Re: [EDUC] Droit et tice à l'école [d oc inspection]

[Aime Vareille <aime.vareille AT wanadoo.fr>]

Philippe-Charles Nestel (Charlie) a écrit :
> Aime Vareille a écrit :
>> Bonjour,
>>
>> Les droits de publication des cours et contenus d'enseignements ne sont
>> effectivement qu'une partie des problématiques tice.
>>   
> Pardonne-moi Aimé,
>
> Il vaudrait mieux éviter d'utiliser le concept officiel de TICE.
> L'EPI préfère d'ailleurs à ce propos évoquer la notion d'ITIC :
> INFORMATIQUE *et* technologies de l'information et de la communication.
>
> La notion de TICE n'est pas neutre en ce qu'elle amalgame au sein d'un
> même concept le matériel et le logiciel.
Il y a en plus la notion Enseignement dans la terminaison E de TICE et
je me méfie justement de cette volonté de dissocier totalement matériel
et logiciel qui conforte nombre d'informaticiens dans l'ignorance et le
mépris du matériel.
> Refuser la vente liée et/ou subordonnée, c'est refuser de considérer
> qu'un ordinateur et un logiciel relèvent des mêmes catégories ;
Ce refus est avant tout pour forcer le logiciel à être le plus possible
indépendant du matériel : c'est quelque part un idéal d'ubiquité et de
réincarnation avant même les considérations mercantiles.
> Refuser la brevetabilité des logiciels, c'est refuser de considérer
> qu'un matériel et un logiciel relèvent des mêmes catégories ;
> La notion de propriété intellectuelle est une escroquerie sémantique
> en ce qu'elle amalgame des droits ontologiquement différents qui
> n'obéissent pas aux mêmes règles tels que : brevets, droit d'auteur,
> droit des marques, etc.
> Accepter l'idée de propriété intellectuelle c'est donc accepter l'idée
> que les règles qui régissent les biens en tant qu'objets matériels
> peuvent s'appliquer sur celles de l'information.
J'ai repris l'expression employée dans les méls précédents de "propriété
intellectuelle" d'autant plus que les connaissances procèdent par
l'apprentissage de sentiment d'appropriation par l'apprenant.
>
> Il serait davantage souhaitable de nous en tenir, en ce qui concerne
> les logiciels ainsi que la production de cours sous forme de
> polycopiés papier et/ou numérique à la notion de droit d'auteur.
L'acceptation du droit d'auteur par l'apprenant est la reconnaissance
d'appartenance à une école de pensée dispensée par certains maitres et
au partage de croyances au sens psychiatrique du terme ; les psychiatres
analysent souvent les mécanismes d'apprentissages comme des processus
d'adhésion à des croyances (i.e. le cerveau interprète les informations
provenant de nos sens et forge ses concepts par assimilation ou ...).
>
> Amicalement Charlie
>
Merci pour la remarque autour des concepts de propriété intellectuelle
et de droit d'auteur mais l'analyse dépasse ces notions d'autant que 
l'amalgame matériel/logiciel va jusqu'à la génétique qui démontre les
limites de nos systèmes actuels de brevets sur le monde du vivant ...

A+ Aimé

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