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educ - Re: [EDUC] Re: programmes maths école

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re: programmes maths école


Chronologique Discussions 
  • From: Alain <wazner.alain AT free.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: programmes maths école
  • Date: Wed, 23 Dec 2009 05:03:49 +0100

Je n'ai pas la pratique et le recul sur les élèves que peut rencontrer un
enseignant en poste, cependant pour avoir donné des cours de soutien scolaire
(environ 200 heures en 2005-2006 pour un public de seconde à terminale). J'ai
fait la constation suivante : plus les élèves sont en difficulté pour faire
des mathématiques, plus ils ont une pratique magique du calcul (un peu à la
manière des enfants ou des ados qui font peu de différence entre le réel et
la fiction télévisée ), un exemple signifiant de cette pratique est le
suivant : pour un élève en première pour la section qui correspond à
l'ancienne section B (sciences économiques) : L'exercice de statistiques
amène au calcul de la moyenne de deux nombres, lesquels sont des entiers du
même ordre de grandeur et dont les représentations numériques contiennent 5
chiffres et 3 ou 4 zéros finaux (par exemple la moyenne entre 40 000 et 41
000). Alors que le mathématicien attend une moyenne comprise entre 40 000 et
41 000, les élèves les plus en difficulté en maths vont prioritairement
tenter une résolution "à la machine" et si ils oublient un zéro et modifient
l'ordre de grandeur d'un des deux nombres, il ne va pas de soit pour eux que
le résultat qu'ils obtiennent n'a pas le bon ordre de grandeur.


J'en déduit qu'il serait scientifiquement utile de se poser la question de la
corrélation entre les pratiques magiques (ou irrationnelles) du calcul et
l'opinion favorable pour le vote électronique!
.
Le Tuesday 22 December 2009 18:55:06 Jean Peyratout, vous avez écrit :
Yves Combe a écrit :

> >> ./. Ce n'est pas un problème de programme scolaire.
> >
> > ./. non mais si quand même. C'est un ensemble, qui va de
> > la baisse des horaires de math à la baisse des exigences
> > généralisée mais très ancienne en math. L'arrivée des
> > calculatrices a fait énormément de dégâts ./. on en vient
> > à apprendre aux enfants à calculer à la main ./. par des
> > méthodes inefficaces ./. on les sort, ces calculatrices,
> > dès qu'il y a besoin d'un calcul ./.
> > Au primaire le programme insiste sur les résolutions de
> > problème, c'est vrai, et sur les méthodes de calcul posées,
> > c'est vrai aussi, mais sans obliger à utiliser les secondes
> > pour faire les premières, ni obliger à utiliser des méthodes
> > rapides et efficaces. ./.
>
> Je me répète, au risque de lasser, mais ce terrible constat
> que tu dresses ne correspond pas du tout avec mon quotidien
> scolaire. La cohérence entre l'emploi de méthodes manuelles
> de calcul rapides et sûres pour la résolution de problèmes
> est une évidence et je ne ressens pas ce fractionnement que
> tu évoques - ne concerne-t-il pas plutôt le secondaire ?
> Au primaire on fait des maths en construisant, en faisant
> des arts plastiques, etc. Bref on manipule beaucoup et il n'y
> a pas de frontière étanche entre disciplines, et heureusement.
>
> Et désolé pour le bruit... ;-)
>
> Cordialement,



--
Alain Wazner
04 76 89 45 08 (Il y a une messagerie)
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