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libreassociation - RE: [LibreAsso] Vos avis pour le guide libre association

Objet : Liste de discussion pour le groupe logiciel libre et monde associatif (liste à inscription publique)

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RE: [LibreAsso] Vos avis pour le guide libre association


Chronologique Discussions 
  • From: "ROYER Jean-Yves" <royerjy AT wanadoo.fr>
  • To: <libreassociation AT april.org>
  • Subject: RE: [LibreAsso] Vos avis pour le guide libre association
  • Date: Wed, 25 May 2011 12:01:54 +0200
  • Importance: Normal

-----Message d'origine-----
De : Durand Daniel [mailto:durand.d AT 9online.fr]
Envoyé : mercredi 25 mai 2011 06:50
À : libreassociation AT april.org
Objet : Re: [LibreAsso] Vos avis pour le guide libre association

On Tuesday 24 May 2011 22:18:20 Laurent Costy wrote: > Bonsoir, > > Le 24/05/2011 15:51, ROYER Jean-Yves a écrit : > > Il faut probablement davantage insister sur ce qui est spécifique à une > > association et ne pas dupliquer le catalogue des logiciels libres qui > > existe. Le guide devrait être complémentaire à "26 logiciels libres à > > découvrir" et s'y référer pour les usages personnels et génériques. > > Seuls quelques logiciels comme SPIP pourraient voir leur description > > complétée par des exemples d'usage dans des associations. > > > > D'ailleurs, pour chaque logiciel, ne faudrait-il pas une référence > > d'association qui pourrait être interrogée, voire citer un court > > témoignage dans le catalogue expliquant le contexte et la manière de > > l'utiliser. > > > > Librement. > > Bisque, c'est exactement ce que je m'apprêtais à écrire mais en moins bien > ! > > Et pour appuyer les propos ci-dessus : > - je suis convaincu aussi que l'on doit faire un pas en avant par > rapport au catalogue des 26 logiciels (voir pied de mail pour > propositions en partant du concret). Attention cependant de ne pas être > au bord d'une falaise ;o). > - de fait, on doit donc dépasser à un moment ou à un autre le membre > d'association qui travaille seul sur sa machine > - un autre facteur de choix pourra être notre facilité à trouver un > témoignage d'usage
bonjour,
a priori, je ne partage pas cette approche. Je suis membre de plusieurs petites associations et das deux au moins, il y a un siège, des ordinateurs et leur usage par plusieurs bénévoles. Mon but est d'essayer d'obtenir un usage préférentiel de logiciels libres sur ces postes et la première bataille se passe au niveau des fondamentaux : navigateur, courrier, suite bureautique. donc Firebox, Thunderbird, LibreOffice sont À LA FOIS des logiciels d'usage individuels et des logiciels d'usage collectif dans le cadre associatif.
Je crois qu'il faut maintenir dans le catalogue associatif les logiciels de base : par ex Firebox, Thunderbird, LibreOffice, Scribus, et un logiciel de retouche photo comme Digikam (The Gimp ne me semble pas le premier choix à proposer car pas assez intuitif en retouche photos).
Si l'on renvoie les militants associatifs et surtout bénévoles à DEUX catalogues, je crains que cela ne facilite pas les explications pédagogiques pour convaincre d'utiliser des solutions libres.
Enfin, toujours dans l'optique de la facilité d'approche pour les petites (mais pas seulement) associations, je serai pour une présentation en deux niveaux : les tâches associatives fondamentales : naviguer, courrier, construction de sites internet, textes/lettres, tableaux, tracts/flyer, retouche photos, gestion simple adhérents, gestion adhérents avec cotisations, gestion trésorerie associative simple. les tâches associatives plus complexes : mailing, création de présentation, petit bulletin associatif (+ 4 pages), comptabilité associative vraie (double compte), gestion video les tâches associatives très évoluées : intranet pour travail collaboratif, agenda en commun, gestionnaire de projet collaboratif,
Ces réflexions ne valent bien sûr que par rapport à ma modeste expérience : une société d'histoire locale de 100 adhérents avec 7-8 bénévoles (plutôt agés), une société d'histoire et documentation avec 6 bénévoles et des stagiaires (étudiants masters). Concernant le débat logiciel/spécifique, il dépend beaucoup des utilisateurs présents. Il faut prévoir une page de réflexion pour le choix mais cela se pose surtout pour la suite bureautique, je préfère la suite style LibreOffice à plusieurs logiciels (style abiword + tableur, etc...) ; pour la suite bureautique, avec agenda, je penche pour solution en ligne sur le site.
Enfin pour la question de la gestion des adhérents, de la trésorerie voire d'une compta, je penche pour une suite qui règle les problèmes de compatibilité et évite les doubles saisies (cotisations dans les contacts puis reportées dans la trésorerie) d'où quelque chose comme Dolibarr, mais nous devrions encourager à la production de tutoriels supplémentaires, même si ce n'est pas vraiment notre rôle. Reste pour les petites assos, les solutions de gestion intégrées en ligne, in the cloud, (comme Gestasso) mais malheureusement, aucune n'est libre, quel dommage : par exepérience, je trouve que c'est une solution très commode pour une petite structure...
voilà my two pence...
Cordialement,
Daniel Durand  Bonjour,   Je me demande si nous ne sommes pas en train de prendre le problème à l'envers en partant des outils et non des missions et des objectifs des associations.   A titre d'illustration, je me suis lancé dans le soutien à la suite bureautique OpenOffice.org, principalement parce que je pensais que le changement d'outil était l'occasion de sortir des mauvais usages généralisés de la suite dominante. On a fait la promotion du changement d'outil sans mettre en évidence la formation aux concepts et aujourd'hui je constate que la plupart des utilisateurs et formateurs de la suite libre continuent à passer à côté des avantages offerts par le bon usage des moyens informatiques d'_expression_. Nous avons manqué l'opportunité et c'est foutu jusqu'à la prochaine occasion. Allons-nous faire de même pour l'ESS et les associations ?
 
Pourquoi une association existante changerait-elle d'outil ?
 
Je ne pense pas que le fait d'employer des logiciels libres soit une motivation suffisante quand des solutions existantes donnent satisfaction.
 
Même pour une association, le coût d'un logiciel est rarement rédhibitoire.
 
Il faut donc apporter d'autres motivations.
 
Les motivations politiques sont évidentes : nous partageons en général les même valeurs, mais est-ce suffisant ?
 
Ne faudrait-il pas apporter en même temps un avantage fonctionnel ou de confort ? Mozilla Firefox l'a fait par rapport à IE et connaît un bon succès.
 
Que faudrait-il proposer comme améliorations dans le fonctionnement général des associations avec des logiciels libres ? N'est-ce pas la première question à se poser ?
 
Existe-t-il un diagnostic des faiblesses "génériques" dans le fonctionnement des associations ?
 
A titre d'illustration, mon expérience de quelques associations me semblent faire découvrir quelques points faibles qui me viennent à l'esprit :
- La perte de l'histoire lors du changement de responsables, surtout depuis la généralisation de l'informatique, car autrefois des associations avaient de très bonnes archives papier.
- La question d'un annuaire des membres est souvent objet de discussions, mais quand on veut un annuaire il faut pouvoir décider des informations publiées aux autres membres. Le logiciel doit donc être paramétrable.
- Etc, etc.
 
Actuellement, pourquoi et comment existe-t-il des logiciels libres ?
 
La plupart des logiciels qui existent ont été développés pour un cas particulier à partir des besoins d'une association. Est-ce une bonne base pour des "progiciels" ? Quelques démarches en cours semblent commencer par une réflexion sur les spécifications. Pour analyser les logiciels disponibles, ne faudrait-il pas faire une analyse à partir de spécifications pour les cas types rencontrés dans les associations cibles ?
 
J'ai tenté une recherche documentaire sur ces spécifications ou sur l'organisation des associations. Je n'ai encore rien trouvé, sauf en ce qui concerne les règles comptables. Pourtant, cela pourrait être une aide au travail en cours. Comment apporter des services supplémentaires pertinents, souvent non attendus, avec des logiciels libres ? Existe-t-il des travaux qui pourraient fournir des critères de jugement des logiciels existants et aider à spécifier de nouveaux logiciels ?
 
Librement.

    Jean-Yves ROYER



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