjà monnayés ?

Qu'est ce qui conditionne les RGPD ? D'avoir été monnayé à cet effet ?

Non, ce qui conditionne le RGPD c'est de dire clairement quelles données on utilise et à quelle fin. C'est un document qui résume l'ensemble des traitements des données. C'est ce à quoi s'est très bien plié la classe virtuelle du CNED, et ce que ne remplit pas du tout un zoom, un skype, mais aussi tout un tas d'instance libres qui sont incapables de fournir ce document. On ne parle pas de ce qui peut "théoriquement" être fait avec les données. Mais le RGPD est super hyper strict et très dangereux à ne pas respecter, puisque faire un traitement des données en dehors de celui communiqué, intentionnellement, c'est s'exposer à une amende pouvant aller jusqu'à 25% du chiffre d'affaire.

Et si on veut que renavisio passe de 10 000 à 10 000 000 d'utilisateur, il faudra payer, alors qu'on a déjà payé pour autre chose. Si c'est juste par ce que là c'est libre... si on avait rien payé et que le choix était à faire, ce serait compréhensible. Mais là, payer deux fois ?

On nous annonçait que ces structures absorberaient tout le flux. Cela n'a pas été le cas.
Ce n'est pas possible de dire cela. Après une quinzaine de jours de flottement, tout à fait compréhensible, par des équipes qui ont du passer sur d'autres ordres de grandeur (certains ENT ont multiplié par 6 leur nombre de serveurs, la classe virtuelle du CNED est passé de milliers à millions d'utilisateur, 3 ordres de grandeur !), l'ensemble a marché pendant les deux mois de confinement et la période de semi distanciel qui a fini. Mais certains n'ont pas attendu 15 jours pour donner un avis définitif.

Au final , un grand nombre de collègues, déçus de ces services ont fini par dégager sur d'autres serveurs. Le gage de stabilité n'avait pas progressé pour autant.

Un certains nombre de collègues, totalement paniqués, ce sont repliés vers d'autres solutions, qui ont fonctionné. Ayant un outil qui marchait, et échaudé, ils ont refusé de façon assez naturelle de faire marche arrière, et il est difficile de leur en vouloir. Leur souci était que ça marche, et ils avaient autre chose à faire que de chercher à joindre tous les élèves pour leur dire qu'on allait essayer autre chose.

Nous ne devrions plus rien revendiquer et passer outre des solutions libres bien que moins gourmandes en coût de licences, en ressources , en brevets et en énergie ?

Si l'open source et le libre sont si onéreux, en effet, pourquoi nous battre ?

Aucun rapport avec la choucroute ou le cassoulet là. La question n'est pas là. C'est un débat orthogonal et il ne faut pas tout mélanger. Si on regarde tout au seul prisme de son centre d'intérêt,on passe seulement pour un fanatique étroit d'esprit. C'est hélas le problème de beaucoup de libristes. Je connais un paquet de libristes qui ont réussi à convaincre pas mal de monde d'utiliser gmail et microsoft offfice....

Proposer de payer une seconde fois pour avoir du libre, juste par ce que c'est libre, et de mettre à la poubelle l'existant, ça fera passer pour des fous furieux intégristes. Sur cette liste, on comprendra. Dans la salle des profs, on regardera avec des grands yeux et un sourire poli au mieux.

Cordialement

Laurent





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